Destruction Derby

Destruction Derby sur Playstation.

Sorti en 1995 sur la toute nouvelle console de Sony, Destruction Derby est un jeu ayant aidé à la renommée de la Playstation, édité par la chouette Psygnosis, ultra présent sur la première Play, cet éditeur a marqué plus d'un(e) joueur(se). Le studio de dév est Reflections Software, des grands bretons particulièrement talentueux.

De plus, profitant de la puissance de la console de Sony, affichant la 3D, mais aussi visant un public plus adulte, je ne sais pas comment ni pourquoi, mais un jeu de stock car vit le jour. Avec des effets de tôles froissées impressionnant, même encore aujourd'hui, euh, non là c'est ma nostalgie à deux balles qui parle, excusez là elle ne sait pas se tenir, mais ça reste fluide et pas trop moche. Désolé, j'arrive pas à trouver ce jeu moche tant j'ai d'excellents souvenirs dessus, je vous laisse juger avec les photos et la vidéo suivante.

Vidéo de NutsGum.

Ah cet écran Loading, sur fond de métal, ou fond métallique plutôt, sinon on peut croire que musicalement c'est du Metal, façon lourde, ouais, du heavy metal quoi. Non non non, années, 90, la techno et autre musique électronique envahit notre quotidien, et là, que dire, la bande son est sublime à mes oreilles, j'aime, j'adore, je surkiffe, de la bonne techno (ouais ça existe), rythmée (mais moins que WipEout), et se prêtant bien au jeu. Elles ne vous gonfleront pas, pire, si vous avez la version physique du jeu (il est dispo sur le SEN), un petit tour dans votre platine CD et on évite la première piste, et là, la bande son s'offre à vous, un régal. Enfin su vous avez encore une platine CD bien entendu.

Ce jeu m'a marqué, pourquoi? Autant Ridge Racer est le premier jeu de la PlayStation, mais je l'ai pas euh directement, le 1er mars 1996 (c'est précis), j'ai décidé de lâcher Nintendo qui tardait trop pour sortir sa 64 bits, et cédait aux sirènes de Sony après 3 consoles chez la firme de Kyoto (NES, GameBoy et Super Nintendo), et je me revois bavant devant le test de Player One sur Destruction Derby, il me le fallait. Ce sera la killer app (le jeu faisant acheter une console) pour moi. Le seul jeu que j'aurai pendant quelques temps d'ailleurs. Mais quel jeu, quelle baffe dans ma gueule, quelle jouabilité, quel son qui envahi mes oreilles, quel fuuuuun.

Et oui, le Link mode (jamais essayé) et l'écran de sélection.

La tristesse était de ne pouvoir y jouer à 2, enfin si, mais il fallait un grand salon, avec 2 télés, 2 consoles, 2 jeux et le fameux câble Link, aucun lien de parenté avec l'elfe vert de Nintendo, autant aujourd'hui beaucoup de foyers ont plusieurs écrans, autant en 1995 c'était des trucs de riches.

Plusieurs mode de jeux existent, le Destruction Derby consistant à être dans une arène circulaire, et défoncer les adversaires en heurtant correctement leurs véhicules, afin de leurs faire faire des 360° par exemple, on gagne des points, et à la fin on regarde qui à la plus grosse le plus grand nombre de points. Le mode classique où il faut juste finir devant les autres, le mode sur lequel on est aussi sur un circuit, mais là il faut mettre des points de la même façon que dans l'arène ronde et enfin un mode championnat mélangeant tout ça, sous forme de division à franchir, il est particulièrement sympa et permet une montée progressive de la difficulté.

Il n'existe que 3 véhicules, ayant leurs propres comportements, ils se choisissent en fonction de votre connaissance du jeu, sachant que le véhicule pro est plus difficile à contrôler.

Choix des véhicules, et je prendrai un 360 SVP!

Si aujourd'hui le nombres de véhicules et de circuit fait exploser de rire, il reste assez de territoire pour se marrer, et c'est ce qui compte au final je trouve, bizarrement, ce plaisir de péter de la tôle, je ne le retrouverai que dans un autre jeu, Colin Mc Rae Rally, mais je reparlerai de ce jeu, ne vous inquiétez pas. L'épisode 2 des DD (à ne pas aller gratter, attention!), sera pour moi moins bon, j'expliquerai pourquoi dans une prochaine chronique. Pas même le mode rachitique Destruction Derby du pourtant sympa GRID ne me contentera.

Ouais, bon, je pense avoir parler d'un peu tout. J'ai bavé devant les photos de ce jeu pendant un moment, je l'ai attendu, et la claque qu'il m'a mis était à la hauteur de l'attente, j'en ai perdu des dents avec plaisir. Forcément le premier jeu auquel on joue sur sa console toute neuve vous marque, pour moi celui-ci fût le plus marquant je pense, mais Resident Evil rebirth du GameCube n'est pas loin derrière, et ce n'est pas le pitoyable Shaun White's snowboarding que j'avais acheté sur PS2 faute de mieux qui viendra bouleverser tout ça. Mais je m'égare. Concluons après 2 belles photos ^^.

Y'a des cadavres!

Un jeu au contenu faible, certes, mais qui pourtant vous assurera des heures et des heures de jouissance, après tout notre âme d'enfant n'aime-t-elle pas quand ça pète de partout? Les bruitages étant particulièrement bon, la zic entraînante, la jouabilité sympa, les circuits en 8 vous assurant de bon moment de frisson lors du passage de l'intersection, que dire, il ne lui manque qu'un mode 2 joueurs ne nécessitant pas une installation de folie pour atteindre un monument de plaisir. Ce jeu est juste un indispensable sur PlayStation, et même encore aujourd'hui je lui trouve un charme certain, en gros j'adore!

@+

Les replays sont sympa!

Intersection!

Merde, c'est par où qu'on va déjà?

Meuh non j'ai pas pété ma caisse, noooooooon!!!