Aladdin

10.02.2016

Aladdin, photo de www.allociné.fr

J'ai plusieurs explications à donner, et je ne pourrai pas tout mettre en intro, donc j'introduit ainsi. Disney reprend pour son compte le mythe des 1001 nuits, avec une histoire se déroulant au moyen orient, dans une zone désertique. Le coup de la lampe à frotter et du Génie au 3 vœux est aussi exploiter dans cet Aladdin, film sortie en 1992, que je n'avais jamais vu jusqu'alors, pour une raison que je vous donnerai plus tard. Contrairement à la bande annonce qui suit, j'ai vu le film en VOST, oui, j'ai fait mon sale geek de merde, j'avoue, alors que pourtant les VF des Disney sont réputées, mais bon, je préfère au maximum voir les films dans leurs versions originales. Voyons cette BA.

Bande annonce VF, vidéo de DisneyFrance.

Autre point à préciser, si j'ai pu voir ce film, c'est grâce au code cadeau Canal + qu' Inod m'a offert, chose que j'ai refusé au début, vu que je ne me voyais pas regarder Canal + sur tablette ou PC, devant son insistance, j'ai activé le code (valable 1 mois) et constaté avec joie ça m'offrait l'accès à Canal + à la demande, avec pléthore de film. Donc apprêtez vous à bouffer du film sans que je ne possède le DVD ou le BluRay. Je remercie encore Inod donc pour ce cadeau.

Ensuite, je vais profiter de cette période d'essais pour voir des films que j'hésitais à acheter, genre Paddington, Aladdin, La reine des neiges, mais des films m'intriguant tout de même. Je jugerai peut être avec plus de souplesse ces films, sachant que je n'ai rien débourser pour les voir, oui, mon jugement sur un film, un disque ou un jeux vidéo prend en compte le prix.

Enfin, sachez que je ne porte pas du tout, mais pas du tout, les œuvres Disney dans mon cœur, voir j'évite de voir ces films, que je juge puérils (sans les avoir vu, chapeau ^^), tout juste j'ai vu Le livre de la jungle que j'avais aimé sans plus, et voilà. Pourtant j'aime bien Donald, Mickey et autre Picsou, mais les longs métrages genre Cendrillon, Bambi (pas Cruz) ou Fantasia 2000 ne sont pas ma came, j'aime bien les films Pixar par contre, mais j'estime que ce n'est pas le même genre d'animation. Venons en au film.

Déjà, je me retrouve bluffé par la qualité de l'animation, la beauté des couleurs, certes, nous ne sommes pas devant des tableaux comme un HOSODA, mais bon, le film date de 1992, donc je ne peux le comparer aux œuvres récentes du génie japonais. On devine aisément que le méchant il va pas être gentil, et là arrive les premiers boutons, ce manichéisme obligatoire rend le récit lourd et casse noix pour moi. Le gentil est gentil, et le méchant n'est pas gentil avec le gentil..... rrrrrrr. Pardon. Ouch, autre point qui me gonfle, les chansons, le truc à nouveau puéril, oh mais je vous vois venir, "bah c'est pour les enfants donc c'est normal", certes, mais la quantité de chansons, mielleuses comme pas permises en plus, c'est dingue. Tout juste la pauvreté d'Aladdin et des enfants auxquels il donnera son pain est elle effleurée, dommage quoi, on sent qu'on veut nous dire un truc, mais merde, c'est Disney donc vite, allons voir la princesse.

Et c'est ça pendant 30 grosses minutes, Aladdin voudrait être riche comme Jasmine et Jasmine voudrait être libre comme Aladdin, ils sont beaux, tristes, mais leur rencontre va faire naître un amour profond..... putaing.... sérieux.... l'histoire d'amour entre gens beaux, car oui, Aladdin a beau être un Street Rat si j'ai bien pigé, bah il n'a pas de bedaine ou de dents de travioles, nanananan il est beau, et que dire de Jasmine, pour en fonction que son père est un nain bedonant, elle est digne d'un top model. Mais bon, promis, je me calme. Car le vrai gros intérêt du film intervient tardivement, le Génie, il vient sauver un récit qui étant franchement casse noix. Avec son dynamisme, il me fait penser, et c'est bizarre chez Disney, à un personnage de Tex Avery, plus tard sortira au ciné The Mask avec Jim Carrey, bah voilà aussi à quoi il me fait penser. Partant à mille à l'heure dans des délires de fous, il dynamise cette histoire merdique. Autre personnage que j'adore, Iago, le connard de perroquet, son côté fourbe, son caractère, ses répliques, bref, c'est l'enculé que l'on aime aimer quoi, le personnage qui est michant mais rigolo.

Oh, évidemment, il faut forcer la larmichette en faisant croire à Jasmine que son bel Aladdin est mort... purée mais on repart dans un truc chiant là ou bien? Donc le film continue, sur des rails pas trop mauvais grâce uniquement au génie et au charisme de Robbin Williams qui lui donne cette pêche de malade. Le méchant devient vraiment pas gentil du tout et que dire de ce final, j'ai failli m'étrangler, où le Sultan décrète que bah finalement elle peut choisir d'épouser qui elle veut.... donc tu pouvais pas dire ça d'entrée connard????

L'humour est pas trop mal, pas trop gamin je dirai, même si Abu se fait bien baiser la gueule en hommage à Jumbo, et que le Magic Carpet est ultra attachant, sans parler il est expressif et lui aussi je l'aime bien j'avoue. C'est évidemment le Génie qui prend toute l'attention de toute façon.

Euh donc, on verra évidemment une sorte de fable à la morale donnant "reste toi même", pas trop mal contée, mais terriblement manichéenne, les chansons sont jolies mais niaises, et ce n'est pas parce que l'on s'adresse à des enfants qu'il faut les prendre pour des abrutis non plus.... voilà, c'est pour ça que je n'aime pas trop les Disney, on te prends pour un con de A à Z, genre quand Aladdin dit au Génie qu'il le libérera, que finalement non parce que voilà il veut se taper Jasmine, puis que contre toute attente ou Homerun de la victoire comme dirait Osaka, bah il le libère (pardon du spoil), bah on s'en doute depuis le début. Le côté aussi les filles sont des princesses et les garçons des rebelles avec les cheveux longs tout ça, mais tout ce joli monde à un pitit cœur qui bat, c'est niais, et je ne parle pas de la fin, avec le Sultan et sa nouvelle loi qui insulte le téléspectateur.

Oui, je suis dur avec, je sais, en fait, je n'ai pas trouvé ce film si pourri, je ne l'ai pas aimé non plus, je crois juste que je ne fais pas parti du public visé, et quand je vois, pardon d'effectuer cette comparaison encore et encore, mais que l'animation japonaise est capable de s'adresser aussi bien aux grands qu'aux plus jeunes, tel MIYAZAKI ou HOSODA pour ne citer qu'eux, et bien je me sens encore plus exclu des production Disney. Je ne regardais pas de Disney à 10-12 ans, alors aujourd'hui je n'ai pas ce côté nostalgique qui prend auprès de certains trentenaires, je ne sais pas. En tout cas, c'est un joli film, divinement bien animé, mais au scénario mièvre qui ne plaira qu'aux enfants (j'inclus ceux ayant gardés une âme d'enfant dedans). Perso j'ai moyennement aimé, je ne peux pas dire avoir passer un mauvais moment (malgré avoir failli m'étouffer à la fin), mais pas un bon moment non plus. Ceci ne m'empêchera pas de voir La reine des neiges pour autant, mais là, le film part déjà handicapé.... à voir pour les enfants (grands ou petits), sinon, bah non.

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