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Cultivons la curiosité

Battle in outer space

Battle in outer space

Il y a 1 mois, nous débutions un cycle cinématographique dont je n'avais pas trouvé le nom. Les films à effets spéciaux de la Tôhô aurait pu convenir, ou non. Bref, on s'en contrefiche un peu vu que ce cycle sans nom évoluera dès le mois prochain en Kaiju Eiga, soit films de monstres. Non pas avec le "Mothra" de 1961 présent dans ce coffret, mais avec "Rodan", de 1956. Soit juste après "Le retour de Godzilla".

 

Vous l'ignorez peut être car je l'ai mal expliqué dans la chronique de "The H-Man", mais nous pourrons enfin voir TOUS les films Godzilla. En effet, un joli coffret réunissant tous les films de l'ère Shôwa (1954 - 1975) en BluRay, avec versions originales sous titrées en anglais, est désormais en notre possession. De quoi rattraper les 8 films qui manquent à l'appel. On finira par "Shin Gojira" en version originale sous titrée en français, ainsi que "Gojira Minus One", en version originale tout court (donc sans rien y comprendre). Bien que j'ai bon espoir de voir un BluRay avec sous titres en français sortir d'ici là. Mine de rien, on partira pour 13 films, tous avec Godzilla, Rodan, Varan et Mothra. Que dis-je, ce sera plus, vu que j'ai les 3 Mothra modernes, ainsi que des King Kong encore absents.

 

Bref, aujourd'hui "Battle in outer space" de 1959 est le dernier film sans gros monstres. Et avec "Rodan", nous partiront sur un cycle Kaiju Eiga qui devrait s'achever courant 2026. Voir fin 2026. On verra bien. Et comme il faut bien rentabiliser ce coffret de 3 films en DVD zone 1 (donc lecteur multizones obligatoire), après les marins liquéfiés par les essais nucléaires de l'atoll Bikini, au tour de l'invasion extraterrestre. Petite vidéo en version originale sans sous titre.

Vidéo de godzilla land

Ce film est vu donc grâce au DVD zone 1 du coffret "Tôhô collection". Il dure environ 90 minutes, et est disponible ici en version anglaise ou version originale sous titrée en anglais. C'est cette dernière version qui fût vue ici. On retrouve HONDA Ishirô, très prolifique dans les années 50-60-70. Il met en scène un scénario de OKAMI Jojiro et SEKIZAWA Shin'ichi. On retrouve IFUKUBE Akira (compositeur du premier "Gojira" notamment), et on le reconnaîtra sans mal, vu que des thèmes sont "empruntés" aux 2 premiers films Godzilla. Dernier point, le film sort le 26 décembre 1959 au Japon.

 

Alors. Alors. Alors. J'ai un trou de mémoire et la section "résumé" de wikipédia est vide... C'est bon. Donc sur une station en orbite terrestre (alors que MIR n'existait pas), on fait face à une étrange arrivée. Des soucoupes volantes débarquent, et elles semblent méchantes. On essaie bien de se défendre, mais rien n'y fait, la défense de la planète Terre (gérée par les Japonais on dirait) ne peut les stopper. Puis arrive un train. Il roule tranquille sur ses rails, c'est son boulot. Un technicien vérifie que le pont soit nickel, puis la voilà, elle arrive. Pas la locomotive, la soucoupe volante.

 

Ce vaisseau spatial émet tellement d'ondes qu'il assomme notre technicien, fait voler sa lampe, avant de carrément soulever le pont en fer. Évidemment, notre vaillant train arrive pleine balle pile à cet instant et c'est le drame. La catastrophe ferroviaire ne peut être évitée par les vaillants cheminots qui, comme leurs passagers et passagères, périront.

 

Réunion de crise au centre de lancement spatial du Japon. Les Nations Unies se réunissent car d'autres cas préoccupant eurent lieux. Je n'ai pas bien compris ce qui est arrivé aux États-Unis d'Amérique, un bateau qui a été soulevé, ou pas. Par contre, Venise est gelée. On émet des théories, mais une chose est certaine, sans capacité à communiquer avec ces êtres venus d'ailleurs, considérons les comme des ennemis. En plus ils ont pris la Lune comme base, genre tranquille elle est à eux. Non mais oh, laissez les Étasuniens y planter le drapeau dans 6 ans avant de tout venir saloper. Ah oui, j'ai oublié de dire, mais si le film date de 1959, l'action se déroule dans le "futur", soit en 1963.

 

Heureusement, les Japonais sont trop forts, ils ont l'arme ultime, un laser qui a 50000 heures d'autonomie, soit environ 5 ans et 8 mois (oui, j'ai compté vite fait). Et le truc il peut trouer une plaque de fer après en avoir traversé 34 autres avant. Pendant la réunion, les aliens, qui viennent de Natal, prennent le contrôle de l'Iranien des Nations Unies. Il va tout faire pour voler cette arme révolutionnaire, offrant un petit peu d'action dans le blabla politique un peu ennuyeux. Enfin, de l'action, voir toutes ces personnalités, souvent des scientifiques ou représentants des pays, courir après l'homme sous contrôle des Natal, on frôle le Benny Hill.

 

Pas que ce soit ridicule, mais c'est assez mou. Pourtant, l'action introductive étant spectaculaire, mais là on installe l'histoire, et ça blablate pas mal. Tout ça pour finir par envoyer deux fusées sur la Lune, avec 2 équipes de 8. Beaucoup de Japonais, 2 Japonaises, et quelques Étasuniens. Là, j'ai pensé à "Armageddon". On double les chances d'arriver à accomplir la mission. De là à dire que le film de Michael Bay s'en inspire, je n'oserai pas.

 

Bref, le lancement s'effectue en grande pompe, giga fête, cotillons et tout. Les maquettes peuvent ainsi prendre leur envol, et tout va bien. Direction, la Lune. Avouons que le passage dans l'espace est bien fait, prenant, tout comme celui sur la Lune. L'alunissage notamment. La sortie des engins lunaires, la lutte contre la base des Natal. Le fait que ces derniers prennent le contrôle d'un des membres de la fusée numéro 1, qui va tout saboter et la faire péter. Il ne restera plus que la fusée 2 pour rentrer. L'Humanité (plutôt une grosse partie du Japon et un petit peu des États-Unis d'Amérique) ne se laisse pas faire et parvient à abîmer la base Lunaire des Natal. Ce qui permet au monsieur sous l'emprise des aliens de recouvrir ses esprits. Devant le fait accompli, question d'honneur, il refusera de rentrer sur Terre, se sacrifiant pour couvrir les 14 rescapés (le pilote de la fusée 1 est certainement mort dans l'explosion de celle-ci).

 

C'est bien beau, mais maintenant il faut préparer la défense de la Terre, vu que les Natal vont venir avec le reste de leur force pour se venger. Orangina rouge n'a rien inventée. Heureusement, la capacité de production de fusées, pas encore des avions à réaction, du Japon est exceptionnelle. Incroyable, les usines tournent H24 et tout le monde est prêt à accueillir ces saloperies d'aliens. Pardonnez mon langage. Grosse baston aérienne. Et là, c'est confus, on nous sort les mêmes plans à quelques minutes d'écart. Histoire de faire des économies. Au final, la Terre (le Japon) gagne, et tout va bien.

 

Ce film est étonnant. Spoutnik a 2 ans (le premier satellite), Laïka (première chienne dans l'espace, et premier être vivant hors insecte à aller dans l'espace) aussi. Youri Gagarine n'est pas encore le premier Humain dans l'espace (en 1961). Et pourtant, beaucoup de choses aujourd'hui connues, sont là. L'aspect 0 gravité, qui impose des combinaisons spéciales, le fait de faire attention aussi. Le déplacement plus lent sur la Lune, et la gravité plus faible (compensée par les combinaisons aussi). On nous apporte des réponses, dont on se demande comment il pouvait en être aussi certain. OK, on savait des choses, mais rien de prouvé. Et bien on en joue ici. Quand un personnage est un peu trop sec et qu'on lui dit de faire attention. Il fera la même bêtise sur la Lune d'ailleurs.

 

Alors par contre, je n'ai pas compris le coup des vannes que l'on ouvre et ferme et qui peuvent faire exploser le vaisseau ou affaiblir le rayon laser. Mais passons ce détails typique des années 50-60 je suppose. Le reste est captivant. Si l'on passe le côté réunion des grandes huiles de ce monde (surtout les Japonais et Étasuniens) un peu lourd, le reste nous offre un film de Science Fiction qui marche encore de nos jours. Oui, bon, les effets spéciaux sont faits de matte painting et maquettes, mais quand comme moi, on aime les Godzilla, c'est toujours un plaisir à voir.

 

Dans la bande annonce on voit une partie du passage sur la Lune, qui est bluffant. Ainsi que la bataille finale, qui se déroule sur Terre et permet de détruire de la maquette. Bon, cette scène finale est un peu gâchée par l'utilisation de plans similaires, pour la bataille aérienne, mais on pardonne. Ceci nous donne donc un film plutôt divertissant. Intéressant par sa vision du futur en 1959, même si c'est un futur très proche de la sortie du film. Par contre je n'ai retenu aucun nom de personnage, et je n'ai pas trouvé qu'il y avait un ou plusieurs héros (ou héroïnes). Si "The H-Man" était, pour le coup, très mou, avec un final impressionnant à voir, ici, on est sur un film qui a un petit ventre mou au début (après la scène d'introduction on va dire), mais qui après arrive à gérer un bon rythme. J'ai beaucoup aimé le voir.

 

@+

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