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Cultivons la curiosité

Rétro Lazer 02

Rétro Lazer 02

Remontons le temps. Ayant pris pas mal de retard sur mes lectures, je profite de cette période où il nous faut ne rien faire pour avancer au mieux mes livres. Évidemment, je ne débute pas par un roman, mais une sorte de Mook-zine. Mook est le terme le plus adapté il me semble. Bref, « Rétro Lazer » se targue de nous offrir un coup de rétro sur la pop culture qui a bercé l’enfance des trentenaire et quarantenaires.

 

Dans le premier numéro, j’avais apprécié ce mélange de sérieux, de thèmes anciens, et la lecture aisée procurée. J’avais nettement moins aimé ce parti-pris virulent, qui laissa de côté l’objectivité à laquelle nous sommes en droit d’attendre. Surtout que l’émission imparfaite « Le Club Dorothée » s’était faites défoncée alors que la rédaction avait décidé d’en faire un argument de vente en donnant une place importante au cast sur la couverture.

 

Le plus étonnant est, qu’ici, on refait la même erreur. La faute à des intervenants que je juge trop « geeks ». À savoir qu’ils ne connaissent pas tout, ne sont passionnés que par une chose, et ne tolèrent pas la moindre incartade, le moindre écart à l’œuvre qu’ils aiment. Ici, ce sera le film « Conan le barbare » de John Milius qui se fera tailler. Bon, je reconnais que l’intervenant explique clairement en quoi le film de Milius ne fait pas honneur aux écris orignaux de Robert E. Howard. Au final, l’article est ultra intéressant à parcourir, et le « cassage » est moins gratuit que ce que fut celui du « Club Dorothée » lors du premier « Rétro Lazer ».

 

D’autant que le programme de ce numéro est passionnant. On retrouve Jean-Marc Imbert, avec une figurine, ici celle de Capitaine Flam. Je le trouve nettement plus agréable à l’écrit que lorsqu’il présentait l’émission sur le thème des produits dérivés sur feu Nolife. On retrouve un dialogue croisé entre Davy Mourier et François Descraques, cette fois-ci ce sont Tintin et Astérix. Une fois de plus, rien de folichon, comme pour « Star Wars » contre « Star Trek », il n’y a pas de parti-pris, on apprend juste que Astérix sans Goscinny a l’air d’être mauvais. Oh, et l’ancien animateur de Nolife continue à sortir une espèce d’autopromo déguisée qui le rend énervant à mes yeux. Et je précise que le numéro 2 de « Rétro Lazer » est sorti en 2018, soit bien avant le décès récent d’Albert Uderzo.

 

On y verra un article sur la pub « Danette », je n’en comprends pas trop l’utilité, mais comme le Mook n’a quasiment aucune publicité, ça passe. Nous y verrons Alex Pilot, qui cette fois-ci sera clément. Logique, il y est question de « Bitoman », une petite série qui annonce ce que sera « France Five ». Bon, c’est logique, vu qu’il a fait partie du projet. L’article, mené par Florent Gorges est marrant j’avoue, surtout dans le mode de diffusion de la série, pré-YouTube, avec des VHS.

 

Il y a aussi « San Ku Kaï », avec notamment l’explication du nom spécifique à la France. Cet article est, pour moi, le plus génial à parcourir. Il faut dire que j’adore cette série qui débuta par un film façon « Star Wars ». Tout y est parfaitement expliqué. D’ailleurs, et nous le verrons lors de la présentation de certaines archives de « Mask », les articles sont généralement très bien documentés, très bien écrit. C’est juste que certains intervenants sont énervants, et qu’il y a parfois une subjectivité typiquement « geek », à savoir que les intervenants n’hésitent pas à dire « c’est de la merde », sans porter un jugement objectif à l’œuvre, ni la quantité de travail qu’elle a nécessité.

 

Dans l’ensemble, ce numéro est plus réussi que le premier. Les thèmes sont variés (je n’ai pas tout révélé), par contre on continue sur le syndrome « Florent Gorges et ses amis vous présentent leurs visions des années 70-80-90 » qui peut énerver par moment. Pourtant les entrevues de Florent Gorges sont excellentes, et on retrouve ce qui fait sa marque de fabrique. Comme quand il fait écho à ses road trips pour rechercher des collectionneurs dans « Collector’s Quest ». On retrouve cet esprit dans son entrevue de Bruno Biordi.

 

D’ailleurs, le mélange entre cultures japonaise et occidentale (j’inclus donc Europe et États-Unis d’Amérique) est très bien équilibré. Les illustrations et photos sont parfois trop petites, mais elles rendent la lecture plaisante. Bref, j’ai passé un très bon moment en lisant ce Mook, bien écrit, qui fera replonger les natives et natifs des années 70-80 dans leurs jeunesses. J’aime beaucoup, et trouve ce numéro 2 supérieur au premier.

 

@+

 

P.S. : Je l’ai zappé, mais l’article sur James Bond version Roger Moore de Patrick Héliot est un régal.

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