Cultivons la curiosité
La fin du tome 8 laissait entrevoir un début d'aventure pure survival, seuls et fuyant la prison après l'attaque du sénateur ou gouverneur, l'autre gros con quoi, Rick et son fils se retrouvent seuls, mais ça je l'ai déjà dit. Les lourdes pertes du tome précédent se font sentir surtout quand Rick découvre le téléphone, scène troublante, surtout lorsque même quand il sait que c'est faut, il embarque quand même le vieux combiné. L'horreur est toujours présente, mais on s'atarde pas mal sur le duo Rick / son gosse, euh, Carl pardon, une grosse partie du tome 9 voit comment ce duo s'en sort. Je spoil, mais très vite il retrouve Michonne, ce qui va leur apporter un minimum de soutien, on retrouve évidemment le dessin de Charlie Adlard joue toujours autant sur les nuance de gris noir blanc, et parfois c'est un peu bizarre, pourtant l'émotion reste parfaitement restranscrite dans ces dessins. Le scénario de Robert Kirkman essaie de changer un peu du milieu carcéral, puis innove à travers la survie de 2 personnages, seulement très vite on revient à l'habituel groupe (réduit quand même), heureusement, 3 personnages charismatiques à souhait débarquent, enfin surtout Abraham et son phrasé romantique ^^. Le bougre balance des insultes à tout va, et en plus possède un passif qu'il révèlera à Rick, violent on va dire.
On en sait peu sur Rosita, pour le moment c'est juste une meuf quoi, et le pire étant Eugène, l'intello de service qui pense trouver une solution contre cette épidémie à Washington D.C., avec son look improbable (cheveux longs sur la nuque), il déclarera que c'est pour survivre qu'il veut volontairement paraître "moche", assez marrant, ce personnage à surtout l'air d'être un embobineur de première.
Le sujet en partie traité ici sera le suicide, à travers la tentative d'un personnage historique de mettre fin à ses jours, les autres cherchant à piger et s'inquiétant. De plus les jumeaux semblent devenir tarés, ils étaient déjà inquiétant, mais là, à dépecer des chats (et non pas jouer comme le crois Dale), oui, ça marque un peu. On notera niveau gosse, que Carl murit, devant s'occuper de son père blessé au début de ce double tome, il se méfie de tout et fait preuve d'une analyse de la situation froide comme un adulte.
Le plus surprenant est cette volonté de Dale de se barrer du groupe, et la façon dont il met tout sur le dos de Rick en toute fin de ce double tome, c'est surprenant comme je l'ai dit, car c'est normalement un personnage gentil, et bien qu'il n'ai pas le courage de dire ça devant tout le monde, devant Andrea il accable Rick de tous les maux....
Là on constate bien des différences avec la série, déjà à la télé, point de tentative de suicide (du moins sur les 3 premières saisons), ensuite la façon dont Rick retourne là où il vivait. Enfin bon, les médias se complètent, même si l'on constate tout de même que le comic possède une certaine avance dans les sujets traités. Le téléphone intervenant différemment. Il y a un léger flashback, nous montrant un Rick inquiet pour son fils jouant près de la route. En fait, le truc qui marque le plus les culottes dans le tome 10, c'est la Horde, cet amas de rôdeurs, avançant inexorablement et annihilant tout être vivant, c'est spectaculaire et effrayant à la fois.
Avec un peu moins de blabla, de nouveaux persos charismatiques (surtout Abe), une fuite et un nouveau but, un questionnement de Dale sur les possibilités de survie grâce à Rick, un Carl plus mature, le retour d'un personnage que Rick connait très bien, bref, on ne s'ennuie pas du tout, ça reste un régal à lire et voir, les dessins sont super sympas (mwahaha) et l'horreur est bien présente malgré un noir & blanc peu sanglant. Walking dead reste un excellent comic, à lire je trouve, vivement la suite. J'aime bien.
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