City Hunter édition Deluxe tomes 1 & 2

23.05.2016

Les tomes 1 & 2.

C'était inévitable, aimant bien l'animé, je devais lire l'œuvre originale de HOJO Tsukasa, de plus, en France (je ne sais pas ailleurs), nous avons une sublime édition Deluxe n'usurpant pas ce terme. Éditée chez Panini Manga (pas de blague sur le sandwich, pas de blague, non, ne pas faire la blague....), cette série compte, bah flûte, euh, 32 tomes dans cette édition Deluxe.

Donc, nous y voyons le City Hunter, duo composé de MAKIMURA Hideyuki et SAEBA Ryo, tout le premier tome nous les suivons donc dans leur boulot, consistant surtout à protéger des jeunes femmes souvent en danger, un danger plus ou moins important. Si au début, justement, il y a assez peu d'humour, il y en a, mais moins que ce que l'on connait au niveau de l'animé, ce n'est que dans le tome 2 qu'intervient le "mokkori" d'ailleurs. Les histoires sont assez sombre, et nous les retrouvons dans l'animé d'ailleurs, le boxeur, le cinglé à la BMW. Le tome s'achevant avec la drogue rendant quasiment invulnérable qui va couter la vie à MAKIMURA. Le dessin y est sublime, magnifié par des touches de couleurs sur certains chapitres, c'est à tomber. Le trait est nettement plus fin et agréable que les armoires à glace du dessin animé. Ryo est déjà un pervers, mais prend des poses classe quand il le faut. En fait, le vrai humour à la City Hunter n'arrive qu'à partir du tome 2, avec la mésentente entre Kaori et Ryo, bien que nous n'y voyions toujours point de masse de 10T ou de libellules voir de corbacs.

Ah, revenons un court instant sur le premier tome, qui voit les misions s'enchaîner, avec classe mais trop rapidement pour s'attacher aux perso secondaires, ce n'est qu'à partir du milieu de ce tome que le récit s'étend sur plusieurs chapitres, avec l'arrivée de Kaori donc, mais aussi de cette drogue. On y verra que HOJO est brillant niveau dessin d'arme, mais aussi personnages féminins (et encore, pas de Saeko pour le moment), cette page pleine en couleur où l'on y voit une femme nue, nous montre tout l'amour que porte l'auteur à la gente féminine. On pourra hurler au fan service de merde, et je suis le premier à le condamner quand c'est trop gros ou mal fait, mais là, c'est bien emmener, pas aussi gratuit que l'on pourrai penser, et la réaction de Ryo est loin d'être machiste. Bref, nous sommes bien en présence d'un Seinen (manga pour jeune adulte ou plus vieux encore) avec sa violence, son sexe (sans être trop appuyé, un peu comme le film érotique du dimanche soir de M6, pas trash, mais pas non plus censuré) et son univers de Yakuzas. D'ailleurs on rigole bien dans le tome 2 quand on constate que le gang des motards est dirigé par un morveux qui marche en semelles compensées.

Surtout que l'on débute par le plan absolument hilarant de Ryo pour lutter contre ceux qui veulent sa peau. Un plan qui laisse Kaori perplexe mais très drôle. L'adversaire de fin de tome 1 éliminé (ce qui prendra la moitié du tome 2 tout de même), voilà SAEBA transformé en précepteur pour 100 millions de yens, c'est la fameuse histoire du gang de motard qui se clôt de façon drôle avec le nabot. Pourtant, Sayaka ne lâchera pas l'affaire pour autant et reviendra dans le tome 3, dont la couverture nous laisse espérer l'arrivée d'Umibozu (Mammouth en VF).

Oui, bon, je n'ai pas grand chose d'intéressant à dire, juste qu'il est marrant de voir comment HOJO se cherche, étant sombre avec une touche d'humour, ce dernier semble prendre doucement le pas sur le le côté noir, qui persistera mais moins que ce début de série. On y découvre le "mokkori", pas immédiat, et même en l'absence des massues de Kaori et autres corbacs, on se marre devant ces histoires, certes simples, mais agréables à suivre. Voir comment évoluent les personnages est très intéressant, surtout en connaissant l'animé. Ici le trait est plus agréable à l'œil que ce dernier, et les histoires sont plus sexuées et sanglantes sans partir dans le gore ou le dégueulasse. Très sympa à lire, c'est un must have de la BD japonaise, surtout dans cette magnifique édition Deluxe. À posséder donc. J'adore.

@+

Le tome 1.

Le tome 2.