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Cultivons la curiosité

In trouble? - Nino Ferrer

Nino Ferrer in trouble?

Nino Ferrer in trouble?

On continue le cycle Nino Ferrer l'intégrale, avec une réunion de ses EP des années 1969-1970, Ma vie pour rien sonnant, une fois de plus un peu comme des chansons américaines je trouve, façon blues, de ses instruments, à l'emploi de chœur, pire, on reconnaît même un peu Les portes du pénitencier de Johnny Halliday. La chanson est longue, 4'42, très plaisante malgré un rythme lent, j'aime bien ce titre. Le blues des rues désertes et ses cuivres, sa basse présente mais un rythme lent, offre une chanson moyenne, qui s'écoute, mais rien de foufou non plus.

Il faut en fait attendre Je vends des robes pour trouver un peu de dynamisme, on retrouve le fait de citer plein de chose en peu de temps de la chanson Les cornichons, on croit même que ça ne va jamais s'arrêter, un titre marquant que j'aime bien, en plus il est assez drôle.

Vidéo de YannHantzen.

Il fallait bien un peu d'humour avant la superbe balade triste qui suit, La rua Madureira, car le texte est particulièrement beau, je vous laisse l'écouter d'ailleurs, sur un air de bosa nova si je ne dis pas de bêtise, un très très belle chanson.

Vidéo de Ina Music Live / Ina Musique Live.

Surtout que Tchouk-ou-tchouk repart dans un dynamisme sympa, avec ses cuivres, et l'idée de partir loin, très plaisant, avec ce très beau passage solo de la basse, un titre qui s'écoute bien je reconnais. Le show-boat de nos amours s'oublie vite par contre, une balade assez ennuyeuse en fait, molle et que l'on passe facilement en fait. Pourtant au son jazzy sympa, mais il lui manque un truc je trouve, une histoire plus sympa à écouter je pense, ou un rythme un tout petit peu plus rapide. Surtout que Agata va plus vite, avec ce son latin, gratte sèche oblige, un son me fait penser a du Charles Aznavour en fait, oui, c'est ça, ça rappelle du Aznavour, le titre est bien, mais pas entêtant en fait, on l'oublie assez vite alors qu'il est agréable à l'écoute, c'est bizarre.

Vidéo de swing52a.

Un premier jour sans toi et le retour des violons marquant un titre mou, et même chiant, disons le, je pense un peu à un titre de Dalida je trouve, oki, on constate la puissance vocale du chanteur, mais rien de bien excellent, un titre que l'on passe vite donc. Arrive Justine, sorte de valse, euh, oui, avec même de l'accordéon, je ne sais pas si c'est parce que ma filleule se prénomme ainsi, ou si parce que le prénom Zoé est une nouvelle fois citée par le chanteur (comme pour Le Téléfon), mais j'aime bien ce titre, léger c'est vrai, pas inoubliable non plus, mais qui s'écoute. La phrase finale est drôle dans un texte pourtant rude, parlant d'une fille qui devient femme et qui n'a pas de chance, transmettant sa poisse sur ses enfants. À écouter j'estime.

Les hommes à tout faire, une chanson marquante, me faisant penser à Oh! Hé! Hein! Bon!, avec un texte que je connais bien, à force l'écouter, un titre dynamique, au chant impressionnant, parlant d'un poissard, qui devient touche à tout alors qu'il est incompétent, enfin, grosso modo, un titre qui oui, me marque encore aujourd'hui, avec ce cri à la fin "y'en a marre", bref, je vous laisse regarder du moins écouter cette excellente chanson.

Vidéo de Tanguy Stradivari.

Oui mais ta mère n'est pas d'accord, une histoire étonnante d'un Don Juan enchaînant les conquêtes, et qui se retrouve amoureux d'une jeune femme dont la mère bloque l'union si j'ose dire, l'histoire de l'arroseur arrosé, d'aller se faire cuire un œuf sur le plat, bref, on dirait Hitch expert en séduction (sans la mère relou) quoi, un titre rigolo bien que pas hit.

Le blues anti-bourgeois, rigolo, preuve d'une jeunesse se rebellant contre l'ancienne génération. Bon, il est question de s'envoyer des filles, donc nous sommes une fois de plus et comme pour le titre précédent dans une époque méchamment machiste, un titre pas intéressant en fait. Alors que Viens tous les soirs possède un petit truc en plus, une fois de plus, le côté oriental de la musique, bah je repense à Dalida, une fois de plus, un titre marrant, qui s'écoute bien. Avec une idée du Destin "comme c'était écrit", je retrouve même une basse moderne, mais bon, là c'est mon analyse pourrie pour le coup, un titre frais grâce à ses sons orientaux.

Vidéo de Mohamed Rouabhi.

L'amour, la mort, les enterrements, un titre divinement bien écrit, rendant presque la mort et les enterrements légers "on les enferment dans des boîtes pour qu'ils ne voient où on les emmène", une composition jazzy molle, mais le texte maintient l'attention, parlant du cycle pas vraiment de la vie, mais comme le titre l'indique, il y est question d'amour, mais surtout les enterrements, une très belle chanson en fait, à écouter j'estime.

Il est vrai que sur les 14 titres de ce disque, il y a pas mal de choses molles, qui risquent d'endormir, pourtant certains textes sont loin d'être chiant et surprennent même. Si on passe le côté machiste de quelques chansons, le tout s'écoute très bien, évidemment, Je vends des robes, La rua Madureira (sublime), Les hommes à tout faire et Viens tous les soirs marquent plus, et si l'on aime pas le jazz/blues, bah autant passer son chemin, mais je reconnais bien aimé en fait, même si tout n'est pas superbe, il y a là quelques titres méritants l'attention je trouve, j'aime bien sans trouver cela surpuissant, petite préférence pour La rua Madureira très émotionnante. À écouter pour voir (pfff, dernière phrase de merde).

@+

L'intégrale.

L'intégrale.

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