Arrested development Saison 1

Sitcom diffusée à partir de 2003, cette première saison compte 22 épisodes d'environ 20-25 minutes. Créée par Mitchell Hurwitz, j'ai découvert cette série sur Europe2TV ou VIrgin17, je sais plus (de toute façon il s'agit de la même chaîne, nommée D17 depuis), et comment dire, la palette halucinante de personnages tous aussi tarés les un que les autres, l'humour qui, pour une fois dans une sitcom, est drôle, du moins me fait marrer, c'est donc avec logique que je me suis intéressé de plus près à cette série, achetant les coffrets DVD des 3 saisons. Il y a une quatrième saison lancée par Netflix.

Mais alors qu'est ce qui rend cette sitcom aussi captivante? Ah, d'abord, un petit résumé de quoi que ça cause.

Michael Bluth, récent veuf, se retrouve donc avec son fils de 14 ans Georges Michael à élever, mais aussi et surtout toute une famille de taré à contrôler. Quand son père fait une grande fête pour passer la main, Michael est persuadé qu'il va devenir le nouveau patron, en effet, il est le seul à avoir le bon sens et l'intelligence nécessaire pour ce travail. Seulement la cérémonie vois Lucille, sa mère, mise à la tête de la Bluth Company, entreprise de construction de maison. Pour ne rien arranger, son père se retrouve en prison pour une sombre affaire de détournement ou d'abus, je sais plus. Et là Michael, bonne pomme se retrouve à devoir sauver l'entreprise, mais aussi sa famille du désastre.

Je vais vous parler de cette fameuse famille, habituée à un certain train de vie, sans rien glander. D'abord Georges, le père, il se retrouve en taule dès le début, et il semble avoir fait quelques boulettes. Lucille, la mère, alcoolique, imbus de sa personne. Gob, le grand frère, magicien, gladouilleur aussi. Michael, donc, la personne la plus normale du show, avec son fils Georges Michael. Ensuite il y a Lindsay, la sœur jumelle de Michael, elle ne pense qu'au shopping et éventuellement à prendre part à des manifs contre des trucs dont elles se moquent, juste histoire de dire qu'elle s'est impliquée dans quelque chose. Il y a Tobias, son mari, ancien psy, ayant pas mal de complexes, et Maeby, leur fille. Voilà, bon, je ne vais pas vous en parler en détails, sinon on n'est point couché.

Déjà, je note la présence de pas mal d'acteurs que je connaîtrais par la suite, Bob Odenkirk (futur Saul Goodman dans Breaking bad) joue un petit rôle de psy censé aider le couple Fünke, seulement il va partir dans le délire de Tobias qui rêve de devenir acteur. Henry Winkler aura, quand à lui, un rôle plus important, vu qu'il est l'avocat de la famille Bluth, tellement doué qu'il est obligé de prendre d'autres avocats pour se défendre dans des affaires auxquelles il est impliquées. Vous ne savez pas qui est Henry Winkler? Putain, Fonzie dans Happy Days, ça ne vous dit rien? Bon passons. D'ailleurs, à propos de Happy Days, à noter la présence en tant que narrateur de Ron Howard. Niveau acteur que je connaîtrais plus tard, il y a aussi dans un petit rôle, Jane Lynch, Sue Sylvester dans la série Glee.

La série est réalisée avec des cadrages flottants, façon reportage, caméra à l'épaule, rien n'est net, mais ça ne dérange pas plus que ça. Donc on voit Michael courir de partout, se démener pour garder tout se monde à flots. Ah, dernière chose, cette série révélera Michael "Scott Pilgrim" Cera aux yeux du monde, et même si actuellement il n'a pas une immense carrière, j'adore cet acteur. D'ailleurs, si la série fût relancée ce serait (conditionnel) pour relancer sa carrière qui était prometteuse, mais qui stagne. Et pourtant le gars il a joué dans Scott Pilgrim (un four, pourtant le film est excellent), L'an 1 avec Jack Black (four aussi), Juno avec Ellen Page (succès critique mais pas hyper connu), Superbad avec Jonah Hill, hilarant, mais pareil, film destiné aux ados. Bon, vous aurez deviné que, sauf erreur de ma part, il n'y a pas de carton ciné, contrairement à Shia LaBœuf.

Une phrase résume bien les membres de la famille, surtout dites par Gob, "I made a huge mistake". Elle nous montre leurs nombres inquantifiable d'erreur qu'ils commettent, même Michael la dira une fois. Ensuite, la quiproquo avec "Hermano" est totalement hilarant, les frères Gob et Michael cherchant le fameux Hermano dont est amoureuse la compagne de Gob, alors qu'en fait Hermano signifiant Frère en espagnol, Martha parlait de Michael. Gob va d'ailleurs préciser avoir fait 3 ou 4 ans d'espagnol avant de sortir le mot frère en français et allemand.

Voilà le genre d'humour dont il s'agit. C'est simple, dynamique et efficace, on en peut pas rester insensible aux déboires de la famille Bluth. Tout juste regrettera-t-on certains râtés dans la réalisation, euh, j'en ai relevé en regardant cette saison 1, mais je ne me rappelle plus, je sais qu'il subsiste quelques incohérences scénaristiques, pour que je les relève c'est qu'elles sont flagrantes, mais bon, ça ne gêne pas du tout le visionnage de cette série totalement hilarante, arrêtée trop tôt, je ne jugerai pas la saison 4, n'ayant rien vu de celle ci, en tout cas si vous cherchez une palette de personnages riche en couleur, chacun ayant son caractère bien trempé, oh puis de toute façon, rien que Tobias Fünke vaut le détour, totalement hilarant quand il se prend pour un chat, homosexuel refoulé ou non, on l'ignore, mais rien que pour lui le show vaut le coup. Ah, tiens, ça me rappelle la présence de Carl "Predator" Weathers et aussi Liza Minnelli.

Une dernière pour la route, quand Annyong arrive dans la famille, un autre quiproquo intervient, Annyong signifiant "Bonjour" dans sa langue, toute la famille croit qu'il s'appelle ainsi, donnant lieux à des dialogues où tout el monde dit "Annyong" et se terminant généralement par un silence gêné.

Oui, cette sitcom est un immanquable, ses personnages sont tellement, tellement, mais voilà quoi, tellement drôle quoi, que vous passez et passerez forcément un bon moement en leur compagnie, c'est O BLI GÉ. Perso j'adore.

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