24 - Saison 9

Les DVD.

C'est de façon surprenante que Jack Bauer fait son retour sur le petit écran. Alors que l'on aurait pu croire à un retour dans les salles obscures, non, c'est à travers une nouvelle journée folle que le mec le plus poissard de l'univers revient faire coucou à ses fans. Mais, attendez, il n'y a que 12 épisodes ? Toujours d'environ 40 minutes, et toujours en temps réel, vous connaissez la chanson, la pub bouche le temps manquant, permettant aux personnages de faire pipi, caca, manger, tout comme le téléspectateur. Ici nous sommes à Londres, capitale des Pays Bas, ou de l'Angleterre, j'ai parfois du mal avec la géographie, en plus ils roulent pas du bon côté de la route. On débute à 11h du matin, pour finir 24 heures plus tard. Le subterfuge vient que un bon de 12 heures est effectué 10 minutes avant la fin de la saison, et même série on peut dire. Mais petite vidéo et on retombe dans une journée folle, sous titrée Live another day, ce qui veut dire que le concert aura lieu un autre jour. Ouip, mon anglais est parfait.

Vidéo de senateur musique ciné.

J'ignore si c'est le format d'une demie saison, mais pétard, l'action est intense, ça fait la fusillade, ça fait les explosions, ça fait les courses poursuites en tutures européennes, la vache qui fait meuh, c'est impressionnant. Non, je n'ai pas envie de citer les acteurs, bossez un peu. Alors l'histoire, c'est le président Heller, pétard, on l'a déjà vu lui, le président des United States of America est en déplacement à London pour promouvoir la base militaire US sur terre anglaise, une base qui utilise les drones, outils destructeurs, dont les britanniques estiment que c'est pas cool. Donc on verra le Prime Minister, joué par Stephen Fry, cool, merde j'ai cité un acteur, pardon, mais c'est cool de le voir je trouve. On retrouve Audrey, qui est mariée au conseillé du président, elle se reconstruit, puis on découvre que le président est atteint de la maladie d'Alzheimer, par moment il oublie des trucs.

En parallèle on retrouve Chloé, version badass, qui bosse avec un groupe de pirates qui veulent libérer le monde du joug des gouvernement, sorte de Snowden avec Anonymous quoi. Mais passons, car il y a aussi une femme veuve européenne mariée à un musulman, ce dernier est mort sous le feu d'un drone, et du coup la meuf elle crie "Orangina rouge" et décide avec son fils et sa fille, de détourner des drones pour buter Heller. Très vite on découvre sa fille bonasse, qui manipule par le bout (lolilol double sens) Yale, un pirate avec bandeau tout ça qui décide de faire du pognon avec Al machin truc, qui est en fait la mère de la meuf qui veut tout le temps ken. Oui, ce n'est pas clair du tout, mais attendez, ce n'est pas fini, car Jack Bauer est là, oui, on ignore ce qu'il fait ici, et, même si la saison est courte, il n'empêche que je ne me rappelle plus trop le début, juste que c'était intense. On découvre aussi Kate au lourd passé, Navarro le chef de la section de la CIA de Londres, putain, ils ont des agences de partout ces cons d'étasuniens.

La première partie concerne la recherche et neutralisation de Margot, la méchante, puis aussi la réintégration de Jackinounet, qui retrouve l'amour de sa vie en la personne d'Audrey. On adorera la (trop belle) perfection de l'agent Kate, cette meuf est ultra giga douée, c'est ouf, elle sent tout, voit tout, devine tout, la meuf est balèze. Un peu trop balèze, mais ça passe, ensuite que dire de plus, oui, Adrian Cross, le pirate sans bandeau, on devine rapidement que c'est un gros connard, même si, je spoile, ce n'est pas lui le grand méchant.

Car un peu comme d'habitude, la menace des drones est rapidement résolue, un peu plus de la moitié de la saison, et un autre gros morceau se précise, entre les chinois et les russes, puis le méchant qui n'est pas si méchant mais qu'un autre méchant que l'on croyait décédé n'est pas mort, pfiou, il faut suivre, et même avoir vu les précédentes saisons, sans pour autant être obligé de les avoirs vus, ça aide quand même. L'absence de complot politique par contre aide le téléspectateur à mieux comprendre et savourer l'action. Oui, il y a le truc avec le keum d'Audrey, mais c'est tout. Alors, ensuite, allez, on change de paragraphe car je bafouille là, oui, je bafouille à l'écrit.

Le lieux, Londres, surprend, l'idée d'un attentat concernant la capitale anglaise n'est pas si impossible que ça, comme malheureusement on a pu le voir récemment, et là je reconnais que le fait que ça se déroule en Europe, bah ça change le point de vue que l'on a, ainsi je comprends ces bouffeurs de burger qui préfèrent quand ça se déroule chez eux, ça implique plus. On voit des véhicules connus, la carte avec les drones, bah c'est l'Europe, donc c'est débile, mais je crois qu'un téléspectateur européen s'impliquera plus. Euh, après, bah on va conclure.

Sur les mêmes bases que les saisons précédentes, mais avec plus d'intensité je trouve, la faute au format ? Si l'on va dans le toujours plus très lourd, mais bien connu des téléspectateurs de la série, on nous offre assez d'action et de rebondissements pour ne pas s'ennuyer du tout. C'était fort plaisant de revoir Bauerinounet à la télé, même si forcément il sera blanchit, encore, putain. On retrouve aussi les taupes (au guichet), un classique de la série. Il y a aussi quelques incohérences, mais comme je suis incapable de vous les sortir de mémoire, ceci n'est pas rédhibitoire. 12 épisodes plaisants, avec toute la folie de la série, c'est sûr qu'il ne faut pas chercher la cohérence ou le réalisme, mais ça divertit bien je trouve, j'ai bien aimé, par contre il faut arrêter là hein, ou alors venir au ciné. La fin étant à moitié fermée, on ne sait jamais. J'ai donc bien aimé.

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