Cultivons la curiosité
Voilà, le mois de Juin 2018 débute, ceci annonce l'un des plus grands événements au monde, tout le monde aura les yeux rivés sur un pays, le Pérou rend un immense hommage au Dieu Inca du soleil, Inti est son nom. Ceci se déroule à Cusco, et c'est bientôt mine de rien, le 24 Juin n'est plus très loin. Bon, ça tombe en plein pendant le mondial de football masculin en Russie, un petit événement qui ne prendra jamais. Comme sur Ashou on n'aime pas faire comme tout le monde, je vais vous causer football et non pas mythologie Inca. Il est rigolo de noter que le Pérou est qualifié pour la compétition, et que les "Paddington" affronteront les surpayés Français. Espérons qu'ils descendent bien du bus. Quoi ? Dire "Paddington" pour les Péruviens est limite raciste ? Ah pardon. C'était une blague pas drôle. Mais passons. Car ici nous allons voir la énième itération du jeu développé par EA Sports Canada. FIFA 18 est donc le dixième FIFA. Non ? Ben ça veut dire quoi alors le 18 ? C'est la fin de l'année ? Ben nan, il est sorti en septembre 2017, ça colle pas cotre truc ? Mais de l'année terminant la saison traitée dans le jeu ? Purée, je ne comprends rien là, on va regarder un trailer.
Vidéo de JeuxActu.
Plus sérieusement, on retourne dans le monde footballistique, et si le mode Histoire nous fait évoluer en la personne de Hunter, je n'y ai pas joué. Pourtant il est bien conçu, la scénarisation est rigolote, mais si j'aimais bien m'imaginer footeux quand j'étais jeune, maintenant je préfère m'imaginer entraîneur, c'est plus de mon âge. Et comme les "Football Manager" sont assez complexes, rien de tel qu'un FIFA pour ceci. Cette fois ci je l'ai pris sur PS4, me privant ainsi du jeu en ligne (je ne suis pas PS+), c'est uniquement, putain j'ai honte de le dire, car le bouton de tranche LB de la XBox One fait un sale bruit, un "clic" pas agréable, tandis que la manette de la PS4 est mieux foutue (hormis les gâchettes pourries). Voilà. C'est con. C'est ainsi.
On retrouve donc le moteur qui mord le froid, Frostbite... pourquoi vous riez ? Pfff. Pitoyable. Je vois ce que vous imaginez, mais ça veut bien dire en anglais "mordre froid", et pas "mordre verge". Pfff. On rigole, mais le moteur graphique reste impressionnant, c'est beau, ça envoie du lourd, et on reconnais bien les joueurs, quoique j'ai trouvé Hatem Ben Arfa pas hyper ressemblant, il y a de l'idée, mais peut mieux faire.
En fait, niveau option de jeu et gameplay, je n'ai pas trouvé d'immense différence, il y en a, mais ça n'est pas ultra violent. Donc je vais plus vous causer de mon histoire de jeu. Et j'ai donc pu constater que le jeu n'est pas si complet en terme d'option, de contenu on va dire. J'ai ainsi entamé une saison avec les Kashima Antlers, en J-League, la Ligue 1 Orange Japonaise. Oui, c'est débile, mais c'est comme ça. Et donc pas de J2-League, du coup pas de pression, aucun risque de descendre. Dommage. Je sais que ça ne fait que la deuxième année que le Japon a rejoint le cast de FIFA, mais cela aurait pu être fait. Autre défaut, pas de Coupe de l'Empereur, ok, et pire, pas d'AFC Champions League, merde. Pas assez de nations représentées dans le jeu de EA, du coup pas de compétition continentale. Alors qu'il y a le championnat Saoudien et Sud-Coréen, c'est bien dommage.
Du coup, je suis retourné en France. Aux Girondins de Bordeaux, parce que voilà quoi. Je ne sais pas. En Europe il n'y a pas de soucis, les équipes sont ultra nombreuses, et les championnats inférieurs sont là. Je regrette encore et toujours l'absence du National qui rend la Coupe de France ennuyeuse, mais passons. En fait FIFA est parfait si vous jouez en Angleterre, là il y a beaucoup d'échelon, et le calendrier est respecté. Car en France on peut se retrouver avec un match repoussé hyper loin, quand on ne nous impose pas de jouer tous les 2 jours.
Voilà ma petite expérience. On notera que j'ai poussé à 3 saisons (2 avec les Kashima Antlers, 1 avec les Girondins de Bordeaux) tandis que sur FIFA 17 je n'avais fait que 2 saisons avec l'Olympique de Marseille. C'est fou, j'arrête de prendre le Clermont Foot depuis quelques temps, j'ignore pourquoi. Peut-être le fait d'avoir gagner la Ligue des Champions face à Chelsea sur FIFA 15 ou 16. Je ne sais pas. Vous allez me dire "bah élève le niveau de difficulté banane". Déjà, je ne suis pas un fruit, et comme je le répète à chaque fois, je ne joue pas à FIFA pour en chier et pour perdre. Le mode Semi-Pro me convient parfaitement. Si je voulais de la difficulté, je me prendrai Pro Evolution Soccer, plus pointu et réaliste.
Euh donc, en terme de management, ça reste moins lourd qu'un "Football Manager", mais quand même complet. Il y a des objectifs à plus ou moins long terme à réaliser, on peut toujours envoyer des recruteurs pour en apprendre plus sur de futures recrues, ou mieux, aller chercher les stars de demain en les faisant passer par le centre de formation. On peut les faire travailler certaines choses, mais je n'utilise pas trop cette option. Le passage sympa est le recrutement, on peut zapper la scène, mais on se retrouve dans le bureau, avec le joueur et son agent, du moins si on est arrivé à trouver une entente avec son club, et là on peut négocier. C'est tout con, mais ça rend le recrutement réaliste et agréable. J'ai adoré ces passages.
Tout comme en match, la présentation du début, le côté plus proche de la retransmission télé, tout ceci existait sur FIFA 17 et reste ici, c'est toujours aussi impressionnant. Comme les commentaires, où l'on retrouve le duo Hervé Mathoux / Pierre Menès. C'est parfait et savoureux. La façon de jouer ne change guère, et je n'ai pas essayer de jouer contre de vrai.e.s joueur.se.s, n'ayant pas le PS+, puis je n'aime pas les ragequit, ça m'énerve. Je n'ai pas non plus lancé le mode histoire, pourtant passionnant, mais comme je le dis, si j'avais 20 ans de moins, je surkifferai, m'imaginant à la place de Alex Hunter. Britannique, noir, maigre et talentueux, tout l'opposé de moi à 16 piges.
On retrouve la possibilité d'être sélectionneur en plus de notre métier de manager de club. Option sympa, débile et inutile. Pourquoi ? Si EA possède la licence officielle de l'organisation mondiale de football, ainsi que de la coupe du monde, on ne daigne pas nous mettre toutes les équipes internationales comme dans FIFA 98 : En route pour la coupe du monde. Résultat on se retrouve à faire une coupe du monde sans le Japon ou le Sénégal. Super. Parlons aussi des féminines. Pfff. Aucun changement. Pas de Japon et aucune nation Africaine. Bravo. Je préfère taire l'absence des clubs. En gros EA laisse de côté cette idée brillante nous permettant de jouer des matches de football féminin, c'est bien là la plus grosse déception du jeu, qui peut (doit ? ) encore s'améliorer sur ce point, on veut plus d'équipe féminine quoi !
Toujours aussi beau, avec une ambiance sympa, collant de plus en plus à la diffusion télévisuelle, FIFA reste le jeu de football me convenant le mieux. Pourtant, c'est la douche froide au niveau des options. Si j'arrive à comprendre l'absence d'équipes masculines internationales, afin de ne pas concurrencer le jeu officiel de la coupe du monde. Le non développement des féminine et des championnats annexes (comme le Japon, et même l'Asie en général) est très décevant. Oui, ça demande beaucoup de travail, mais Sports Interactive y arrive bien pour son Football Manager. Si on passe outre ceci (EA préfère balancer des moyens dans un mode histoire ne m'intéressant pas), j'aime ce jeu, m'y amuse parfaitement, et donc vous le conseil, surtout qu'il doit se trouver pas trop cher. J'achèterai le 19, c'est sûr, mais je ne vous dirai pas que c'est LA référence des jeux de football, n'ayant pas joué à PES 2018. Disons que ce jeu me convient, et c'est déjà pas mal. J'aime bien donc.
@+
Oh, j'oubliais, vous avez noté que depuis le 29 Mai une mise à jour gratuite est disponible et vous offre la coupe du monde 2018 chez Vladimounet. Comme en 2012, ce n'est que la compétition finale qui est disponible. Bon, c'est gratuit, donc on ne va pas rechigner. Mais, car il y a toujours un mais, j'aurai été prêt à payer 20€ pour avoir les éliminatoires aussi. Ce qui aurait fait de ce FIFA 18 la version la plus riche en équipe et compétition depuis... FIFA 98. Surtout que si vous ne l'avez pas, il est disponible à 30€ neuf désormais. EA comprend enfin que 70€ pour un jeu qui périmera le 16 Juillet 2018, et bien c'est abusé. Le problème est que comme un enfant qui boude, et bien on nous sucre les éliminatoires, ce qui offrait du charme aux jeu estampillés Coupe du monde. De plus, si vous voulez rejouer la Coupe du monde en Russie, il vous faudra conserver FIFA 18 (ce fût le cas pour l'Euro 2012). Si la manœuvre est moins violente qu'un jeu centré sur la compétition vendu plein pot, c'est une occasion de vendre un jeu en fin de cycle, même à mi-tarif. Les gens craqueront, c'est sûr.
Je suis à la fois content de cette décision, et déçu. On ne paye pas pour un contenu qui périme en 1 mois, mais on y perd en compétition. Pire, si le Sénégal et le Japon participent à la coupe du monde, ils restent injouable dans le mode classique de FIFA 18, une hérésie totale. Pourquoi, alors que le jeu canonique sort à 30€, ne pas proposer de payer 15 ou 20€ de plus pour offrir le contenu complet d'un jeu Coupe du monde ? Les nouvelles joueuses et nouveaux joueurs n'auraient qu'à payer 45-50€ (contre 70 il y a quatre ans), et les personnes ayant déjà le jeu s'en sortent pas cher. Ce qui offrirait une version dont je rêve depuis 20 ans. Un FIFA moderne avec les équipes de FIFA 98. Allez, on y croit pour la Coupe du monde 2019. Je parle des féminines bien sûr. C'est beau de rêver.