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Cultivons la curiosité

Blue Seed

Intégrale DVD.

Intégrale DVD.

Enfin je me décide à aborder un anime qui est particulier à mes yeux. J'ai carrément trop de chose à dire dessus en fait, tellement qu'au final je n'en dirai pas grand chose. Quand on est petiot, on regarde les dessins animés parce que voilà quoi, euh, je ne sais pas, c'est cool, court et plaisant. Quand on grandit, on a tendance à croire que les DA sont pour les mioches, que il vaut mieux regarder des clips débiles et autres films français de merde, mais aussi superproduction ricaine et série du même pays. Mais là je pars dans du n'importe quoi. Sachez que je n'ai pas l'habitude de procéder ainsi, mais si vous voulez des infos techniques sur l'anime, je mets le lien vers la page wikipédia en toute fin de chronique, au lieu de les repomper ici. Donc en vérité, Blue seed est le premier anime que j'ai suivi du début à la fin, le premier et unique anime que j'ai possédé en intégrale VHS, et il y avait 9 volumes il me semble. En plus c'était durant le début des années 2000, on payait encore en francs, c'est vous dire, j'avais pris la carte Manga Distribution pour avoir des réduc' sur les K7 Vidéos, putain, ça m'avait ruiné je me souviens. J'avais découvert cette œuvre sur la chaîne Manga (avec ou sans "s" je ne sais plus), et j'avais hyper accroché. Ah, j'avais TPS, et j'ai vu des tas de trucs, c'était bien, mais plus cher que mon offre Orange, qui comporte peu de chaînes, mais passons. Donc j'ai découvert en VF, oui, il fût un temps où en plus je ne jurai que par la VF, que voulez vous, j'estimais que devoir lire m'empêchait de bien suivre l'écran, j'étais con, c'est ainsi. Ah, oui, je le suis toujours, mais dans l'autre sens, c'est à dire que j'ai du mal à regarder une œuvre en VF, je suis toujours con, alors que l'idéal c'est l'entre deux... mais je raconte quoi là, ça doit vous saouler, petite vidéo de l'opening en live, ça poutre les slips.

Opening de l'anime en live, vidéo de Maa yan.

Oki, c'est pas la meilleure vidéo, le son est pourri, mais l'intonation est là et c'est plaisant. Dire que cet anime a 24 ans, je ne m'en remets pas. Donc, l'histoire. Par une sombre nuit tokyoïte, un évènement dramatique se joue dans un cratère au centre de la capitale japonaise, une jeune femme disparaît dans un halo de lumière alors que des gens n'arrivent pas à la retenir. Voilà voilà, belle entrée en matière, on ne pige rien. Ce qui est normal. Mais le pire intervient quand on fait la connaissance de Momiji, une jeune ado de 15 piges qui se voit contrainte par sa mamie de faire un rituel, le truc relou dont l'ado s'accommode. On lui découvre beaucoup d'humour d'ailleurs. Seulement, alors qu'elle doit se rendre au collège, elle est interpellée par un homme aux yeux de chat, Kusanagi est là pour la tuer, chouette entrée en matière. Elle ne sera sauvée que grâce à l'intervention des membres du bureau de la sécurité territoriale qui est là pour la protéger. Non mais j'étais sûr que ça serait le binz dans ma tête, sachez que les 2 premiers épisodes sont intenses, avec l'attaque (et destruction) du collège par Yamato no Orochi, un démon à huit têtes, là on pense à l'excellent Okami, et vous verrez qu'à travers cet anime, c'est énormément d'influence que l'on peut percevoir aujourd'hui, à travers le jeu vidéo, mais aussi les films.

Donc Yamato attaque le collège, on y apprend que Momiji possède un don et que les Aragami, des êtres monstrueux, veulent sa peau, mais à l'aide d'un champ de force céramidal, ou Ceramic Field en VO, pardon si je fais des fautes, mais il me semble que la VF emploie champ de force céramidal, ce qui ne me semble pas très français. Passons, en gros si Momiji décède en dehors de ce champ de force, les Aragamis meurent. Finalement Kusanagi va abattre le monstre qui a fait de lui un semi-Aragami quand il était encore bébé. Et je recommence à partir en live, c'est très délicat à expliquer, en plus je veux tellement vous dire que c'est trop génial du ballon que je m'emballe un peu vite. En gros on découvre Momiji, Kusanagi, Kunikida, Takeuchi, Yaegashi, Matsudaira à travers ces premiers épisodes. En sachant que la Rambo au féminin débarque peu après, Kohume, et que Sakura elle arrive carrément plus tard. Sans compter sur Kaede, la sœur de Momiji que tout le monde croit disparue dans le halo lumineux du tout début. Bien vu le spoiler sans avertir.

Autre truc délicat, au delà du fait que j'en parle mal, c'est difficile de ne pas spoiler, j'éviterai au maximum, mais parfois ça m'échappera, veuillez m'en excuser. Au début les épisodes essaieront de se concentrer sur un seul personnage, histoire de s'y attacher, on découvrira que Matsudaira a délaissé sa vie de famille pour son boulot, que Yaegashi est le pur geek seul et presque un peu pervers, voir le logiciel de prédiction de petite culotte pour cela. Enfin bon, tout le monde y aura droit, et si vous vous dites que Kunikida non, c'est que vous n'êtes pas assez loin dans l'anime, idem pour Sakura.

Au niveau de l'animation c'est de bonne facture, oui, l'opening effraie avec son image de synthèse flippante, mais il n'y en a pas dans la série. Les personnages sont facilement identifiables, et on retrouvera une touche de Sentai avec l'équipe du BST (Brigade de Sécurité Territoriale je vous rappelle), à travers les couleurs des vestes, c'est assez marrant je trouve. Pire, on retrouve du Kaiju Eiga, oui, rien que cela, le combat final magnifique et spectaculaire, mais aussi la taille de certains Aragami, provocants d'incroyables destructions à travers le Japon. C'est un anime qui mélange humour, fantastique, action, avec brio. Et le thème, le coup du Japon qui va mal, qui pollue, qui se moque de la Terre, la menace nucléaire à la fin (bim un nouveau spoiler), et le côté jungle des derniers épisodes, puis la conclusion, qui vous offrira une montée lacrymale impossible à retenir, putain, le pied. Car il y a un message écolo certes (putain, déjà en 1995 !), mais aussi un hymne à la vie, une fois de plus le final ne trompera pas, enfin bon, vous verrez.

Ensuite, les voix sont nickel, en VO, je ne me souviens plus trop de la VF par contre, mais elle passe je crois. Mais vos oreilles seront marquées à vie par la musique, absolument magnifique, parfois avec des chants, comment on dit, mystique ou un truc du genre, enfin bon, la musique est géniale, un régal à entendre. Woh, et on verra des épisodes rigolos aussi, comme celui des idols, mais vous verrez, d'ailleurs dans cet épisode l'Aragami n'est pas foncièrement méchant, c'est juste l'esprit d'un arbre qui fût abattu et qui demande juste un petit autel en sa mémoire.

Si les premiers épisodes permettent de s'accommoder avec l'univers et les personnages, quitte à répéter leurs structures, monstre apparaît, nouvelle arme à tester, mettre un personnage en avant, voilà, on change de forme pour approfondir la mythologie Kushinada avec Susano-o, arggh, l'arrivée de Murak...merde, c'est quoi son nom, je n'arrive pas à le retenir, offrant un vrai bad guy, l'épisode qui l'introduit avec les chiens-Aragamis va vous marquer. En effet la violence n'est pas évincée, elle existe, même si le sang des Aragamis est vert, il coulera tout de même. Enfin bon, un régal à suivre mais je l'ai déjà dit.

Je n'ai même pas parlé de la Citroën XM conduite par Takeuchi, ouaip, une caisse française est présente. Vous allez même découvrir le mot Magatama tardivement dans cette chronique, c'est dire comment j'ai juste effleuré le scénario. Avant de revoir pour la énième fois cet anime, j'ai cru que j'avais aimé à l'époque parce que je n'y connaissais rien et pour une dimension nostalgique. Je me suis aperçu que non, c'est vraiment un grand anime, de qualité, je trouve bizarre qu'il soit si peu connu en France, ou alors l'est-il plus que je ne le crois, en tout cas je vous le conseille fortement, en sachant que l'univers est riche, parfois sombre, souvent drôle, avec pas mal d'action, une dimension Kaiju Eiga plaisante, on retrouvera certains thèmes de Final Fantasy VII, mais aussi l'idée du Dôme de Stephen King et de la ville embrumée de Silent Hill (sur le même épisode), avec, toujours dans cet épisode, des hallucinations de Kusanagi qui ne manqueront pas de vous rappeler un dialogue entre Tifa et Clad dans FFVII, enfin bon. Voilà, j'adore, et l'anime ne fait pas son âge, il mérite votre attention, en plus il est disponible pas trop cher en occasion. Je suis plus que fan, j'adore, je surkiffe, j'aime quoi. Presque un de mes anime préférés je pense.

@+

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