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Cultivons la curiosité

Family Business - Saison 2

Family Business - Saison 2

Après une saison 1 poussive mais assez plaisante une fois lancée, nous allons retrouver les Hazan, une famille dont la matriarche est décédée une année avant la série, spécialisée dans la boucherie casher. Seulement, une rumeur indiquant que le cannabis pourrait être sous peu légalisé fit plonger tout le monde dans le monde de la beuh. La grand-mère, Ludmila (Liliane Rovère) étant particulièrement douée pour faire pousser sa pastraweed, c'est tout un trafic qui s'organise.

Le plus surprenant étant de trouver Enrico Macias impliqué de façon plus ou moins volontaire là dedans. Le chanteur joue son propre rôle, et reste un petit peu présent dans la saison 2. Mais la série est évidemment portée par Jonathan Cohen (en Joseph) et Julia Piaton (Aure, la sœur de Joseph). On trouve aussi Olivier Rosemberg en Olivier, un ami de la famille, tout comme Ali, joué par Ali Marhyar. Tout ce petit monde est plus ou moins chapeauté par Gérard (Gérard Darmon).

Pour compléter le cast, citons Louise Coldefy, qui lancera la rumeur en sa propriété de fille du Ministre de la santé (Clémentine), et Lina El Arabi (Aïda, la sœur d'Ali et compagne de Joseph), dont la carrière d'avocate va bien aider les Hazan à un moment donné. Mais petite vidéo avant de revenir rapidement sur les 6 épisodes de cette saison, qui varient de 30 à 40 minutes.

Vidéo de Netflix France

J'ai oublié de dire que la série est une production Netflix, créée par Igor Gotesman. Et la saison 2 se présente sous les meilleurs hospices pour la famille Hazan et leurs collaborateurs. En effet, la rencontre un peu abrupte avec Jaurès (Tamar Baruch), leur a permis de passer au niveau supérieur de la revente. La pastraweed étant exceptionnelle, la grande mafieuse qu'est Jaurès les laisse un peu tranquille.

On découvre que Aïda a accouché, et que c'est toujours tendu entre Joseph et elle. La situation empirera quand il va mener un deal avec sa progéniture et que Aïda s'en apercevra. Dès lors, il va constater la dangerosité de Jaurès, mais aussi qu'il lui faudra quitter ce business si il veut revoir sa famille. Aïda coupant les ponts tant qu'il participe à ce jeu dangereux.

Ceci intervient alors que Ludmila explique le problème avec la baisse de qualité de la pastraweed (qui vaudra une sévère menace de Jaurès envers Joseph). Le manque d'espace. C'est quand notre personnage principal décide qu'il faut stopper le "deal", que tout le monde veut, au contraire, s'agrandir. Trouvant même un local parfait, et surtout éloigné du centre de tir de la Gendarmerie qui jouxte la maison de campagne des Hazan où ils font pousser le cannabis.

Cette saison 2 met directement dans le bain et montre un certain réalisme qui fait plaisir. Il me semble que Jonathan Cohen arrête de faire "Serge le mytho", et que les excuses bidons sont cette fois-ci trouvées par tout le monde. Le gros problème, c'est qu'à un moment donné, il va arriver un malencontreux incident avec Jaurès qui m'a fait sortir du récit. Un truc tellement débile et improbable, que c'est là où j'ai eu beaucoup de difficultés à raccrocher.

Pourtant, on reste sur des réactions normales, mais un truc s'est brisé avec cet enrayement. Vous comprendrez en voyant cette saison. Surtout que cet évènement va provoquer une bascule. Pourtant logique, on ne va cesser d'aller de coup de bol en coup de bol, et ce, malgré une situation complètement désespérée à des moments. Le pire étant le cliffangher entre les épisodes 5 et 6 qui est désamorcé en 10 secondes chrono. C'est un peu dommage de créer une telle tension et au final on se retrouve face à une souris qui accouche d'une montagne. Ou l'inverse, je ne me rappelle plus de l'expression précise.

On garde des moments typiquement français, avec des grosses soufflantes, mais qui sont moins gênantes et presque logiques. Par contre, on a droit à de vrais grands moments riches en émotion. Impliquant Julia Piaton et Liliane Rovère. Je trouve que les deux actrices éblouissent la saison, avec une justesse de jeu qui est sublime à voir. Jonathan Cohen n'en fait pas des caisses, moins que dans la saison 1, et ça aussi c'est plaisant.

On verra de vrais moments de panique, des instants hyper drôles, d'autres surprenants, et il est bien difficile de ne pas trop en dire. On aura de nouveaux personnages, assez hauts en couleurs, on retrouve aussi des rôles bien connus, dont Youssef (Oussama Kheddam), qui offrira une grande tranche de rire avec ses pâtisseries. Je l'ai aussi dit, mais l'histoire avec Enrico Macias est marrante, et montre bien comment le buzz peut faire atteindre les sommets à un album moyen.

Contrairement à la saison précédente, ici, ça fonctionne immédiatement. Pour malheureusement m'avoir perdu sur un évènement peu probable qui gâchera la fin de saison à mon sens, perdant en réalisme d'un seul coup de feu malencontreux. Malgré ça, j'ai pris beaucoup de plaisir à voir cette saison, et c'est même avec hâte que j'ai envie de faire la troisième et dernière. Ce ne sera pas à la suite, mais j'avoue que la fin de cette saison 2 donne envie d'en savoir plus.

D'ailleurs, ironie de la chose, cette saison s'achève sur un cliffangher, imposant de voir la saison 3. Là où la saison 1 était parfaite car sa fin était à la fois ouverte, mais aussi suffisante si la série s'était achevée. Donc nous repartirons sous peu pour les 6 derniers épisodes, en espérant tout de même avoir moins de passage "grossiers", "too much", je ne sais comment le dire, bref, nous y reviendrons et en attendant, je vous conseille cette série sympathique qui ne paye pas de mine. J'ai beaucoup aimé.

@+

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