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Cultivons la curiosité

King Kong vs Godzilla

King Kong vs Godzilla, DVD zone 2 import U.K.

King Kong vs Godzilla, DVD zone 2 import U.K.

Vous n'êtes pas sans ignorer mon amour pour le style Kaijû, Yonggary et le très récent Godzilla étant déjà chroniqué sur ce blog, des fois, la passion vous fait faire des trucs dont vous vous imaginiez incapable. Regarder un film entièrement en anglais sans aucun sous titre? Pff, difficile. Mais en plus essayer de piger ce qu'il se passe? Impossible. Bah non en fait, ce King Kong vs Godzilla m'a prouvé que, certes je reste une quichasse en anglais, mais j'arrive à piger quand même.

Affrontement hautement improbable de 2 monstres emblématiques des cinémas américain et japonais, la Toho a eu le nez creux, vu que le film fut un succès.

Voyons voir ce qu'il se passe dans cette production de 1962, co-réalisée par HONDA Ishirô et MONTGOMERY Thomas (pour la partie américaine). Un début classique, on découvre les personnages, mais en fait, la version américaine débute par un journal télévisé, nous offrant des duplex hilarant (pas volontairement) entre le Japon et les USA. Oui, nous sommes en 1962 et les écran de télé son en fait des photographie encadré, la réalisation est un peu faible, nous faisant peine à croire que le duplex a bien lieux en temps réel, tant il y a un gros décalage. Mais passons, nous découvrons une famille, où ça rigole dur, un frère fait le pitre avec son fil incassable, oui, on se doute que plus tard ce fil servira, mais le voir faire mumuse sur le balcon avec, pfffiou, c'est une fois de plus hilarant.

Et là, on assiste à la catastrophe, un connard de sous marin de merde s'encastre comme une merde dans un iceberg. Vous aurez deviné que ce n'est pas dans n'importe lequel. En effet, après de longue scène nous montrant un iceberg en polystyrène s'éventrer, nous voyons enfin notre héros, Gogogogogogojira. Hé hé hé, magnifique costume d'ailleurs, le cri lui par contre est étonnement effrayant, un vrai cri de bête. Et là les japonais se chient dessus, ce connard de Godzilla arrive. D'ailleurs les hautes autorités japonaises ne s'inquiètent pas plus que ça, le ministre demandant de ne pas céder à la panique, la dernière chose à faire étant de devenir hystérique.

Ah, voilà mon pote, au début j'ai cru que c'était un rédacteur en chef d'un journal, mais en fait plus tard dans le film je me suis rendu compte que c'était un chef d'une chaîne de télé. Alors que tout le monde ne cause de Godzilla, il va nous sortir un sublime, voir culte "I'm sick of Godzilla, I want my own monster, a giant monster", vous verrez, c'est le début de la bande annonce qui arrive, et genre il envoie deux de ses employés lui chercher ce monstre géant. Genre il fait un caca nerveux parce que merde quoi, il veut son monstre!

Bande annonce donc.

Bande annonce bien parlante, vidéo de Zardoz Sanderson.

Oui, y'a un niveau de dingue, mais bande de méchant(e)s, ce film à plus de 50 ans, ahah, ça vous la coupe hein? Donc désormais nous suivons les 2 malheureux japonais partis pour récupérer un monstre géant. Ils arrivent sur l'île de King Kong, wikipédia me dit que c'est l'île Faro, pourtant j'ai le King Kong de Peter Jackson, et j'ai vu celui de 1976, mais j'ai été incapable de m'en rappeler. Passons, première épreuve, ne pas se faire défoncer la tronche par les autochtones, heureusement, le plus courageux des 2 possède une radio, et BIM, in the pocket les gars. Le mec qui joue le traducteur est génial, surjouant, totalement hilarant, il nous prouve que ce filme st bien un divertissement familial. Le pire, le truc qui ne passerait pas du tout aujourd'hui, du moins en France, les jap' donnent des clopes aux gosses, une des scènes vraiment marquante, du moins pour ce début de film, car ça c'était avant l'attaque du poulpe géant!

Avant, il y a cette frayeur, un orage éclate, les locaux se mettent à prier, les japonais pas farouches, se foutent de leurs tronches, mmmwahahaha, ils ont peur du tonnerre, avant d'entendre un cri inhumain et puissant, là l'envie de chier dans leurs frocs les prend.

Ouch, attendez, on retrouve notre journaliste bien au chaud dans son studio, on y analyse Godzilla, à priori il serait un mélange entre un T-Rex et un Stégosaure, mais il est bon ce Docteur Johnson dites moi, il ira jusqu'à dire que seul une bombe atomique peut arrêter Gogo. D'ailleurs son analyse sur pourquoi ce connard de streum géant va tout le temps au Japon est pas mal du tout, il fait ça pour rentrer à la maison, donc là j'ai imaginé Gogo (petit nom de Godzilla ^^) chanter à tue-tête "I'm coming home" de Puff Daddy, P.Diddy ou Diddy Kong que sais-je (alors là les enfants, moult référence sont présentes, je suis fier de moi ^^).

Mais attendez (bis), on quitte le studio et on retourne sur l'île à King Kong, bordel, c'est la cata, un gosse de local va s'introduire dans une petite maison pleine de liquide rouge, sur la demande des cons de japonais, seulement, tout se passerait bien si il n'y avait pas un putain d'enculé de sa mère de poulpe géant, un poulpe géant les enfants, et pas un mec en costume, un vrai poulpe bien gluant qui se balade sur une maquette! Son nom est Giant Octopuss, enfin non, mais bon, c'est comme ça que les japonais le nomment ^^. Et là nous assistons enfin a une baston de streums, pauvre il est vrai, mais tout de même sympathique, hey, c'est pour ça que je mate ce genre de film, pour voir des maquettes exploser et des mecs costumés se mettre sur la gueule! Après avoir fait fuir le poulpy, King Kong se boirait bien une binouze. Oh, mais kékéçé? Du liquide rouge! Cool, j'avais soif, ça tombe bien. Et voilà le grand primate en train de boire tranquilou un drôle de liquide. Il kiffe le Kong, mais ce qu'il ignore, c'est que ça va le faire pioncer! Et oui, les autochtones se mettent à danser la macarena (et ce avant l'heure), histoire d'endormir Kongynounet. Et là c'est la teuf du slip, yahou, on danse, on fait boum boum avec des tambours, et le malheureux monstre géant se retrouve en train de ronfler comme un... euh, merde, j'ai pas de truc drôle à dire, comme un bébé on va dire. Il est à noter qu'en plus de danser la macarena avant l'heure, je soupçonne le génial feu Mickael Jackson d'avoir pris son inspiration sur cette choré pour son Thriller! (Je plaisante bien entendu, ça n'a rien à voir, mais sur le coup c'est rigolo ^^).

Oh, mais revoilà notre pote le Dr Johnson dans son studio avec le journaliste, il nous explique qu'il est intéressant que Gogo et Kongy apparaissent en même temps alors qu'ils sont issus d'ères différentes (ouais j'ai pas tout pigé là ^^).

Vous vous doutez bien que les journalistes jap tout content d'avoir pécho un giant monster, bah ils le ramènent. Sauf que le gouvernement japonais estime avoir assez d'emmerde avec Gogo sans en plus recceuillir un autre monstre, merde quoi, il ne veule pas de Kongy!

Là on retrouve la famille Sakurai (merci wikipédia), et on voit que Godzilla, tranquille, il continue son road trip, oh, mais que vois-tu Gogo? Des lumières rigolotes? Oh? Cool, un train miniature? Mais merde ce n'est plus de ton âge de jouer avec les trains miniatures voyons ^^. Et là nous constatons l'aspect misogyne, la meuf, au lieu de suivre tout le monde, cette abrutie elle va se perdre dans la forêt, puis dans une rivière, genre 5 minutes avant y'a plein de monde autour d'elle et après elle est seule paumée on ne sais où? D'ailleurs à entendre les cris de son mec, elle se prénomine Fumiko, ouais, prénomine n'existe pas ou est mal écrit, j'm'en fous!

Alors que le boss de la chaîne de télé est comme un fou, il a rejoint sa fine équipe qui tracte King Kong sur un radeau avec du C4, le boss se fait invectiver, "publicity is all you want"! Bah ouais quoi. Après une scène où le jeu d'acteur devrait être étudié par les connards de la télé réalité, ouais, je cause bien de la scène où le boss de la chaîne de télé est à 2 doigts de faire sauter le radeau de Kongy! Finalement le singe se réveille et c'est la panique, putain, le détonateur ne marche pas, que faire? Mais oui, tirons sur les explosifs! Et là, après un court instant où l'homme se croit plus fort que la bête, Kongy émerge des flots, il a pied l'enculé! Il est pas content du tout et décide lui aussi d'aller se promener au Japon, quel beau pays ^^. Il semblerait que les 2 monstres soient partis pour se rencontrer à Tokyo! Manque de bol, le premier affrontement, tant attendu tourne court. Gogo crame les poils à Kongy qui fuit comme une merde, ça fait flipper de se faire cramer les poils.

Là j'ai pas bien pigé qui était où et faisait quoi, juste que Tokyo est protégé par des câble électrique, que Gogo il aime pas ça, mais Kong est nourri par l'électricité. Ah mais attendez, c'est pas bien clair dans ma tête, mais c'est là où Kongy kidnappe Fumiko (mais quel boulet!) et va se planter sur un temple? Ah si, et à nos journalistes japonais qui ont amené Kongy ici de faire boum boum avec des tamtam, pas synchro du tout du tout avec la bande son, mais passons, ils font pioncer Kongy, sauve Fumiko, et se servent du super fil du début (le balcon toussa) pour transporter Kongy comme une merde sur le mont Fuji, que Godzilla à décider de monter, on ne sait pourquoi! Et nous voilà a la bataille finale, dernier round. Cela commence fort, on se bastonne de part et d'autre, Kongy fait une blague à Gogo et se cache sous un rocher pour lui choper sa queue, mais Gogo l'étale comme une merdasse périmée. Kongy balance de la caillasse à Gogo, mais celui ci met en application des années d'entraînement au base ball, la classe! Nous voilà dans le temps fort de Gogo, il lui crache dessus avec son rayon, il le piétine, le recouvre de caillasse, Kongy va-t-il se relever avant le décompte final?

*Coup de tonnerre*

Mais oui, voilà la chance de Kongy, un coup d'éclair, et ça repart, plus fort que jamais, Kongy ne s'emmerde plus, il prend un arbre et le plante dans la gueule à Gogo, alors tu aimes toujours autant la nature connard! Et alors que la petite ville côtière de chaispasoù est menacée, Gogo et Kongy font une grosse chute dans l'océan. Puis plus rien. Les personnages humains retiennent leur souffle, kikagagné? Oh, Kongy, on le voit se barrer à la nage, toujours aussi tranquilou, et voilà notre journaliste du début lui souhaiter un bon voyage qu'il devine long et pénible.

Ah, ça vous a plu? Non? Ppffff. Ce film est certes pauvre, mal joué, mal réalisé, avec des effets spéciaux très pauvre. Mais quel pied, déjà il faut garder à l'esprit qu'il a plus de 50 ans, ensuite que c'est la première apparition en couleur de Gojira (merci wikipédia), et surtout c'est l'affrontement entre 2 légendes du cinéma. Il est marrant de voir que Gogo n'est pas encore l'allié des japonais, et je regrette surtout le manque de casse dans des maquettes de ville, oui il y a de la maquette explosée (j'vous ai pas causé des tanks au début), oui il y a de la baston en costume, mais pas vraiment de grosse casse en ville. Ceci dit je rigole, limite me moque, mais je reste un enfant quand je vois Godzilla péter les bâtiment du complexe militaire au début, voir aussi ces tanks téléguidés tenter le tout pour le tout face à Gogo est excellent, avec effet de lumière et de fumée ultra sympa. Bref j'aime Godzilla même dans des films aussi pauvre, j'irai même jusqu'à dire surtout dans des films aussi pauvre, un vrai divertissement, pas compliqué à piger bien qu'intégralement en anglais, je regrette juste d'avoir vu la version ricaine avec ses scènes dans le studio de télé, mais en japonais je n'aurai pas pu savourer ce film.

En résumé, si vous aimé les films un peu bizarre, les séries B et autres films un peu pauvre mais ayant une sorte d'aura hypnotique, foncez, ce film est à voir, dans de bonnes conditions par contre, ne commencez pas à la voir en vous disant que ça va péter comme celui de Gareth Edwards hein? Là vous serez déçu. Les autres trouveront un excellent divertissement, drôle sans le vouloir, jamais pitoyable alors que pourtant on pourrait le croire, ce film est superbe, mais en même temps la nullité de Yonggary m'avais fait l'aimer. À vous de voir, perso c'est tout vu, j'ai mis longtemps à me décider d'acheter ce DVD, importé du Royaume-Uni, la peur d'être largué par l'anglais, mais je ne regrette pas du tout!

@+

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