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Cultivons la curiosité

La planète des vampires

Image de www.allocine.fr.

Image de www.allocine.fr.

Donc, voilà, aujourd'hui, en seconde séance, je vais vous parler d'un film que j'ai vu grâce à mon code MyCanal, pas de soucis, c'est bientôt fini, mais surtout je profite de ce second film du jour pour faire une chronique un peu plus légère, en effet, j'ai manqué de m'endormir devant ce film de Mario Bava qui est sorti en 1965 avant d'être restauré de façon magnifique par Nicolas Winding Refn plus tard, en 2015 je crois, c'est dit au début du film mais je ne m'en souviens plus désolé. Si j'ai pu le voir grâce au service MyCanal, c'est surtout par la diffusion en replay sur Arte, en VOSTFr de plus que j'ai pu le voir. Oui, c'est con je sais, mais j'ignore pourquoi, je voulais voir ce film. J'en avais lu des choses dans un Mad Movies je pense. Mais en fait, si j'ai manqué de pioncer devant, est-ce la faute au film, ou bien étais-je juste trop crevé ? Je spoil, c'est parce que j'étais beaucoup trop fatigué en vérité, résultat un passage fut complétement loupé par ma part, ce qui explique que la chronique sera peut-être bizarre. En attendant, bande annonce en Italien, et c'est marrant de voir un film dans cette langue, je n'ai pas trop l'habitude.

Vidéo de bacfilms.

Le film dure à peine 1h30, et nous conte l'histoire de deux équipages cherchant à comprendre d'où vient ce signal bizarre, bon, ça vient d'une planète, mais il est difficile de savoir d'où précisément. Alors là on va laisser tomber les noms, je n'ai rien enregistré dans ma tête, Garr, Eldon, Sonya je crois, puis voilà, et encore, je ne suis même pas capable de les reconnaître, pas que tous les italiens se ressemblent, mais je vous ai dit que j'étais un peu fatigué. Donc, déjà, car scénaristiquement (mot nouveau), ce n'est pas foufou, juste l'histoire de deux équipages se retrouvant contraint de se poser sur la planète inconnue où règne une force fantastique et non perceptible qui pousse les humains à se mettre sur la gueule, mieux, cette force ressuscite les morts. Ainsi nous assisterons à un mélange d'horreur de science-fiction et de survival assez dingue, surtout que La nuit des morts vivants de Romero ou Alien de Scott ne sont pas encore sortis, ceci rend le film encore plus impressionnant je trouve. D'un côté c'est normal venant d'un maître de l'horreur italienne. Mais bon, on assistera à cette survie en monde hostile, après une introduction un peu longue, aux effets pauvres il faut reconnaître, il n'y a qu'à voir le vaisseau au tout début de la bande annonce, mais pourtant, pourtant, Bava instaure une ambiance stressante, horrifique et ancrée dans un monde futuriste (pour 1965) spectaculaire je trouve.

Car si le scénario n'est pas top, la mise en scène est juste excellente, bon, les acteurs ne sont pas parfaits, il n'y a qu'à voir quand ils sont censés se mettre sur la gueule, c'est assez pauvre, ou alors le cast féminin, pas du machisme ici, mais les 2 actrices jouent mal je trouve, notamment la blonde qui n'arrête pas de voir des trucs horribles et qui surjoue bien avant l'âge d'or des scream queen étasuniennes. Passons, ce ne sont que des détails. Car comme je l'ai dit, la réalisation, faisant monter l'angoisse, mais aussi la musique, à mi-chemin entre futur et horreur, purée, ça fait son effet j'avoue. Surtout que la restauration est magnifique. Le coup de la fumée, j'ignore pourquoi, m'a fait penser à la landes du Chien des Baskerville de 1959, avec le même côté angoissant ou effrayant.

Le film débute ainsi comme de la SF classique, deux équipages se font des coucous à distance avant que l'un d'entre eux ne parte sur une planète inconnue, seulement la communication est coupée, et le second équipage décide d'aller voir ce qu'il s'est passé, or le pilote automatique pète un plomb et provoque une accélération telle que les spationautes prennent 40G dans le cul, provoquant l'évanouissement de tous, sauf du capitaine, qui, dans un effort surhumain, désactivera ce connard d'ordinateur et posera le vaisseau en douceur, facile quoi. Bon, là on voit que les acteurs ne sont pas excellents, car on frise un petit peu le ridicule, avec la façon de lutter contre les 40G, surtout qu'après on nous explique que le corps humain ne peut résister à plus de 25G.... et que donc c'est bizarre tout cela. En se posant donc, le capitaine est soulagé, sauf que son équipage se réveille et veut s'entretuer. Un bonne paire de baffe et ça remet les idées en place, les membres de l'équipage ne se souviennent pas avoir voulu tuer tout le monde. Décidément, c'est bizarre tout ça.

Ensuite, après avoir tatané, euh, remis tout le monde à sa place, on forme des équipes, de surveillance, et puis on se met à la recherche du second vaisseau. Là une vision d'horreur attend tout le monde, l'équipage s'est entretué. On enterre tout le monde, puis ils cherchent à forcer la porte d'une salle où il y avait 4 morts. Après être allé chercher le matos pour forcer la porte, bim, plus de corps. La vache, c'est de plus en plus bizarre. Surtout qu'en parallèle, les morts enterrés se... réveillent. Les cons. Bon, entretemps le capitaine et certains membres de son équipe vont découvrir un ancien vaisseau, avec des ossements d'un humanoïde assez grand. Là aussi on aura droit à une scène frôlant le ridicule pour ouvrir la porte s'étant bloquée, mais une fois de plus, dans le film ça passe je trouve.

Finalement, après avoir constaté que les morts reviennent à la vie et qu'ils veulent tuer du vivant, il ne reste plus que 3 personnes, et si j'étais méchant je vous spoilerai la fin, surprenante je trouve, et géniale aussi, mais non. En vérité, le film fait son âge, non pas techniquement, la restauration étant à couper le souffle, mais par ses acteurs, et ses effets un peu pauvres. Mais si on regarde ce film en se disant que Alien ou La nuit des morts vivants n'étaient pas sortis, là ça troue le cul, carrément. Un film par moment un peu involontairement drôle, pas drôle, mais, comment dire, ridicule quoi, sauf que quand la musique se met en place, quand on voit la façon de se déplacer d'un des morts, putain, la flippe arrive, intervient, le tout sur fond de décor de science fiction, un mélange habilement mené par Mario Bava. Si j'arrive à comprendre le côté culte du film, il se trouve qu'il est difficile d'y entrer de nos jours. Pourtant, malgré ma fatigue, j'ai aimé. Pourquoi ? Le côté horrifique, angoissant, est bien mené, seule la SF est bof, il n'y a qu'à voir les costumes en cuir pour se dire que bon, ce n'est pas foufou. Et je suis méchant en disant cela, car il ne faut jamais oublié que ce film date de 1965, certes Gojira voyait son 7ème film sortir sur l'archipel japonais, Gamera faisait son apparition, King Kong sortait de son affrontement face à Gojira quelques années auparavant.... si je dis tout cela c'est pour vous prouver que l'âge d'un film ne me rebute pas, et qu'il vous faudra faire pareil pour plonger dans cette histoire d'horreur simple mais assez efficace. Je vous le conseille si vous aimez tous les films cités dans cet article. Si vous préférez l'horreur à la Saw ou la SF joviale d'un Star Wars récent, oubliez le par contre. J'ai bien aimé même si j'ai failli m'endormir devant, la faute à mon côté fatigué, pas la faute du film. Je n'irai pas jusqu'à le posséder en DVD par contre, mais à voir une fois, oui.

@+

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