Battlefield 3

Le jeu.

Et on repart encore dans une chronique galère, j'ai un mauvais souvenir de Battlefield 4, où j'avais dû recommencer pas mal de fois, et je n'avais pas trop aimé. Ici, je n'ai point fait l'erreur de vouloir faire mon joueur balèze, directe en mode facile, et malgré ça, comment j'ai galéré. Oui, tu peux rire Kévin (ou Kévina), oui, je suis une grosse bouse aux FPS, je sais, d'autant plus que je pète un gros câble à chaque fois que l'on me tire dessus, genre "c'est qui le con qui me tire dessus" ou "c'est qui l'enfoiré qui m'a buté, c'est pas gentil". Ah, et dans la logique implacable que j'ai, je fais Battlefield 3 après le 4, ne vous moquez pas, EA a bien sorti Battlefield 1 après les 3 et 4 donc poupougne. Oui, EA a une bonne excuse, contrairement à moi, mais mince quoi. Ah, j'ai fait le 4 sur XBOXOne et celui ci sur 360, et si graphiquement ça ne fait pas trop bobo aux yeux, putain que ça rame. Les pros du gaming diront le framerate baisse, ou une merde pompeuse dans le genre. Moi je trouve que ça rame, mais pas avec des pagaies ou des rames, non, avec les mains, c'est encore plus lent. Mais nous y reviendrons, et vous verrez que j'ai abusé. Petite vidéo.

Vidéo de GameSpot.

Après avoir délaissé le chiffrage classique à travers deux épisodes spin off de mauvaise compagnie, ou Bad Company plutôt, EA et DICE reviennent pour contrer les puceaux fans de KallOf. Contrer ? Non, ils veulent ce public plutôt, pardon. Ouaip, vous savez, ceux qui n'ont pas de poils et qui veulent faire mumuse à la guerre. Si j'avais accroché à l'humour décalé et l'équipe de rebus de Battlefield : Bad Company, ici aussi on peut dire que l'on interprète des rebus. On va naviguer entre bidule, Dima le russe, des pilotes de chasse, et euh, je crois que c'est tout. Le personnage principal, bidule donc, oui, j'ai paumé son nom, mais il ne ressemble à rien, se retrouve à prendre un métro en marche façon John McClane, et après une séquence riche en émotion (que l'on revivra à la fin du jeu....) on fait un léger bond dans le passé, et on retrouve bidule interrogé par des monsieur, je ne sais pas si ils sont du FBI ou non, on reconnaîtra le garde du corps gentil de la série 24 heures chrono, je n'ai pas son nom, pardon. Et voilà la ligne rouge narrative, machin va expliquer comment on en est arrivé là, sans que l'on comprenne quoique ce soit, l'histoire se dévoilant au fur et à mesure de l'interrogatoire. Y'a un moment Paris déguste sévère, j'ai même été un peu, pas choqué, mais gêné par le niveau à Paris, mitrailler à tout va quand on connait les évènements qui interviendront après (en vrai quoi), ça me gêne un peu. Oui, alors que mitrailler ou pourchasser un mec dans le métro de New York je m'en fous un peu, que voulez-vous, je suis un connard de français, sauf qu'à New York la bombe nucléaire elle n'explose pas, enculé de ricains qui ont voulu faire dans le grandiose avec une bombe nucléaire russe qui explose en plein Paris. Ils n'ont pas choisi Londres ou Beyrouth, non, Paris, de comme par hasard. Mais je m'égare en plus de vous avoir un peu méchamment spoiler la gueule.

On s'aperçoit vite que votre personnage est un paria, il n'est pas aimé par les interviewer, alors que normalement c'est gentil un interviewer, non ? On comprendra tout ceci vers la fin bien sûr, et pour le coup, même si le scénario peut s'avérer prévisible, il m'a bien surpris, avec ses phases en avion de chasse (pratique pour faire caca) ou en tank (pratique pour t'enc... quoi ?). Niveaux assez courts mais offrant de bonnes sensation, tu m'étonnes, après un caca une bite au c... mais euh.... désolé. De plus le fait de permuter entre personnages c'est marrant, on incarnera un marine, bidule ou Dima. Marrant, je n'ai retenu que Dima en nom. Et donc tout se recoupera, notamment dans la mission Kallof, non, Kaffarov pardon, assez intense et sympathique. Non, sincèrement, au niveau du scénario je le trouve sympa, bon, c'est un FPS qui cherche à faire dans le grandiose, mais on ne se retrouve pas à aller buter du russe ou du chinois, ni même du barbu, enfin si, mais avec un truc sympa sur la fin, expliquant pourquoi le "héros" est considéré comme un rebelle (sans les cheveux longs).

Menu et introduction.

Je n'ai pas essayé le mode multijoueur, vu comme je suis un caca, mieux vaut éviter. Mais sinon ça répond bien manette en main, sauf quant y'a trop de truc à l'écran, ça saccade, quand on poursuit le vrai méchant dans les égouts, putain, ça rameuh méchamment. D'ailleurs, comme un con, quand je suis sorti par la bouche d'égout j'ai lâché un Cowabunga, un peu débile, mais ça m'a fait rire comme un con que je suis. On rigole d'un rien par chez moi.

Musicalement parlant, je vais me calmer, et dire que ce n'est pas à mon goût. Foutre en l'air avec des piou piou électronique un thème aussi puissant que celui de Battlfefield, il fallait oser, ils l'ont fait. Oui ça apporte de la puissance au titre, mais où est l'émotion de l'interprétation symphonique de Bad Company ????? Euh, le reste des musiques, je n'ai pas fait attention, donc je m'en moque. Les bruitages nous font sentir dans une bulle, et intensifient l'action. Par contre la VF avec ce décalage, ça le fait pas, mais pas du tout.

Niveau graphisme, hormis ces saccades, c'est très beau, même impressionnant pour de la 360, j'ai toujours un problème avec les modélisations des voitures, mais sinon ça le fait, quand on brise des vitres, les jeux de lumières, nope, rien à redire. Par contre pas moyen de se créer un chemin à travers les murs comme Bad Company. Les environnements sont variés, et si Paris n'est pas parfaite, on peut se croire dans la capitale des bouffeurs de fromages sans problème. Je ne connais pas New York pour juger, surtout que l'on traverse Time Square en train de tirer sur une voiture, bizarrement scène ne m'ayant pas gêné du tout, alors que c'est abusé et peut choquer des gens.

Je lis sur le dos de la boîte que le moteur Frostbite 2 (qui ne veut pas dire frotte bite bande de cons) offre un niveau de destruction ahurissant. Ah. Euh, je n'ai rien constaté, donc excusez-moi d'être con mais votre phrase me paraît abusée. Après peut-être en multijoueur ? Comme pour les environnements gigantesques.... non mais vous abusez, d'ailleurs dans sa dernière mission le jeu assume pleinement être un couloir, on ne peut pas dire mieux, c'est un couloir, voilà. Le métro et la poursuite dans New York le prouve. Passons.

Mise en jambe dans un train.

Et encore, je n'ai pas parlé des QTE qui interviennent, ni de ces moments où tu meurs sans savoir d'où ou pourquoi. Je ne jugerai pas l'IA, vu que mon intelligence naturelle n'est pas très élevée et que j'ai joué en facile. Disons que j'ai moins souffert ici que sur Battlefield 4. Même si par moment le jeu d'acteur (etle doublage VF) est hilarant, je trouve la construction du scénario pas mauvaise du tout, il y a de la surprise, et même si je n'ai pas bien compris la scène finale, j'en ressors avec une bonne expérience, me donnant envie de jouer au 4... ce que j'ai déjà fait... je suis con parfois. Le jeu en lui-même est sympa, beau, parfois ridicule mais compense par de l'action et un scénario qui se dévoile doucement, et pas trop mal mené. Bon, ça reste un FPS de guerre débile, mais que je trouve supérieur à Battlefield 4 ou Medal of honor (désolé les Kallofeurs, j'ai pas encore fait de Call of Duty), mais qui reste inférieur à l'impression d'espace et de destruction offert par le premier Battlefield : Bad Company, qui en plus ajoute de l'humour et qui malgré une VF moyenne reste super agréable. Donc les fans de FPS aimeront, les pacifistes détesteront, et les gens cherchant un jeu sur lequel passer 7-8 heures sympa (comme moi) apprécieront l'expérience même si ils l'oublieront vite. Disons que si vous n'avez pas de masse de jeux à faire et que vous le trouvez pour 5€, oui c'est un bon jeu. J'ai aimé, sans adorer. Comment vous dire, non, voyez par vous-même si vous aimez les FPS ou non pour le faire, sachant que c'était sympa et que normalement les FPS ne sont pas ma came.

@+

C'est joli (ouais, je ne sais pas quoi dire).