Cultivons la curiosité
Il est toujours délicat de reprendre une série en cours, alors que l'on a lu le tome précédent il y a longtemps. Heureusement, quand l'œuvre est bien faite, comme c'est le cas ici, on replonge instantanément dans l'histoire. Ainsi, le manga de MATSUMOTO Naoya continue sa route. Vous prenez peut-être la série en route, alors, petite piqure de rappel.
Les Kaiju sont des monstres de taille gigantesque qui sème la terreur dans un Japon moderne. Ils sont souvent accompagnés par des monstres plus petits, nommés Yoju. Ces derniers restent dangereux pour le commun des mortel·le·s. Une unité d'élite veille au grain. Équipée de combinaisons qui décuplent leur capacité physique, ces guerriers et guerrières s'avèrent particulièrement efficace. Nous suivrons un trentenaire, nommé Kafka Hibino, qui va se retrouver bien malgré lui a pouvoir se transformer en Kaiju n°8.
Les Kaiju numérotés sont des monstres, pas spécialement gigantesques, mais à la force exceptionnelle. Ou capable de provoquer un déluge contre l'humanité et ses infrastructures. Ils furent numérotés que récemment, ce qui explique le petit chiffre. Au moment où nous débutons le tome 10, ils sont justement au nombre de 10, Kafka devenant le n°8 dès le premier tome.
Alors que notre héros a essayé de cacher sa force, de peur d'être tué ou étudié, il intégrera la force d'élite, et son secret sera découvert. Y voyant au début une menace, il sera décidé de l'intégrer dans l'unité, car il pourrait être précieux. Au moment où l'on reprend l'histoire avec le tome du jour, Tokyo est attaquée de toute part. Dispersant les différentes unités. Ceci serait une stratégie de l'adversaire redoutable qu'est le Kaiju n°9.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce tome est blindé d'action. Mais de la belle action, celle qui donne des frissons. Le gigantisme des Kaiju impressionne, mais moins que Mina (amie d'enfance de Kafka et peut être le personnage le plus puissant du manga) qui explose ces Kaiju avec son nouveau joujou, digne du canon de Junon de "Final Fantasy VII". Et j'en ai déjà trop dit.
La mise en scène, le dessin, l'histoire, tout est sublime et captivant. Comme nous pouvons le voir sur la couverture, et même si le début s'intéresse à Hoshino et son nouveau pote le n° 10. On bascule rapidement sur le combat de Kikoru, avec une révélation impressionnante concernant les nouveaux adversaires. Créés dans le but d'affronter spécifiquement l'élite de la défense tokyoïte. Une des images de fin donne un sentiment que l'humanité est une fourmilière scrutée par une entité supérieure.
Même si l'on voit peu Kafka, le tout est captivant. Mieux, on retrouve un tout petit peu d'humour, qui permet de faire passer la violence présente sur les pages que l'on tourne avidement. La fin du tome donne envie de lire la suite. La mangaka gère parfaitement son rythme, et les combats sont d'une intensité exceptionnelle. J'adore toujours autant, et même si cela faisait plusieurs mois que j'avais lu le tome 9 (dont la chronique date de février 2024, donc peut être même 12 mois), j'ai pu replonger rapidement dans l'histoire. J'adore et vous le conseille grandement, si vous aimez les bastons démesurées ou les Kaiju.
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