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Cultivons la curiosité

Gamera vs Jiger

Le DVD.

Le DVD.

Le voilà, le voici, le voilou, le Gamera nouveau est arrivé, sauf qu'avec ce sixième épisode, c'est en méchamment traînant des pieds que l'on insère la galette dans notre gentil lecteur. Tout ceci la faute à une baisse violente de la qualité depuis le troisième film, les « matches » face à Viras et Guiron m'avaient déçu, surtout le tout dernier en date, sur fond de conquête spatiale, année 1969, érotique certes, mais aussi de Apollo 11 qui va sur la lune, ce qui, mal interprété peut être érotique aussi. Mais arrêtons nous là, car Gamera est la topine des enfants, donc parler d'érotisme est particulièrement malsain, voir franchement dégueulasse. Ouch, le film débute mal, on retrouve l'habituelle chanson, traduite différemment dans les sous titres, qui sont par moment remplis de fautes de français, c'est une chose dont je n'ai pas beaucoup parlé ça, les 8 premiers films n'étant disponible qu'en VOST, avec parfois d'énorme coquille en terme de français, énorme que ça me saute aux yeux, et vous connaissez ma parfaite connaissance du français hein.... oui je suis ironique pour le coup, je suis moi aussi une quiche dans la langue d'Alain Prost, donc pour que je constate des fautes, c'est qu'elles sont immenses, mais passons. On débute par la chanson avec des anciens combats de Gamera, bon, ça ne dure que 2-3 minutes, mais la chanson elle commence à me gonfler comme un titre pourri diffusé sur les radios en boucle de Maé ou Zaz, brrrrr. Regardons une vidéo que je m'en remette.

Vidéo de SUPER TV 80 Official.

J'ai une grande nouvelle les amis, l'action revient sur Terre. Nous sommes en 1970, le film profite de l'exposition universelle se déroulant à Osaka (mon amour) pour filmer les pavillons, là on devine que Gamera va se bastonner avec un connard de monstre sur l'expo. Bon je spoil, ce ne sera pas le cas, mais nous allons voir que la saga semble enfin comprendre ce qu'est un Kaiju Eiga, le retour de destruction massive en ville (Osaka va prendre vraiment mal là), et de combat un poil plus sérieux que précédemment. On verra même un lieu jusque là jamais vu, alors allons y.

À l'occasion de l'expo, un américain un peu aventurier veut exposer une statue de l'île de Pâques, là on découvre que nous allons encore avoir droit à un duo de poto d'enfants, Tommy et le japonais, tain j'ai plus son nom. Plus grands, ils semblent moins énervant, même le blond occidental est loin du Tom vu avant. On retrouve la grande sœur casse noix, côté japonais, et la petite sœur inquiète de l'autre côté. Un truc me surprend, il me semble que la famille japonaise n'est jamais complète, soit nous avons un père, soit une mère, rarement les 2 ensembles, oui, ceci m'interpelle, je trouve ça étonnant, dans le cas où il n'y a que le père, c'est la grande sœur qui joue le rôle de maman pour le petit héros japonais. Bon ceci étant dit, sur l'île de Mû, ou Pâques, ou je sais pas trop, l'opération « vol de la statue pour étude » réussie, malgré l'intervention de Gamera qui sent le danger arriver si cette statue quitte l'île.

Et ce qui devait arriver arriva, à peine la statue partie, un monstre à la tête énorme sort de son sommeil, Jiger est son nom, et il est vénère. Et tout ceci arrive alors que nous ne sommes qu'au début du film, première baston, classiquement remportée par le méchant, qui, à l'aide de ses fléchettes, se débarrassera facilement de la tortue, qui se retrouve pattes bloquées et sur le dos, une bien mauvaise posture donc. Gamera bloquée, Jiger se barre, direction le Japon, et plus précisément Osaka. Le truc intéressant c'est que l'on y voit la vraie expo, avec une petite explication pas dégueulasse, en plus il y a moins de scènes « rigolotes » destinées aux enfants, le ton n'est pas extrêmement sérieux pourtant, mais on s'énerve moins tout de même. Surtout que les héros sont plus grands et moins casse bonbon que les précédents duo.

C'est surtout le retour de destruction en ville qui redonne le sourire, avec un mec en costume qui casse de la maquette de façon spectaculaire, oui, ça explose de partout, les immeubles en cartons tombent comme des mouches, aaaaaah, ça fait du bien et me redonne mon âme d'enfant quand je pétais mes constructions en LEGO.... pendant ce temps Gamera se libère de sa prison, sans que l'on pige pourquoi elle enlève facilement les fléchettes de ses pattes avant en vol, alors que retournée elle n'y arrivait pas, mais bon, ça donne encore plus d'empathie auprès de la tortue géante qui part désormais vers Osaka pour buter du Jiger.

Jiger, parlons en, alors, j'ai pas tout vu, j'ai pas tout entendu, mais il me semble que hormis l'impressionnant King Ghidorah, nous avons là le monstre le plus impressionnant, dangereux et effrayant de l'histoire des Kaiju Eiga. Oui, j'abuse certainement. J'abuse même on va dire. Surtout que les Gamera millénium sont très impressionnant, mais pour l'instant, nous avons droit à un vrai adversaire, avec sa grande tête, ses stratégie de combat, ses armes multiples, bref, le monstre effrayant, le plus dangereux que Gamera n'est jamais eue à affronter. Si l'on plisse les yeux, on voit que c'est un cascadeur en costume, mais c'est moins flagrant que sur les monstres précédents. Les chorégraphies des combats sont bizarres, oscillant entre plutôt bon et carrément merdique. Par exemple lors du premier combat en ville, Gamera continue avec son pilonnage, ses sauts qui viennent frapper le monstre adverse, mais cette fois ci, c'est à l'aide de sa carapace qu'elle pilonne, et non plus tous membres dehors, façon film X. Passons. Ah, je dois aussi vous dire une chose, Gamera à quand même beaucoup de mal à atterrir correctement, cassant quelques immeubles au passage.

Mais à la suite de ce deuxième affrontement, durant lequel Gamera se fait piquer, la tortue est mal en point, se dirigeant tant bien que mal vers un point d'eau, la voilà malade, et l'agonie du monstre ami des enfants fait de la peine aux téléspectateurs que nous sommes. Heureusement, et même si les adultes préfèrent aller casser la gueule à Jiger plutôt que de sauver Gamera, les enfants élaborent un plan pour allez sauver Gamera. On verra d'ailleurs un scan et une analyse médicale du monstre géant, très intéressant. Mais encore mieux, et même si le truc paraît risible et impossible, c'est bien le voyage à l'intérieur de Gamera qui va s'avérer passionnant, oui, les enfants vont soigner Gamera en allant voir son intérieur (à l'insu des adultes), et en la libérant du parasite qui la rend malade. C'est L'Aventure Intérieure avant l'heure quoi. Bon, il est difficile de croire que Gamera a de l'eau dans son sang et qu'un sous marin, même petit, puisse passer dans ses veines, sans parler de l'explication du pourquoi les ondes ont tué le petit parasite, enfant de Jiger quoi. Tout ceci est franchement ridicule, mais dans le contexte du film ça passe je trouve. Bon, le problème est qu'il faudrait un choc pour réveiller Gamera, on passera sur le fait qu'on renvoie les gosses risquer leur vie pour implanter des câbles électriques afin de réveiller la grosse tortue. Pendant ce temps, le principe des ondes basses est mis en application pour contrer Jiger, qui en fait était en direction de l'expo, mais que l'on retrouve en train de pioncer, permettant de mettre le plan des haut parleurs en place, pratique.

Donc, on envoie du jus dans Gamera, et quand il est question de 7 millions de volts, mettant en péril la capacité de la centrale électrique à fournir une telle tension, un truc me vint à l'esprit, en voulant sauver Gamera, ils vont couper le jus dans la ville, et si ils coupent le jus, les haut parleurs ne marcheront plus. Ici j'appelle ça le second effet Kiss Cool, le pire c'est que le plan des ondes fonctionnait, jusqu'à ce que la centrale pète les plombs, c'est le cas de le dire. Bon, coup de bol Gamera est soignée, et nous voilà arrivé au dernier combat. Avec une Gamera qui évite les fléchettes façon Tortue Ninja (le film live, « putain ce que j'aime être une Tortuuuuuue ») en rentrant sa tête dans sa carapace, en utilisant son lance flamme aussi, après une lutte intense, c'est finalement la statue volée en début de film (empruntée diront certains) avec la flutine de chais plus quoi, un coup de flûte dans sa gueule et le combat s'achève. Gamera ira repositionner tout ce merdier sur l'île du début, sous les hourra, vive Gamera des gosses, et la petite chanson casse nouille aussi, voilà, on vient de passer 1h20 à toute allure, pas moyen de s'endormir. Enfin le retour d'un film intéressant, avec des maladresses, mais par rapport à ce que l'on a vu avant, c'est du régal.

Sur fond d'expo universelle, on revient aux bases du Kaiju Eiga, avec destruction massive, les explosions sont impressionnantes, les choré des combats sont inégales mais passent bien, et surtout les effets spéciaux prennent bien, comme ce principe de projeter une image devant les acteurs pour donner l'impression d'avoir à faire face à un monstre géant, cet effet fonctionne bien, est ce parce qu'il est fait de nuit, je l'ignore, mais c'est spectaculaire. Bon, nous n'échappons pas au truc genre « il ne faut pas perdre son âme d'enfant », et le passage dans Gamera est frais, nouveau mais avec le recul ridicule, bon, dans le délire du film, ça passe je trouve. Donc voilà, depuis le début de cette quinzaine spéciale grosse tortue, c'est certainement le film le plus enthousiasmant depuis le tout premier, il est au niveau de l'affrontement avec Barugon, voir un poil meilleur je trouve, de bonne augure pour la suite de la saga ? Nous le verrons demain. Film à voir en tous les cas.

@+

Le coffret.

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