Cultivons la curiosité
Allez, avant la coupe du monde de football (que les États-Unis et l'Italie ont boycotté involontairement), regardons ce petit reportage sur le plus grand pays du monde, de 1h35, on va vivre, comme à chaque fois avec la collection Discovery Atlas, un pays à travers plusieurs portraits. Bon, ça date de 2008, 10 ans, quand même, et comme pour le Brésil ou l'Italie, je vais vite me retrouver à ne pas savoir quoi dire, mais pas grave.
Ainsi, je n'ai pas retenu les prénoms, mais nous suivrons une jeune gymnaste voulant travailler dans un cirque, elle a 17 ans et bosse maintenant depuis l'âge de 10 ans pour obtenir son diplôme. J'ai eu mal partout en la voyant faire des trucs ouf, notamment des rotations à l'aide de ses dents, merde, ça parle pas comme ça, mais moi j'ai perdu mes chicots en la voyant. On verra aussi un scientifique étudiant les volcans tout à l'est du pays, des éleveurs de Rênes, passage sympa et impressionnant, m'ayant donné froid. J'ai moins aimé quand ils en tuent un parce qu'il est "malade" et qu'on les voit le dépecer, mais bon.
Il y a un passage très fort, dans un ancien goulag, avec un ancien prisonnier, impressionnant. La narration insiste assez lourdement sur le fait que le régime communiste empêchait le peuple russe de se développer, de penser même, je trouve ça réaliste, quoique un peu fort. On ira même à Volgograd (ex-Stalingrad) où une victoire importante s'est déroulée pendant la seconde guerre mondiale.
Puis il y a ce passage sur un fabricant de tapis, je ne sais plus le nom de la république (car la Russie est composée de 21 républiques, chacune ayant une forte identité). Voir les femmes concevoir ces magnifiques tapis, c'est impressionnant, on verra même comment ils teignent naturellement la laine de mouton. Oui, ce passage m'a marqué, j'avoue. Mais là où j'ai failli vomir, c'est avec la "haute société" russe vivant dans les riches quartiers de Moscou. Lançant une revue de mode "Madame Figaro", oui, en français le titre, je n'ai pas supporté la réception avec Champagne et caviar avec des gens laids, bouche en cul de poule, bref, les soit disant personnes importantes, plutôt de sales connards de riches ne sachant pas quoi faire de leur argent, putain, j'ai pas aimé ce passage, heureusement il passe vite.
Ainsi on passera de l'athlète adolescente, au plus anciens ne voulant pas quitter la forêt et l'élevage de Rênes, le tout dans un froid glacial. On verra donc la toundra (si je me souviens bien), la Sybérie, où ça caille tout le temps, la partie est avec les volcans, offrant de magnifiques paysages. On verra aussi Kazan pour la jeune fille voulant faire artiste de cirque, St Petersbourg, magnifique aussi, Moscou, mais pour la capitale ce sera au travers des yeux de bourgeois, j'ai pas pu apprécier en fait. Et les petits villages reclus donc, comme avec le monsieur faisant des tapis. Un large spectre, donc, et je serai incomplet si j'oubliais la religion, Orthodoxe, avec cette Église flottante, ou alors le fait que la région du fabricant de tapis est à 90% musulmane.
Ainsi nous découvrons ce pays à travers certains regards de ces habitants, on voit large, c'est agréable, sauf pour la bourgeoisie moscovite, mais ceci est plus personnel je pense, les paysages sont magnifiques, c'est bien filmé, et on découvre une toute petite partie de ce gigantesque pays. Un reportage sympa à voir, insistant un peu trop sur le fait que l'ancien régime était pas gentil et méchant, même si c'est vrai, je ne crois pas les avoir vu insister sur Mussolini pour l'Italie, mais passons. J'ai bien aimé, même si j'aurais assez vite tout oublié. Bon, je n'ai pas envie d'aller en Russie pour autant, mais intéressant quand même.
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