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Cultivons la curiosité

City Hunter : Tomes 31 & 32

City Hunter : Tomes 31 & 32

Tout ce qui a débuté doit finir. C'est sur cette idée que les frères/sœurs Wachowski avaient sorti "Matrix : Revolution". Idée, car je n'ai plus le terme exact. Et alors que sur Ashou nous avons vu la fin de la série TV animée "City Hunter" en juin 2017, je me rends compte que je n'ai pas encore chroniqué les OAV qui mettent réellement fin à la partie animée des aventures de Ryo Saeba et Kaori Makimura. Mais peu importe, car après avoir vu la fin du manga "Dragon Ball" le mois dernier, en édition "perfect", voici la fin du manga de HOJO Tsukasa en édition "de Luxe". Une lecture débutée en mai 2016 pour ma part, rappelez-vous.

J'ai souvent mis en parallèle les œuvres de TORIYAMA et HOJO. Pourtant, la première est destinée à un public d'enfant ou d'adolescent, masculins mais les filles peuvent aussi le lire. Pour le manga dont nous voyons aujourd'hui la fin, ce sont plus les grands adolescents ou adultes qui sont visés. Par le côté graveleux et sexué de certains gags. La faute à un personnage principal pervers qui ne pense qu'à son mokkori (bruit que fait son bas ventre en se dressant), frôlant le viol par moment. Ryo verra pourtant Kaori lui remettre les pieds sur terre à l'aide de sa célèbre massue de 100t.

Seulement, dans les deux derniers tomes, nous avons vu que l'ambiance était beaucoup plus sérieuse. Et c'est là que HOJO est fort. Arriver en deux cases à changer l'ambiance de son histoire. Passant d'un gag plus ou moins drôle, à une fusillade hyper classe, dans laquelle ses personnages se révèlent être des machines à tuer. Le début du tome 31 clôt le face-à-face terrifiant, qui avait laissé lectrices et lecteurs en suspens à la fin du tome 30. Une fin d'histoire qui ne marque pas la fin du manga. En effet, après une scène de folie, et surtout, enfin, ce que nous attendons depuis une éternité, deux personnages qui avouent leurs sentiments l'un pour l'autre, sur fond de bateau en feu soit dit en passant, on se retrouve face à une histoire que l'on pense classique.

Sachez qu'après la conclusion du récit puissant entamé dans le tome précédent, il reste 3 histoires. Dont celle de ce second City Hunter qui pique le boulot du vrai nettoyeur de Shinjuku. Son identité est sympathique. Tout comme la future cliente. Après un putain de passage scatophile absolument débile, où j'ai cru que HOJO avait pété un câble tant c'est nul, débile et absolument pas drôle. Après ce passage, pas vraiment scatophile, mais vous verrez, on tombe sur une histoire haletante, avec les sempiternelles matages de vestiaires, et pire, tentative de viol. Argh, le pire étant qu'ici le duo frôle le double viol, c'est assez gore je trouve. Mais le pire du pire étant que Kaori semble heureuse que Ryo ait inconsciemment cherché à déclencher l'alarme. Sérieux ?

Hormis ces faux pas, entre la fissure anale de Ryo et ce double viol, le reste est très bon, dans ce que nous offre habituellement HOJO. Sauf que là le scénario est un peu plus complexe, avec de fausses pistes et un double twist qui surprendra tout le monde (non, ils ne sont pas coupe faim...). On retrouve des pages colorées, spécifiques à la version "de Luxe" de chez Panini Manga, qui restent à tomber. Le dessin de HOJO et ses assistants est déjà somptueux en noir et blanc, mais mis en couleur, je ne vous raconte pas.

Avant d'aborder l'ultime mission de City Hunter, parlons de la mise en scène. Que dire. Je n'ai pas les superlatifs nécessaires pour exprimer ce que je ressens en voyant ça. Comment c'est hyper méga beau et kiffant. Exceptionnel. La scène de la course-poursuite où Kaori devine ce que va faire Ryo, putain de frisson de zut de flûte comment c'est hyper kiffant. Comment ne pas tomber en amour devant ce dessin, ces émotions retranscrites, cette action, cette perfection ?

Pardon, mais c'était trop bon. Tout comme l'ultime histoire, riche en rebondissement, et surtout blindée d'émotion. On imagine aisément "Footsteps in the night" résonner devant le carnage qu'accomplissent Umibozû et Ryo. Ici aussi c'est parfait. Et cette fin, riche en émotion, un peu trop parfaite, mais justement si parfaite. Les ultimes planches sont muettes, elles vous feront rire et pleurer de joie. La double page où l'on voit Ryo et Kaori avec les lumières de la ville en fond, et les remerciements de HOJO à ses assistants, sa famille et autres personnes, c'est juste sublime.

Quand on connaît la "fausse" suite "Angel Heart", cette fin est encore plus délicieuse, plus savoureuse, plus belle, mais aussi presque triste. Je vous invite à lire le pitch de ce manga pour comprendre en quoi on ressent tout ceci. D'ailleurs voilà une idée de futur manga à faire pour le coup. Même si "City Hunter Rebirth" vient de sortir récemment. Un peu comme pour "Dragon Ball Super", ce n'est plus l'auteur original aux manettes, ce qui m'effraie en peu, mais je lirai le tome 1 sous peu. Ou alors j'essaierai de trouver les "Cat's Eyes". Enfin bon, restez attentives et attentifs pour savoir quel sera mon choix.

En attendant, malgré un  passage inutilement drôle, qui n'est pas drôle d'ailleurs, ces deux tomes concluent parfaitement la saga. Dire que le premier chapitre est sorti en 1985, tandis que le dernier date de 1991. Et pourtant, ça reste une œuvre à découvrir. Si vous arrivez à passer outre le comportement pervers gerbant de Ryo, vous allez adorer. Les histoires sont bien rythmées, sublimes au niveau du dessin, les personnages sont attachants, bref, un manga à découvrir de toute urgence, mais à ne pas mettre entre toutes les mains malgré tout. À cause de passages voyant des connotations sexuelles un peu trop appuyées. On débute par "Dragon Ball" et on enchaîne par "City Hunter", c'est parfait ainsi. Superbe, encore plus puissant que la version animée j'ai trouvé. J'ai adoré et vous le conseille donc.

@+

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