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Cultivons la curiosité

Firewatch

L'écran titre.

L'écran titre.

Enfin, voilà enfin le premier jeu PS4 chroniqué ici même. Cela fait plus de 3 mois que j'ai acquis le dernier bijou de Sony, et voilà enfin un de ses jeu, exclusif en plus, chroniqué ici. Comment je raconte du caca, "acquis", "bijou", n'importe quoi. En tout cas j'avais profité d'une offre début mars, la console en version régime 500Go, plus une manette supplémentaire plus 3 mois de PS+, pour 250€. C'est une offre que Sony fait passer de temps en temps, je me rappelle l'avoir vu en mai aussi. Alors oui, c'est n'est pas la PS4 Pro Alpha Prime Giga prête pour la réalité du vomi, ou réalité virtuelle, au choix, elle ne fait que 500Go, mais en ajoutant un disque dur externe de 1To (grâce à la mise à jour de mars si j'ai bien compris), ça fait du beau stockage. Mais là n'est pas la question. Il se trouve que dans la foulée de l'achat de la console, genre 1 ou 2 semaines après, un jeu exclusif à la console était disponible sur SEN, à prix réduit, 9.99€, cool. Ah. Je viens de balancer une grosse ânerie et personne ne me le dit, Firewatch est sorti sur PC, PS4, mais aussi XBOX One, plus tard sur la console de Crosoft, mais disponible quand même. Bonjour l'exclusivité. Donc, après cette bien belle bêtise, j'ai acquis, merde, encore acquis, ou acquit? C'est quoi le participé passé de acquérir? C'est bien acquis. Donc euh, bienvenue dans cette belle intro bien pourrie, on va regarder un trailer, parce que là je m'embourbe méchamment.

Vidéo de Joystiq.

Si j'ai pris ce jeu, c'est pour sa réduction, moins de 10€, et parce que j'en avais entendu parler, comme une expérience, seulement je ne sais plus où. Déjà, il est sorti en 2016, sur plusieurs plateformes, même si la console de Microsoft devra attendre 7 mois pour l'avoir. Il est développé par Campo Santo, et se présente comme un jeu d'aventure, non, une sorte de point & click mais en vue à la première personne, pourquoi le P&C, car on n'y trouve pas ou peu d'action, et il faudra chercher des objets pour avancer. En fait ce n'est pas un P&C mais je trouve que ça s'en rapproche dans la mécanique. Si ça se trouve j'en sors encore une de connerie, mais nous ne sommes plus à ça prêt, près. Près. Pardon, je révise mon français, c'est que en septembre c'est le CE1 qui m'attend, ça va être difficile je sens.

Je persiste sur le P&C car je pense aux jeux Telltale Games, sauf qu'ici il y a moins de personnage. Ah, vous vous dites que je brode et perds du temps? Oui. C'est fait exprès, car en vérité, c'est un jeu à vivre, et je ne me risquerai pas à dévoiler la fin, je n'en parlerai même pas. L'histoire est simple, vous incarnez Henry, dont on apprend l'histoire sur un texte défilant, parfois il faudra faire des choix. Henry a une femme, seulement cette dernière devient malade et notre héros, qui n'en est pas un, fuit, il se retrouve ainsi à être guetteur de feu dans une forêt, presque 3 mois seul en pleine nature, c'est exactement ce dont a besoin Henry pour faire le point et savoir si il continue à garder contact avec sa femme malade (dont la famille rejette notre personnage) ou si il rebondit autrement.

En jeu.En jeu.
En jeu.En jeu.

En jeu.

On se retrouve en vue FPS donc, à marcher dans la forêt, pour trouver refuge dans notre poste d'observation. Seul contact humain, Dee, garde d'un autre poste, prendra souvent contact avec vous via le talkie walkie. Elle vous orientera sur ce que vous avez à faire. Vous apprendrez à faire connaissance, et on se lie assez vite avec ce personnage dont on ignore tout.

Il semblerait qu'un rôdeur soit dans les bois, mais rien ne le confirme. Au début, vous faites votre job, allez gueuler sur des campeuses ados qui se baignent et font un feu près du lac. Toujours en faisant un rapport à Dee. Les choix sont multiples, et permettent de donner un peu de la personnalité du joueur à Henry. Et je n'en dirai pas plus sur le scénario, c'est à vous de le découvrir.

Vous l'avez constaté, les graphismes sont beaux, et pourtant peu réalistes, sorte de BD interactive, un Cel Shading aux contours fin (pas de gros traits noirs). Les couleurs sont sublimes et changent en fonction de la température et du cycle jour nuit. Enfin cycle. Disons que par moment vous aurez des scènes de nuit. Le temps ne s'écoule pas comme dans un GTA par exemple. Il faut atteindre certains points, faire certaines choses pour faire avancer la journée. Je n'arrive pas à l'expliquer. La jouabilité est excellente, on peut afficher une carte, avec une boussole, histoire de ne pas se paumer, et on obtiendra du matériel supplémentaire, permettant de franchir des pentes abruptes. Plus tard vous aurez même une hache.

Par moment vous passerez rapidement les jours, en en sautant une dizaine d'un coup. Faisant avancer l'histoire rapidement. Mais conservant toujours ce lien se tissant entre Dee et Henry. À voir de voir comment faire évoluer la relation entre les deux personnages. Sinon, on se plait à marcher dans cette forêt, à prendre son temps, avec toujours cette menace d'un incendie, ou pire. L'ambiance y est excellente, Dee et Henry se livrent l'un à l'autre, mais j'ai déjà parler de lien se tissant entre eux.

C'est beau.C'est beau.
C'est beau.C'est beau.

C'est beau.

Firewatch est une expérience à vivre je pense, au même titre que The Walking Dead Saison 1, nous sommes dans des jeux narratifs, aux personnages attachants dont on découvre les facettes le long du jeu. Ce qui surprend le plus dans ce jeu, c'est qu'il n'y a pas grand chose à faire, et pas de fin de partie non plus, on avance tout le temps, essayant de comprendre ce qu'il se passe. L'ambiance virant presque à la paranoïa sur la fin. Une image choquante arrive au fond d'un grotte, mais chut, vous comprendrez en la voyant. Ce qui étonne le plus c'est cette écriture, ces dialogues entre Dee et Henry, captivants en tout point, nous donnant envie de continuer l'histoire, malgré le fait qu'il ne s'agisse que d'un jeu de promenade si j'ose dire, il faudra aller souvent d'un point A à un point B, voilà. Des zones de jeu se dévoilant en fonction de votre matériel, mais en y réfléchissant, l'aire n'est pas si grande que cela. Pourtant on prendra plaisir à observer cette nature, ces paysages magnifiques. La durée de vie ne me semble pas immense, 5-7 heures je crois, peut-être plus si on contemple le paysage, pour 10€ ça va. Au final c'est difficile d'argumenter sans révéler la fin, sachez juste que la narration est nickel, et que l'émotion est forte en fin de jeu. J'estime qu'il est à faire, même si je n'ai pas surkiffé non plus, c'est un bon jeu. Si vous aimez les jeux narratifs, vous adorerez cette histoire, racontée simplement mais étant efficace. À faire je pense.

@+

Réparation.Réparation.
Réparation.Réparation.

Réparation.

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