Cultivons la curiosité
Adaptation du livre du même nom de Orson Scott Card, ce film est réalisé par Gavin Hood, il est sorti en 2013 et compte dans son cast Harisson Ford ou Abigail Breslin. C'est en fait l'histoire d'Ender, un jeune ado ayant pour vrai nom Andrew Wiggin. Un peu à la façon d'un Starship Troopers, de méchants pas gentils pas terriens ont attaqué notre belle planète, l'effet de surprise fût tel, que de nombreuses pertes furent constatées et l'humanité ne dû sont salut qu'à un courageux pilote d'avion qui, à l'instar de l'alcoolique dans Independence Day, par son sacrifice annihila le gros des troupes « Doryphores » en faisant exploser le vaisseau de la reine avec son avion. Dès lors l'humanité s'apprête à riposter. Comme les enfants sont plus réceptifs, ou apprennent mieux, l'armée, enfin l'espèce d'armée, j'ai plus le nom, cherche et forme de la jeunesse, afin de mener une future mission visant à empêcher un autre fiasco. C'est à travers un jeu vidéo que les enfants ou jeunes ados sont formés, et Ender semble être le chosen one, le bon, malgré les échecs de son frère trop violent et de sa sœur trop fille... gentille pardon. Andrew possède la gentillesse, la capacité d'empathie de sa sœur en ayant l'agressivité de son frère, le mélange idéal pour en faire un meneur. Mais regardons la bande annonce.
Bande annonce VOST, vidéo de Les cinémas Gaumont Pathé.
J'ai donc vu ce film en VOST, et il est surprenant de voir ces enfants devenir des soldats, le personnage d'Ender est le plus sympa à suivre, on verra sa lutte pour imposer ses idées, mais aussi son ascension dans cette armée. Nous verrons aussi son côté stratège, impressionnant, avec une capacité de réflexion et d'impro impressionnante.
Mêlant science fiction, film de guerre, on retrouve beaucoup, mais beaucoup d'Independence Day et Starship Troopers, l'inspiration est là. Entre les nuées d'ennemis que les enfants ne cessent d'analyser afin d'être prêts, la méthode employée par Mazer Rackham est trop pompée sur le film d'Emmerich. Le pire étant que l'on nous fait passer ça pour une stratégie ultra intelligente, sauf que l'on apprendra que ce sera du pif en fait, ah bravo quoi. On voit tout le côté malin de Ender avec la scène de la douche (rien de dégueu hein?), mais le fait qu'il mette l'eau chaude, qu'il se savonne le bras pour empêcher son adversaire de s'en saisir correctement, dans cette scène très bien conçue, seul la fin est complétement conne, mais bon, dans le film ça passe.
Ah, pourquoi Starship Troopers ? L'idée d'appeler les aliens les « doryphores » insectes voulant bouffer nos patates (et accessoirement surnom amical des touristes dans le nord de la Lozère ^^), la reine aussi, et surtout la volonté d'aller leur péter la gueule. Trop de points font penser à l'œuvre de Verhoeven.
Niveau effets spéciaux c'est sympa, bon il n'y pas des masses de batailles non plus, et le « jeu vidéo » est bien conçu. Après en terme de réalisation, bah je ne suis pas un expert, disons que j'ai pigé en gros ce qu'il se passait à l'écran, donc c'est lisible, sauf pour les batailles en apesanteur (pas la chanson de Caliméro Calogero pardon) entre sections, un peu bordéliques je trouve. En plus tout le monde doit se levers à 3h00, mais les Salamandres et les autres cons (j'ai bouffé leur nom) sont déjà là pour accueillir les Dragons, logique. Oui, c'est au niveau du scénario qu'il subsiste plusieurs points noirs, comment éliminer un perso détestable en la personne de Bonzo, bim, on le fait défoncer par le héros dans la douche. Surtout le twist final, celui de la dernière bataille avant de passer aux choses sérieuses, est tellement, mais tellement téléphoné que même avec un Nokia 3210 on le capte du fin fond de la Lozère.... c'est dire, voir venir à ce point un twist qui veut trouer les fions, c'est honteux.... mwarf, je fais mon rebelle à deux balles pardon. Surtout après la première révélation, le vrai du vrai de la première bataille, pfffff, bon, je ne l'ai pas vu venir, mais je pense que c'est tellement merdique que ça nous permet de deviner la bataille finale.
La fin, parlons en, bâclée comme pas permis, le coup du « je deviens amiral est peux faire ce que je veux », sans compter l'explication et la remise sur pied de Ender en un rien de temps, entre la bataille finale et le générique de fin, le film tente de se clore en 5-6 minutes alors qu'il aurait peut être mieux valu approfondir un peu plus je trouve, dommage car le personnage d'Ender est ultra attachant, possède des réactions logiques, en venant à détester cette armée pour de bien bonne raison, seulement la fin expédiée trop vite n'aide pas à sortir du film content ou satisfait, une sorte d'inachevé quoi.
Quoi vous dire, je n'ai pas aimé, je n'ai pas détesté, Ender nous faisant ressentir une belle empathie, on s'attache à lui, donc on suit son histoire, mais sinon, pour le reste, ce n'est pas terrible terrible, tout juste vous divertira-t-il pendant 1h50, qui, finalement passent vite, ce qui est gage d'un bon film en fait. Si vous haïssez la SF, pas la peine de vous infliger ce film, vous autres, bah vous passerez 1h50 sympa, mais sans plus, un film qui ne restera pas dans vos mémoires, mais qui peut se voir un soir où l'on s'emmerde et que la téloche ne propose que ça, pas la peine de vous dire de ne pas dépenser un rond pour ce film, sauf si il est dispo pour 1€ en VOD, ou que des plateformes payantes de streaming vous le propose et que vous avez déjà vu tout le reste de leur catalogue. Moyen bof mais pas ennuyeux donc.
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