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Cultivons la curiosité

Men in Black II

Men in Black II

En 1997, une adaptation d'un comic book se chargea de rendre cet été là fantastique. Cosmico-fantastique ? Bref, "Men in Black" premier du nom offrit un vent de fraîcheur sur la vision extraterrestre. Loin de la lutte contre l'envahisseur de "Independence Day" réalisé par Roland Emmerich, ou sa vision pastiche en forme d'hommage à la science-fiction des années... (je ne sais même pas, 40, 50, 60, 70 ?) de Tim Burton avec "Mars Attacks!". Le côté extra terrestre pouvait être drôle tout en se offrant un divertissement propre, n'allant pas taper sur le copain ou rendre des hommages trop pesant à d'anciens films que personne n'a vu.

 

Barry Sonnenfeld avait réussit son coup. Un scénario sympa, une bonne distribution, combinés au bond en avant des effets spéciaux, et nous avions là un excellent divertissement estival, le blockbuster à voir à l'été 1997. 5 années plus tard, on prend les mêmes et on recommence. Barry Sonnenfield à la réalisation, une partie de la distribution, Steven Spielberg à la production. Cette fois-ci, "Men in Black II" sera le film à voir à l'été 2002. D'ailleurs, regardez-en le trailer en version originale tandis que je l'ai vu en version sous titrée en français.

Vidéo de Sony Pictures Entertainment

On débute par une émission bizarre, où Peter Graves joue son propre rôle d'animateur (il est LE Jim Phelps de la série "Mission : Impossible" de mon enfance, des années 80 je crois), enfin, une ancienne émission dans le film (dont l'action se déroule en 2002). On nous explique que, selon les dire, l'organisation secrète avec des hommes en noir aurait évité un conflit intergalactique et donc la destruction de la Terre en 1977, refusant de donner la Lumière de Zartha mais aussi refusant l'asile aux extraterrestres possédant cet artéfact capable d'anéantir des planètes si j'ai bien compris.

 

Serleena (la méchante) était repartie à la poursuite du vaisseau contenant la Lumière de Zartha. Seulement, 25 ans plus tard, on va assister au retour de Serleena. Avant cela, nous suivons l'agent J (Will Smith) et une nouvelle recrue, l'agent T (Patrick Warburton, alias "The Tick" dans la série du même nom de 2001). Ils sont chargés de poser des question à un alien tout mignon sous forme de fleur. Sauf que l'agent T n'est pas patient, et que l'alien était un gigantesque ver, qui va pousser J à le chevaucher à travers le métro. L'occasion de voir que les effets spéciaux, bien qu'ayant un peu pris de l'âge, passent super bien à l'écran.

 

J arrive à gérer la situation, mais renvoie son équipier en lui effaçant la mémoire. J est un bourreau de travail, et il est devenu effrayant au poste des MIB (Men In Black). Tout le monde en a peur, il a la particularité de ne pas arriver à faire équipe et donc de leur effacer la mémoire. Entretemps, on assiste à l'arrivée de Serleena (Lara Flynn Boyle), avec un vaisseau digne des Pikmin (le jeu vidéo de Nintendo). Il est d'ailleurs de la même taille. Seulement, l'alien peut prendre n'importe quelle forme et elle choisit une mannequin plantureuse d'une publicité Victoria's Secret. Une belle femme en sous vêtements, le soir, dans un parc de New York, elle va mettre littéralement 2 secondes avant de se faire agresser. On aura droit à la bonne blague "tu as bon goût", auquel l'alien répondra "toi aussi" après avoir ingurgité hors champs l'agresseur.

 

Serleena va faire équipe avec Charlie (Johnny Knoxville), extraterrestre ayant une seconde tête, plus petite. 2 cerveaux ne le rend pas plus intelligent, au contraire. Mais ils vont pouvoir partir à la recherche de la Lumière de Zartha. Et donc tomber sur une pizzeria de quartier, où le gérant semble en savoir beaucoup. Manque de bol son employée, Laura (Rosario Dawson) entendra tout et ne comprendra pas ce qu'elle a vu. Mais s'étant cachée, elle sera un parfait témoin. J va prendre l'affaire, et il sera accompagné par Frank, le chien. On sent que le personnage a plu lors du premier film car il a une plus grande présence ici.

 

Donc J, en manque d'affection, va s'attacher à Laura, et ne pas lui effacer la mémoire. Problème, Serleena est clairement identifiée, personne ne sait où est la Lumière de Zartha, et il va falloir aller chercher K (Tommy Lee Jones), qui s'est déjà fait laver la mémoire à la fin du premier film je rappelle. Ainsi, nous suivrons J, K et Frank, en revoyant des têtes connues, comme les vers. Le tout ayant pour objectif de faire recouvrer la mémoire à K, alors que le déneurolazer est bloqué au centre des MIB par Serleena.

 

Le film me paraît plus rythmé que le premier, ce qui est un petit exploit vu que ce dernier était déjà bien équilibré. Résultat, on a l'impression que ça va vite, mais tout nous est rapidement expliqué malgré tout. Parfois des plans sont repris du premier film, comme celui de la découverte du centre MIB, mais inversé, ce n'est plus K qui le fait découvrir à J. On retrouve cet humour sympa, léger, et un peu d'action. Même si il me semble qu'il y en a moins. Bon, le scénario de Robert Gordon et Barry Fanaro n'est pas fou, mais il permet de passer par divers lieux, et surtout ouvre un peu plus l'univers. Le principe du microcosme dans un casier sera repris à la fin de façon ultra surprenante.

 

Une suite efficace, dans la lancée du premier. Sans l'effet de surprise. Effet de surprise compensé par un rythme plus soutenu, dû au fait que les présentations sont rapidement faites, mais compréhensibles pour les personnes n'ayant pas vues le premier film. 90 minutes plus que sympa, que j'ai apprécié revoir. Il est aussi disponible sur Netflix à l'heure où j'écris ces lignes (en août 2024), donc ça peut être sympa de le mettre dans votre liste de souhait, vous passerez un bon moment, en famille ou non.

 

@+

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