Dragon Ball Perfect Edition - Tomes 27 & 28

Ah, nous revoilà avec "Dragon Ball". Le manga de TORIYAMA Akira avait introduit un ennemi redoutable en la personnalité de Cell. Les 2 tomes du jour boucleront parfaitement cet arc narratif. Ils feront mieux, vu que la conclusion apportée au tome 28 de cette version "Perfect" pourra faire office de conclusion à la saga. Rien que cela. En effet, pas de cliffangher laissant Sylvester Stallone accroché à la montagne. Pas d'introduction d'un nouvel ennemi hyper plus balèze méga fort qu'on va tous mourir. Rien de tout cela.

En plus l'auteur nous gratifie d'un des passages les plus émouvants du manga. Mais avant cela, on aura droit à un brin d'humour avec Satan, le sportif le plus puissant du monde. Il se présentera tout penaud devant Cell, s'en sortant avec un grand coup de chance. Le coup du commentateur et du caméraman est aussi hilarant. Ici Satan croira que Cell n'est qu'un prestidigitateur artificier de premier ordre. Le voir finalement reconnaître qu'il a échappé de peu à la mort le rendra moins prétentieux et lourd qu'il ne peut le paraître au début du tome 27.

Mais là n'est pas le principal dans ces deux tomes. Sentir Son Goku aussi serein rassure quand à l'issue du combat qui se profile impressionne. Et c'est lui qui débute d'ailleurs (si on met de côté le "combat" Satan vs Cell). Le héros va dévoiler toute sa puissance. Cependant cela semble insuffisant pour vaincre Cell. Mais le Saiyan créera la surprise en faisant une chose qu'on lui pensait impossible. À vous de découvrir quoi.

Ah oui, la chronique du jour sera assez courte, la faute à ma volonté de ne pas trop en dévoiler. Les deux tomes offrent une dose d'action impressionnante et spectaculaire. Certaines pages, centrées sur un personnage en particulier, vous décocheront la mâchoire. J'avoue ne pas m'en remettre. La beauté du dessin de TORIYAMA est, pqisjfosqhg, oui, je n'ai pas les mots. Les effets permettant de ressentir la puissance, l'abnégation, la force du personnage, c'est superbe.

En terme de combat, c'est toujours aussi bien découpé. L'auteur arrête enfin les commentaires sur la puissance des personnages, et nous montre concrètement ce que ça donne. Le souffle lorsque la puissance est déchaînée par ledit personnage, mwahaha, c'est superbe.

Le chapitre en couleur du tome 27 est impressionnant, sublime. Tout comme celui du tome 28. D'ailleurs, suite à ce chapitre, un événement fort en émotion va se produire. Avec un superbe message transmis pour le coup. L'image quand enfin, un des personnage, assisté par un autre, met fin à Cell, putain de bordel de couille de bite de merde. Pardon, mais ça file la chair de poule.

La finesse du trait, le sens du détail, la sensation de puissance dégagée. Argh. Ces deux tomes sont exceptionnels. Ils auraient même pu clore la saga avec brio. Le nombre de pleines pages qui auraient pu se retrouver en couverture ou poster, c'est hallucinant. Je comprends pourquoi il est considéré comme un des meilleur manga. Dommage que l'anime, lent, chiant et trainant en longueur (ce qui veut dire la même chose) m'ait fait longtemps hésiter à faire la série en manga. C'est définitivement une œuvre fondatrice, qui trouve encore des répercutions dans notre monde moderne. Vu la place grandissante de la pop culture dans notre société, il n'est pas étonnant de voir que Dragon Ball reste encore connu, même 35 ans après sa création. Une saga à posséder et à lire, dans cette superbe version "Perfect". J'adore.

@+