Good girl gone bad - Rihanna

Après un premier album réussit et emplit de Soleil, Rihanna revient avec un son un peu plus lourd et violent. De l'électro/pop qui va asseoir la jeune femme des Barbades au rang de superstar mondiale. En 46 minutes réparties sur 12 pistes, la belle aux yeux émeraudes va passer du statut de jolie petite fille à celui de mauvaise graine. C'est ce que promet le titre de son deuxième album du moins.

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Ici, pas de transformation pupute à la Christina Aguilera façon « Dirrty », mais le côté sexy est bien mis en avant, ce dès le premier titre « Umbrella », carrément en duo avec son producteur Jay-Z (monsieur Beyoncé si vous l'ignorez). Un titre puissant, qui entre en tête et que j'aime bien j'avoue. Cette musique électro/pop n'est pas dégueulasse et s'accommode bien avec la voix suave de la chanteuse. Il en sera de même sur « Push up on me », avec un piou piou bizarre et énervant en arrière plan, la chanson casse les nerfs en fait, on dirait du Mickael Jackson, mais raté. Là c'est une chanson énervante et dont on se passera.

« Don't stop the music » aura fait un carton à sa sortie. L'album étant de 2007, je dirai en 2008 donc. En plus, un passage rendant hommage au roi de la pop fera grand bruit, Manu Dibango en réclamant la paternité. Une affaire qui a dû se régler avec un gros chèque je pense. Au final, c'est une chanson puissante, prenante, entraînante que l'on nous propose, et nous, nous prenons. Plaisante du début à la fin, on voudrait presque que la musique ne cesse jamais. Non, je rigole, c'était histoire de faire une blague avec le titre de la chanson.

« Breakin' Dishes » est ultra puissante. Par contre on croirait une chanson de Britney Spears. J'ignore pourquoi. En tout cas on y perçoit la puissance vocale de Rihanna. Certes, on ne ressent aucune émotion, mais ce n'est pas le but de la chanson. Un titre s'écoutant bien et que j'apprécie. « Shut up and drive », avec le clip improbablement masturbatoire d'une Rihanna mécanicienne, genre tu t'es prise pour Winry Rockbell ou bien ? Passons. Comme sur ce titre dont le refrain voit sa musique être trop forte pour piger ce que dit la chanteuse. Dommage, on parie que c'est brillant, ou non. Je n'aime pas trop cette chanson, bof quoi.

Il faut avoir un duo avec Ne-Yo pour enfin tomber sur une balade calme. « Hate that I love you » est une chanson d'amour qui voit les deux artistes accorder leurs organes (vocaux) à merveille. Pourtant, je n'aime pas trop cette chanson. Une balade doit faire ressentir quelque chose, ici, ce n'est pas platonique, il y a un brin d'étincelle, mais ce n'est pas parfait, peu mieux faire et du coup on reste sur notre faim. « Say it », on se croirait devant une chanson des « TLC » ou « Destiny's Child ». Ce n'est une insulte, mais voilà une chanson comme il en existe des dizaines, voire centaines, rien de particulier ici. Un refrain classique, et on oublie vite fait.

« Sell me candy ». Je ne veux même pas savoir si il y a, ou non, sous entendu, mais le titre fonctionne bien, bon rythme, un chœur marrant qui fonctionne et donne un côté dynamique à la chanson, j'aime bien même si il lasse au bout d'un moment. « Lemme get that » possède une percussion impressionnante, pas fofolle, mais comme les tambours de Napoléon. Putain, ça ne veut rien dire, mais bon, la chanson surprend mais n'arrive pas à rester en tête, la faute à un refrain vite oublié, et dont on ne retiendra que la percussion.

« Rehab » ressemble à du Justin Timberlake, et c'est pas mal du tout. Plus posé, le rythme plaît bien, encore une histoire d'amour, mais bien contée je trouve, la voix y est jolie, et si la chanson ne reste pas dans les annales, elle s'écoute avec plaisir. « Question existing » est calme, tout en ayant une certaine puissance retenue. Je n'arrive pas à l'exprimer, mais ça donne un résultat bizarre, lent mais pas mou, une chanson plaisante aussi. Je n'adore pas mais je l'écoute avec plaisir. Nous allons enfin savoir si la bonne fille est devenue mauvaise. La traduction littérale des titres fait parfois peur. « Good girl gone bad » offre une belle chanson, guitare sèche voix et une bonne percussion. Les chœurs offrent de l'émotion, enfin, enfin, on ressent quelque chose. La plus belle chanson, la meilleure de l'album même, est là. Il aura fallu attendre la dernière piste pour cela. Bon, on ne pleurera pas à l'écoute, mais tout de même, vocalement c'est joli, musicalement aussi, rien à redire, une belle chanson pop, aux paroles intéressantes. J'adore ce titre.

Voilà, si on se concentre sur les singles, à savoir « Umbrella », « Don't stop the music » et le moins bon « Shut up and drive », bah c'est mi-figue mi-raisin, ce qui ne veut rien dire je concède, mais en dehors de ces trois titres connus, seul « Good girl gone bad » vaut le détour. Mais quel détour. Entre les 2 premiers singles et le dernier titre de l'album, ce dernier offre une belle écoute. Pour 15€ c'est non. Mais comme on peut souvent trouver des offres regroupant des disques, ce qui met l'album à 5€, là c'est un grand oui. Il faut aimer cet électro-pop et la voix (que je trouve jolie) de la chanteuse, mais j'aime bien, que pour 3 chansons oui, mais après tout ¼ de l'album c'est déjà pas si mal, surtout que sur le reste, il n'y a pas grand chose à jeter ou esquiver. Pas l'album du siècle, c'est sur, mais sympa quoi. J'aime bien.

@+

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