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Cultivons la curiosité

Malcolm - Saison 2

Malcolm - Saison 2

Et oui, à peine huit jours après avoir vu la saison 1, voilà déjà la suite. La faute à un épisode final scindé en deux et offrant un cliffangher soutenable, mais embêtant. Nous l'annonçons de suite, cette nouvelle saison s'achèvera normalement, sans suspense en suspend. On récapitule rapidement. Malcolm vit dans une famille de 4 garçons, dont 3 vivent sous le même toit que leurs parents. Hal est un père insouciant, grand enfant avant tout, alors que Loïs est celle qui fait tenir ce foyer debout, ce d'une poigne de fer. Malcolm s'avère être un petit génie, ou une tête d'ampoule. Ce qui ne l'empêche pas de faire les 400 coups avec son grand frère bagarreur Reese, et le benjamin Dewey, mignon mais capable des pires crasses pour obtenir ce qu'il veut.

Dans la saison 1 nous avons découvert moult personnages, hilarants et attachants. Ici, ce sera l'occasion d'approfondir leurs caractères, mais aussi d'en apprendre plus sur la façon dont s'est fondée cette famille lors d'un épisode final magistral. Petite bande annonce pour le DVD de la saison 2, que j'ai vu en version française de très grande qualité.

Vidéo de Showshank Films

Cette fois-ci ce sont 25 épisodes de 22 minutes que nous allons voir. Une fois la surprise de voir la classe de Malcolm (Frankie Muniz), où il se fera Stevie (Craig Lamar Taylor) comme ami, on se retrouvait face à une série efficace dans son humour. La saison 2 verra une fois de plus les évènements cultes s'enchaîner. Pêle-mêle, il y a ce premier épisode, suite directe de la fin de la première saison, dans lequel Dewey (Erik Per Sullivan) va se retrouver trimballé entre plusieurs personnes, sa babysitter ayant fait un arrêt cardiaque à force de danser sur du ABBA. Il sera même pris en "otage" par un braqueur avec lequel il sympathisera. Une fois de plus, le côté taciturne, calme et amusé de Dewey rendra une situation horrible comique.

Il y a bien entendu Francis (Christopher Kennedy Masterson) et son école militaire. Il sera aussi plus présent à la maison parentale, ce qui le sort un peu du lieu dans lequel nous avions l'habitude de le voir évoluer. Je repense à la fierté de Hal (Bryan Cranston) qui au début ne comprend pas pourquoi son fils n'est pas récompensé, avant de voir que celui-ci ne cesse de défier l'autorité pour le bien être de ses camarades.

Reese (Justin Berfield) trouvera sa voie, dans un épisode surprenant, qui aura un écho plus tard dans la série. Romain Douilly assure ici son dernier doublage de ce personnage avant d'être remplacé par le très connu Ronald Reignoux. Je ne sais plus si ça choque ou non au début, mais connaissant les qualités de ce dernier, Douilly sera malheureusement vite oublié, alors qu'il assure parfaitement ici. Mon doubleur préféré reste Yann Peyroux (Dewey), absolument parfait. D'ailleurs, pour Dewey, c'est ici que l'on verra le fameux "toi tu meurs, toi tu vis", avec un épisode dans lequel on verra un hommage aux Kaiju Eiga, film de monstres Japonais détruisant des villes.

Il y a encore beaucoup à dire sur Dewey, qui est, je pense, mon personnage préféré. Le coup de la jeune (et belle) babysitter est à se tordre de rire. Poupi poupidou. Craig (David Anthony Higgins), le collègue (et qui est amoureux) de Loïs, aura aussi plus de place. Avec son côté pervers à mater les vidéosurveillances de jeunes femmes, qui résoudra le mystère concernant le fait que Loïs est certaine de ne pas avoir vu la voiture, alors que tout est contre elle. Loïs (Jane Kaczmarek) reste dans son rôle de mère chargée de faire tenir son foyer debout malgré la stupidité de tous les garçons, aussi bien sous son toit (Hal, Reese, Malcolm et Dewey) qu'en dehors de chez elle (Craig et Francis). Elle est la femme forte, et Jane Kaczmarek est parfaite dans ce rôle.

On notera un épisode 20 brillant du début à la fin. Alors que Dewey est puni, il doit rester avec un de ses deux parents à la maison tandis que ses frères iront avec l'autre parent au bowling. Ici la narration se scinde en deux pour nous montrer les deux possibilités, qui se rejoignent en fin d'épisode. Parfois l'écran se scinde en deux pour faire le parallèle, mais on pivote plutôt entre les deux options. Un épisode brillamment réalisé et qui vous marquera.

Il y a aussi cet épisode où Hal démissionnera, ou alors celui qui verra les parents de Loïs débarquer sans prévenir du Canada. Bon, évidemment, le héros reste Malcolm, et il lui en arrivera des choses. Comme le fait qu'il va tomber amoureux d'une nouvelle tête d'ampoule, et constater que ça n'est pas aisé de plaire aux filles. Ou alors quand Francis mettra Reese et lui au défi de le servir afin de l'accompagner à un match de catch. Avec une chute particulièrement drôle. Il y a aussi cette volonté d'aller à la fête foraine, avec le bon plan de Stevie. Ou alors quand il va devoir affronter sa peur de l'hôpital pour une appendicite qui gonfle. Les deux derniers épisodes que je viens de citer (respectivement le 23 et le 17) sont par moment assez proches du film d'horreur même. Il y a aussi celui des chauve-souris qui est proche de l'horreur, avec même une ambiance série B hilarante.

En fait, je suis en train de vous en révéler beaucoup trop. Cette série est juste excellente. On se marre bien. Puis je ne l'avais pas précisé dans ma chronique de la saison 1, mais le fait que Malcolm brise le quatrième mur fréquemment implique plus la téléspectatrice et le téléspectateur. Une excellente idée qui fait de nous un membre de la famille. Les colères de Loïs, les réactions paniquées de Hal, le côté tranquille de Francis, gros muscle de Reese, mignon de Dewey ou l'intelligence de Malcolm (ce qui ne l'empêche pas de se faire piéger par ses frères) font que l'on s'attache à tout le monde. Dire que Francis est encore à l'école militaire pour une saison, qu'il ne connaitra Piama que dans la future saison, au temps vous dire que nous encore loin d'avoir tout découvert.

Sur la lancée de la première saison, nous ne sommes pas perdu.e.s ici. On retrouve tous les personnages, et ils sont toujours aussi agréables à suivre. Frankie Muniz fait quand même moins "gamin" qu'au tout début du show. Il fait plus ado et ceci correspond mieux au personnage je trouve. Une série toujours aussi drôle et bien conçue. Qui se paye le luxe d'offrir des épisodes mémorables, notamment celui du bowling, bluffant. À voir et revoir avec bonheur. J'adore.

@+

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