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Cultivons la curiosité

Odelay - Beck

Odelay de Beck.

Odelay de Beck.

Devils haircut, vidéo de BeckVEVO.

Woh, mais, mais oui, après avoir indiscutablement connu le succès grâce à Loser, revoilà Beck pour un album prometteur, au titre ma foi bizarre, Odelay, un nom rigolo, qu'internet a bien essayé de m'expliquer en vain. Une création de l'artiste, sorte d'expérimentation, tout comme sa musique sur cet album, la pochette aussi est zarb'. On peut dire que Beck s'éloigne définitivement de la country de ses débuts, et conserve un son bizarre, qui fait presque saigner les oreilles par moment.

Le premier titre, Devil's haircut envoie le pâté d'entrée, la Basse, mais la Basse, montez le son, elle vous transpercera comme le zizi de Rocco, pas un fort rythme, pourtant c'est efficace, et quand la guitare presque saturée débarque, une drôle de sensation nous envahie (arrêtez avec le zizi de Rocco mince), entre l'envie de danser, de répéter le refrain, mais aussi de se boucher les oreilles, un son étonnant, pouvant énerver, mais pourtant s'accordant et passant plutôt bien, la redondance des paroles pourrait ou devrait saouler, mais il n'en ai rien, le final casse les oreilles, et pourtant on aime, l'équilibre parfait, car trop de sons saturés auraient rendus le titre inaudible.

Hotwax, le titre suivant, arrive avec un chant à la limite du rap, un excellent rythme aussi, le son est plus doux, pourtant, il subsiste cette idée d'électronifier mmmwaaahaha, le nouveau mot, de rendre plus électronique un son qui sonne pop avec sa gratte sèche, sa batterie et sa basse présentent. Le tout nous offre une alchimie qui surprend et est même agréable, l'expérimentation sonore dans toute sa splendeur, sans avoir le côté mauvais d'un de ses précédents album, où l'on avait l'impression d'être sous LSD, non, là notre esprit est clair, et nous noterons même la présence impromptue d'un... piano, je l'ai déjà dit, mais voilà l'alchimie parfaite entre instruments classiques et modernes. Le début me fait un peu penser à Barenaked de Jennifer Love Hewitt (en vérité c'est l'inverse).

Arrive Lord only knows, retour d'un son classique, proche de celui des îles, on imagine sans peine les Vahinés et leurs déhanchés, mmmmh, j'ai peut être mis un peu trop de pluriel là, pas grave. On retrouve une mélodie agréable, pas casse oreille pour le coup, et pourtant il reste ce son presque saturé, oui, autant je dis une grosse connerie là, mais je ne suis pas un pro de la musique hein, c'est juste l'impression que cela me donne. Oh, et ne comptez pas sur moi pour vous causer des paroles, je n'ai pas chercher à comprendre, comme 80% des français quant ils écoutent une chanson pas francophone !

The new pollution, on conserve une forte Basse, et ce son si spécial, identifiant Odelay (l'album), mélodie agréable, un mélange des différents instruments s'effectuant à la perfection, que dire, d'autant que la voix douce de Beck reste claire, on entendra un Saxophone, genre, et juste après un synthé, le mélange parfait quoi.

Dereliet, plus calme, à la voix modifiée, oooh, un titre moins intéressant je trouve, plus sur les percussions je trouve, mais presque soporifique même.

Novacane lui aussi est lent, mais pourtant on retrouve la Basse kiki de Rocco, et surtout, une guitare électrique qui vous électrisera, mmwahaha, la blague pas drôle, une fois de plus, on change de genre, voix modifiée, parole râpée comme les carottes (les lapins apprécieront), une fois de plus on sent l'expérimentation niveau sonore, un mélange de tout, et le pire, c'est que ce brouhaha est sympa à écouter, qui l'eut cru ?

Jack-Ass, avec son son (tonton) un peu plus aigüe, non, pas, euh, et flûte de pain, je n'arrive pas à exprimer correctement mon ressenti, sachez que je trouve ce titre bizarre, enfin, plus que les autres, assez lent, idéal pour pioncer, dommage, car j'aime bien la voix, en plus, si je fais des efforts, j'arrive à piger ce qu'il dit, mais là, je n'ai pas envie.

Aaaaaaaah, Where it's at, un titre dont les première note m'offre des images de Cowboy Bebop, KANNO Yoko style quoi, un titre bien cool, fort sympathique, le meilleur de l'album même je dirai, quel pied, en plus il y a une partie avec des claquements de main, qui vous ferra remuer votre corps empli de gras, ces variations de rythme et d'instrument, toujours ce côté je mélange des instru classiques avec du moderne, quel pied, quel titre, écoutez le à tous prix, je vais tâcher de vous trouver le clip.

Minus revient avec un gros son, une Basse à Rocco, et surtout un rythme soutenu par une percussion qui accélère quelque peu votre balancement de droite à gauche, excellent titre aussi, un titre plaisant, plus pêchu (sans aller trop vite non plus).

Sissyneck, et son chant proche de la country, sorte de retour aux sources pour le chanteur, un titre agréable aussi, quoique un poil mou, pourtant il arrive à me faire hocher la tête, j'ignore pourquoi.

Nous arrivons à la piste 11, sur les 14 que compte l'album, et Readymade ralenti un peu, en partie basé sur la voix de Beck et la rythmique de la batterie, un petit titre qui ne marque pas les culottes, mais pourtant, il s'écoute dans la continuité de l'album.

High 5 (Rock the Catskills), titre délirant, inutile à souhait, malgré l'expérience musicale dont Beck fait preuve, pas moyen de s'attacher à ce titre assez pauvre en fait, on sent un gros foutoir, et au final on s'énerve plus que l'on apprécie la musique. Attention, certains aimeront, pas moi.

Et c'est parti pour pioncer un bon coup, de la harpe, une voix calme, posée, certes la Basse tente de nous éviter de piquer du nez, mais non, rien n'y fait, surtout après le titre précédent, on se détend enfin (High 5 peut être irritant, et pas qu'au niveau du culcul). Problème, trop de calme a tendance à m'endormir, surtout que rien ne vient tenter de vous réveiller, malheureusement, un titre mal placé, mais idéal pour endormir bébé après son caca.

Et nous allons finir cette heure de musique avec Diskobox, plus rythmé que les derniers titres, on retrouve la voix modifiée, un son presque Hip hop, me rappellant un peu Jet Set/Grind Radio par moment, un piano, mais une percussion ultra présente voulant vous faire bouger, et ça fonctionne, sur une mélodie qui groove grave, bon... ok.... j'ignore ce que ça veut dire, mais je l'écris quand même, j'aime bien ce titre, me sortant enfin de ma torpeur des 2 titres précédents et concluant brillamment l'album.

Que dire, si on étudie bien l'album, c'est une véritable expérience pour nos oreilles, qui parfois souffrent, ou s'endorment, mais généralement elles ressortent contentes de ce qu'elles ont écouté, et c'est ce qui compte après tout. Un album atypique, différent de ce que les radios nous diffusent, à écouter je pense, histoire de s'ouvrir l'esprit, j'aime vraiment bien malgré des titres faibles, essayez le.

@+

Where it's at, vidéo de BeckVEVO.

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