Cultivons la curiosité
Nous y revoilà, dans le futur imaginé par le créateur des Simpson, Matt Groening. Nous y revoilà, toujours avec cette découpe spécifique à Disney+ (via sa chaîne Star). Nous avions terminé.e.s la saison précédente alors qu'en vérité il restait 3 épisodes. Nous allons donc rattraper la fin de la saison 2 selon la numérotation de sa diffusion originale en 2000 (et sur support physique). Ici, nous allons à nouveau totalement passer outre la numérotation d'origine. Je suis celle de la plateforme de streaming, donc ne vous étonnez pas si certains épisodes sont issus de la saison 2, et d'autres absents.
J'ignore si je suis clair, mais en gros, nous sommes parti.e.s pour 15 épisodes d'environ 22 minutes. Nous allons passer de l'épisode 30 au 47. Mais, euh, 47-30=17 et non pas 15 ? J'ignore pourquoi ni comment, mais 2 épisodes sont absents. Le numéro 35, où Bender remplace le méchant Père-Noël, et le 42, dans lequel l'équipe du Planet Express va subir une tempête de sable sur Mars. Les mystères du streaming. Ceci n'arrive pas que chez Disney+, vu que Prime Video (Amazon quoi) évince certains épisodes de "South Park", sans raisons valables.
Enfin, je dis ça, mais je ne me suis pas renseigné, si ça se trouve il y a une bonne raison à tout ça. En vérité, vous allez me trouver blasé, mais je m'en moque. Car il y un épisode important à mes yeux, avec un artiste que j'adore et dont j'ai entendu le nom pour la première fois quand j'ai regardé cette série au début des années 2000. Mais regardons le générique avant de faire un petit tour de cette saison.
Vidéo de Media Graveyard
On va débuter par une guerre. Menée par Zapp Brannigan. Sans aucune raison la Terre va chercher à envahir une planète. J'ai pensé à "Starship Troopers" ici. Je ne sais pas. Dans certains plans peut-être. En tout cas, l'épisode est très drôle et bien mené. Ce qui est le cas de tous les épisodes à vrai dire. Je ne vous fais pas l'affront de redire à quel point la version française est encore impeccable en ce début de série. Il me semble que le doublage changeait en cours de saison 3, à moins que je ne confonde avec la quatrième.
S'ensuit un épisode hommage aux films de loup-garous, et à "Christine", le film de John Carpenter qui adapte le livre de Stephen King. Bien foutu aussi. Tout comme lors de l'épisode suivant, qui verra Fry retrouver sa petite amie de l'an 2000. Mais elle n'arrivera pas à s'adapter à ce monde. La chute de l'épisode est assez marrante, quand ils pensent tous les deux être 1000 ans dans un futur apocalyptique.
Normalement, la saison 2 s'achevait ici. Et donc les Amazones débutaient la saison 3. Rien de spécial ici, sauf que Kif devient un objet sexuel pour de gigantesques femmes, de la planète Amazonia. Tout comme Zapp et Fry. Ce sont les femmes Amy et Leela qui sauveront tout ce petit monde. Ah, voilà un épisode remémorant "L'Aventure Intérieure". Fry se délectant d'un antique sandwich périmé depuis des lustres, il verra des parasites envahir son colon. J'aurais dû dire coloniser son colon, zut.
L'équipe du Planet Express va piloter des robots miniatures d'eux-mêmes (et d'elle-même pour Amy) pour allez voir ce qui barbouille Fry. Une civilisation aura évolué, et s'occupera du jeune homme afin de le rendre plus intelligent et fort. Leela, en charge de divertir Fry, en sera toute émoustillée. La fin rappelle un peu quand Homer Simpson décide de se remettre le Crayola dans le nez afin de redevenir stupide. Mais passons.
On en apprendra plus sur le passé de Fry, avec son frère aîné qui lui piquait toutes ces créations. Mais lorsque notre héros trouvera un trèfle à sept feuilles la donne changera. L'occasion de voir que Fry vient d'une famille modeste, et a eu des parents pas ultra attentionnés. Il n'y a qu'à voir l'accouchement pour s'en rendre compte. La fin s'avère plus émouvante que prévue. Un très bel épisode. Il sera question d'écologie dans l'épisode suivant. Avec une critique virulente des écologistes d'ailleurs. Quand il faudra se charger d'empêcher les pingouins de s'accoupler surtout. Mais je vous laisse le soin de le découvrir.
Bender va vivre une intense histoire d'amour, avec aussi le retour de son "presque" jumeau Flexo. Et l'invasion des cerveaux qui arrivera après montrera que Fry est plus utile qu'il n'y paraît. On en apprendra aussi plus sur Nibbler, l'animal de compagnie de Leela. Nous verrons une critique de Hollywood, qui délaisse ses anciennes stars, et on aura droit dans cet épisode au retour de Calculon, l'acteur pas terrible du soap opera "All my circuits".
Leela va renouer avec son passé, puis Fry va faire un tour par un asile de robot, ah, et là je constate qu'il manque aussi un autre épisode, vu que l'ennemi du professeur Farnsworth aurait dû revenir dans l'épisode 44, et qu'il est absent de Disney+. Passons, car il reste 3 épisodes sur cette plateforme avant de finir la saison 3. Le dernier épisode parle des rêves qu'il vaut mieux ne pas accomplir. L'occasion de parler de Lucy Liu, fantasme de Fry en 1999. Le pénultième épisode faisait venir les Harlem Globetrotters sur Terre, afin d'humilier les Terriens et Terriennes à travers un match de basket-ball. Ceci tournera mal, la faute au professeur Farsnworth qui détraquera le temps en voulant concevoir une équipe de supermutants afin d'humilier les Harlem Globetrotters.
Enfin, l'épisode 13 de cette saison 3 sur Disney+. 13 aussi de la numérotation normale (merci les 3 épisodes supprimés). On nous présentera les festivals façon Woodstock, et surtout, Beck. Beck Hansen. C'était la première fois que j'entendais parler de cet artiste quand j'ai vu cet épisode en 2002 (je pense, environ quoi). Dire que 1 ou 2 ans plus tard je découvrirais "Girl" (de l'album "Guero") dans l'émission dont j'ai paumé le nom, qui était avant "La Kaz'" sur Canal+. "La Kaz'" diffusait "FullMetal Alchemist" à ce moment là. Et j'étais toujours un peu en avance.
Enfin bon, j'aime beaucoup cet épisode, qui parle des handicapés aussi. Mais surtout de la façon dont Beck fait sa musique. En prenant un peu n'importe quoi en son. Entendre parler du mot "Odelay", le coup de la chanson interminable (dont j'ai déjà perdu le nom, bravo), et le fait que Zoidberg, Fry, Amy et Leela deviennent hippies, ça fait que j'aime beaucoup cet épisode. Qui me marque encore plus maintenant que je connais mieux le répertoire de Beck. Ah, au fait, le nom de la chanson qui dure des plombes, je viens de le retrouver en cherchant dans ma discothèque numérique, c'est "Sexx Laws" de l'album "Midnite Vultures".
Une saison mal découpée sur Disney+, qui se paye le luxe de zapper 3 épisodes. Pourtant, les 15 épisodes sont cohérents et se regardent à la suite sans soucis. La VF reste parfaite, et les sujets abordés sont encore d'actualité je trouve. On se marre devant la pléthore de personnages, les réactions de ceux-ci. Les références ne sont pas trop nombreuses, ni trop pointues, résultat on les trouve et c'est très agréable. La technique reste impeccable. Même les passages en animation 3D sont encore efficaces. Bref, un dessin animé que l'on peut regarder à tout âge, que je préfère aux Simpson j'avoue. J'ai adoré.
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