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Cultivons la curiosité

Grand Theft Auto IV (GTA IV et ses DLC)

Grand Theft Auto IV sur XBOX 360.

Grand Theft Auto IV sur XBOX 360.

Bibi (votre serviteur donc) ne fait rien comme les autres, après avoir enfin fini un GTA dans ma petite vie (c'était le V, remember), et surtout après avoir délaissé cette petite bombe qu'est le IV pendant, pfiou, environ 6 ans (véridique!), me voilà à avoir fini mon second GTA. Trailer.

Trailer de GTA IV, vidéo de Alec Le Vannais.

Voilà un trailer qui m'aura fait bavé, dans un faux New York, Liberty City, on se retrouve à incarner Niko Bellic, un ressortissant, ou immigré, venant d'Europe de l'est, fuyant la guerre qui l'a marqué à jamais, Niko pense venir vivre le rêve américain en emménageant chez son cousin Roman, erreur, il se retrouve à rencontrer pleins de personnages ultra travaillés, mais n'ayant pas les mains propre.

Allez, je ne vous la fait pas, c'est un GTA, on peut tout faire. Développé par Rockstar North et édité par Rockstar Games, la beauté graphique épate. La claque graphique vis à vis de San Andreas est flagrante, avec un photo réalisme digne d'un The Getaway, mais en HD quoi ^^.

Déjà beaucoup de gens ont râlé parce que le personnage n'était pas personnalisable à souhait, tout juste on peut lui changer ses fringues et chaussures, et c'est tout, pas de coiffure extravagante, pas d'embonpoint ou de montagne de muscle contrairement au dernier épisode de la génération précédente de console. Pas non plus de chasse à l'immobilier comme GTA Vice City pouvait nous offrir. Pire, la carte a diminué vis vis de ces 2 épisodes sus-mentionnés. Tout ça pour rendre le jeu beau? Bizarre.

Que nenni Maurice Lucien ou Marcel, j'ignore ton prénom, hein? Jeanine, pardon. En fait le talent de Rockstar est d'arriver à nous faire oublié toutes ces features de merde qui ont fait le succès de GTA pourtant, on perd en liberté ce que le récit gagne en narration, et là, on frôle la perfection. Difficile de s'identifier à un immigré Serbe (je ne suis pas sûr, je dis ça au pif)? C'est sans compter sur le travail sublime des auteurs au niveau du caractère de Niko, mais aussi des autres personnages. Contrairement à un Trevor qui est dans GTA V pour cautionner le côté trash, pour dédouané le joueur des actes horribles plutôt, là chaque actes vous impose une réflexion, voir vous choquera. Un truc con, mais le bruit que fait un piéton que vous renversez est tout bonnement horrible de véracité. Du coup le joueur prend conscience de l'horreur dans laquelle est Niko, quand il faut choisir d'abattre à bout portant un homme, une des premières scènes très choquante du jeu.

On s'attache donc à Niko, et quand au bout d'une grosse quarantaine d'heure, il vous faut faire un choix drastique qui influera la fin (systématiquement tragique) du jeu, c'est avec regret que vous le laissé à Liberty City, on s'attache très vite à se personnage, et pire, contrairement au V, les personnages secondaires sont excellents, pas si clichés que ça, et possèdent évidemment leurs propre caractères. Le choix final vous marquera à jamais. Ayant la soluce, j'ai fait une sauvegarde avant de faire ce choix, histoire de voir les 2 fins, bah dans les 2 cas c'est très émouvant et choquant.

Les missions sont assez variés pour ne pas s'ennuyer, on peut tout piloter, voiture, hélico, bateau, moto, comme d'hab'. On ira à Amnu nation pour des armes, au fast food ou autre vendeur ambulant pour régénéré de la vie, oui, ce n'est pas "je me couvre et recouvre de l'énergie", là il faut gérer sa barre de vie à l'ancienne, ce qui rend le jeu un peu plus difficile que son petit frère, la "dévolution" du jeux vidéo quoi, merci bien. Pardon, je m'égare.

En plus, pour ne pas quitter trop vite cette sublime ville de Liberty City (que sa petite taille permet de connaître facilement, et dont une grosse partie des quartiers sont utiles au scénar', contrairement au V), 2 add on furent sortis. Le tout est dispo sur la version complète de GTA IV, dispo pas trop chère en plus, et du coup on se retrouve avec 3 personnages différents jouable, pas en simultanée, mais quand même, vous voyez où je veux en venir. Ah, oui, j'ai des photos au fait.

En voiture Simone et à la claire fontaine.En voiture Simone et à la claire fontaine.

En voiture Simone et à la claire fontaine.

J'avais acheté et téléchargé the Lost and damned lors de sa sortie, sans jamais y avoir joué, c'est con, mais c'est ainsi. Nous voilà transporté dans l'univers des gangs de motards, une fois de plus avec un personnage attachant, Johnny devant s'efforcer de maintenir à flots les Lost malgré un chef taré qui vient de sortir de taule. Bien sympa, cet add on nous offre beaucoup de passage à motos, et des zics rock, voir heavy pas dégueux, d'environ 8 heures, j'ai bien aimé replonger dans LC, d'autant que l'on y croise un certain Niko Bellic par moment ^^. Ceci dit, pour le coup on atterrit sur du cliché, drogue, bécane et belles pépés. Malgré tout ça passe, et on voit une autre facette de la ville.

Passons à l'extension la plus enthousiasmante j'estime, The ballad of gay Tony nous plonge dans le monde des boîtes de nuits, gay et hétéros, absolument hilarant, avec son personnage me rappelant Franklin, Luis, issu d'un gang latino, il est homme de main de Tony Price, le plus grand gérant de discothèque de LC. Addict aux drogues, assez faible, il compte énormément sur son associé Luis. À vous de gérer le patron tout le temps défoncé, d'ailleurs Luis fera pas mal de commentaire sur l'état de Tony, s'inquiétant pour sa santé. Tombeur de fille, Luis possède une grande répartie, et devra gérer son boss, sa mère, son ancien crew et les russes, les italiens... pfiou. Là aussi nous croiserons à plusieurs reprise Niko, notamment pour l'histoire des diamants. Mais surtout, TBoGT possède le personnage secondaire le plus attachant et con que je n'ai jamais vu dans un JV, Yusuf. Fils d'un émissaire arabe richissime, sa débilité, sa spontanéité, son désir de toujours posséder plus de chose (sérieux, un métro?), surtout son aide précieuse dans les missions finales, en font un allié de poids. Il ira même jusqu'à se taper la honte devant son père, en slip ^^. Bref d'excellents moment qui vous marqueront à jamais. L'escalade d'un building en poursuivant un traître vous scotchera, sa chute vous choquera d'autant plus. Le saut en parachute étant pas mal important dans cette extension, c'est maniable et bien sympa, ça diversifie encore plus les missions.

Un hélico de la police et le hall d'un de vos appartements ^^.Un hélico de la police et le hall d'un de vos appartements ^^.

Un hélico de la police et le hall d'un de vos appartements ^^.

Je reviens un court instant sur The Lost and Damned, avec ce politicien qui se retrouve nu comme un ver et dont la réalisation nous cache sa partie la plus intime pour mieux nous l'exposer en fin de dialogue, prévisible, ce passage n'en reste pas moins surprenant et marquant.

Alors, niveau stat, avec 43 heures pour GTA IV, 8h30 pour chacune de ses extensions, nous avons là un jeu vous proposant 3 aventures différentes, avec 3 personnages différents se croisant, vous offrant 60 heures de jeu, mal réparties, mais assez pour s'attacher à chacun des personnages, et donc se calquant sur GTA V, enfin l'inverse plutôt, mais bon, je les ai fait dans l'autre sens ^^.

Avec ses personnages ultra travaillé, sa durée de vie immense, et surtout son histoire prenante, choquante et surprenante, GTA IV avec ses extensions est une pure réussite à mes yeux, plsu que le 5è opus qui n'était pas dégueu pourtant. Le côté plus petit de l'air de jeu permet de se concentrer sur le principal, les personnages et l'histoire, un jeu à avoir fait, mais qui peut choquer, indispensable et moins cher que le V ^^.

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