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Cultivons la curiosité

Spider-Man : No Way Home

Spider-Man : No Way Home

Après la période de fermeture des cinémas, après une fin de phase III de son MCU (Marvel Cinematic Universe) qui était intense entre "Avengers : Endgame" et "Spider-Man : Far From Home", je reconnais une sorte de lassitude des films Marvel. "Black Widow" (qui introduit la phase IV), "Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux" et "Les Éternels" n'avaient pas réussi à me faire revenir au cinéma pour un film de super-héros/super-héroïnes. Cependant, un personnage particulièrement attachant allait enfin lancer la phase IV pour ma part, et c'est Peter Parker/Spider-Man.

Beaucoup de choses ont été dites sur ce "Spider-Man : No Way Home". Des spéculations plus ou moins réelles, des critiques acerbes, ou plus tolérantes. On retrouve Jon Watts à la réalisation (qui achève cette forme de trilogie entamée avec "Spider-Man : Homecoming"), ainsi que le duo de scénaristes Chris McKenna et Erik Sommers. De quoi offrir un climax assez intense, d'autant plus que la série Disney+ "Loki" a ouvert la porte du Multivers. C'est assez complexe à comprendre, mais en gros, tous les Spider-Men connus, on leur propre monde. D'ailleurs ceci nous est mieux expliqué dans "Spider-Man : New Generation", et on se retrouve avec des ennemis d'autres Peter Parker connus au cinéma, qui vont intervenir ici.

Ceci est un demi spoiler, car la bande annonce qui suit vous révèle certaines identités des antagonistes que le Peter Parker du MCU va devoir affronter dans ce film. Promis, la chronique sera courte et esquivera les gros spoilers qui tâchent. En attendant, c'est avec une certaine appréhension que j'ai décidé d'aller voir le film le vendredi de sa sortie (qui était le 16 décembre 2021 en France), avec une salle pleine, mais très correcte j'ai trouvé. Film vu en version française comme la bande annonce qui suit.

Vidéo de FilmsActu

On fait directement suite à "Spider-Man : Far From Home", mais genre à la seconde près. Après un bref résumé de l'action du précédent film avec l'homme araignée, conté en voix off pendant que les logos des boîtes de productions défilent, on voit un Peter Parker (Tom Holland) fuyant dans les airs avec MJ (Zendaya). Il trouve refuge chez sa tante May (Marisa Tomei). Après la folie médiatique, des agents fédéraux viennent arrêter et interroger tout le monde. Même Ned (Jacob Batalon), le meilleur ami de Peter.

Sans trop savoir pourquoi et après un caméo super sympa d'un personnage, Peter peut retrouver sa vie d'avant. En allant vivre avec tout le monde chez "Happy" (Jon Favreau), qui a quelque peu sauvé une importante machine de Tony Stark. Car oui, les agents fédéraux ont décidé de saisir tout ce qui appartient à Stark Technologies. Estimant que les drones qui ont provoqué la pagaille à Londres, sont fabriqués par cette entreprise, qui est responsable des dégâts et pertes occasionnées.

Peter, Michelle et Ted n'ont plus qu'une priorité, finir leur année de terminale (malgré le fait que l'identité secrète de Peter soit connue) et aller étudier au MIT. On a ainsi une première partie de film surprenante. Qui va parler des responsabilités que peuvent avoir les héros, mais aussi du harcèlement médiatique que subissent certaines stars. Ici, ça va un peu vite, car les agents lâchent rapidement l'affaire. Seulement, un peu comme pour faire écho à la situation actuelle, la population est divisée. Il y a celles et ceux qui estiment Peter responsable de la mort de Mystério, qui hurlent au complot, et les autres qui ont bien compris le manipulateur qu'était Quentin Beck.

Le passage est intense au début, avec de belles images de voltige et un humour toujours aussi "simple", "jeune", j'ignore comment dire. C'est rigolo, mais pas trop subtil. Puis, alors que notre trio échoue à toutes les propositions de faculté, Peter va demander de l'aide au Docteur Stephen Strange (Benedict Cumberbatch), qui va agir comme un père de substitution, sans vouloir jouer ce rôle, auprès de Peter et ses ami.e.s. On sait que Tony Stark représentait l'image patriarcale auprès du jeune homme élevé par sa tante. Ce sera drôle, quand, un peu plus tard, il va devoir un peu superviser la petite équipe, alpagué par MJ car il n'a pas dit "s'il vous plait".

Le Docteur Strange lui apprend un peu la vie, en lui demandant si il a prêché sa cause (et celle de Ted et MJ) auprès du MIT avant de venir de lui demander de modifier le monde pour sa petite personne. Et c'est donc en allant voir une dame du MIT que le film va enfin basculer, avec l'arrivée d'un antagoniste emblématique de Spider-Man.

Et voilà. On va suivre notre troupe qui va devoir rabibocher les erreurs faites, et je m'arrête là. Si dans sa première partie, le film reste sur la lancée des 2 précédents films mettant en scène Peter Parker dans le MCU, il change de ton à la suite de l'arrivée de grands antagonistes dans ce monde là. On retrouve encore cet humour simple, sauf que la situation va vraiment échapper à tout le monde, même le Docteur Strange aura du mal.

Seulement, malgré ce début, pas poussif, mais classique (hormis le traitement des médias), on ne s'ennuie pas une seconde. C'est assez étonnant même. On aura droit à de belles scènes d'action et de bravoure, sauf à la fin où la caméra ne cesse de gigoter, mais passons. Et pourtant, au milieu, il y a une scène qui s'avère déjà certainement culte, qui est posée. Et assez drôle. De plus, et ceci est un spoiler, donc attention, l'affrontement entre Spider-Man et Strange est sublime. J'ai retrouvé les effets visuels exceptionnels de "Doctor Strange" qui m'avaient retourné il y a 5 ans. Ce passage est sublime, limite c'est mon préféré du film. Vivement "Doctor Strange in the Multiverse of Madness" qui sort l'an prochain.

Pour ce film, je vais m'arrêter là, de peur de trop en dire. Faisons un rapide bilan cinématographique de 2021. Vu que "Spider-Man : No Way Home" sera peut-être mon dernier film vu en salle cette année. 10 films vus dans ma ville, 4 lors de la nuit Nanarland. Cette dernière est une expérience à essayer une fois si on aime les mauvais films sympathiques. Même si dedans il y avait deux bouses absolues, trop pointues pour que je les apprécie, et que je n'ai retenu que "Piège Mortel à Hawaï" qui est vraiment très bon. Pour "Strike Commando", j'étais dans un état trop comateux pour l'apprécier. "Mandibules", "Demon Slayer : Le train de l'infini", "Un Espion Ordinaire", "Un Homme en colère", "The Suicide Squad", "Kaamelott : Premier Volet", "Venom : Let There Be Carnage", "Mourir peut attendre", "Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City" et "Spider-Man : No Way Home". Ce dernier est mon film préféré de 2021, mais je reconnais que sauf pour "Demon Slayer : Le train de l'infini", je n'ai vu que des films que j'ai adoré. Seul regret, la non sortie en salle de "Godzilla vs. Kong", film pas terrible mais hyper beau dans son n'importe quoi. Ah, et le non passage de "La Nuée" dans ma ville aussi. C'était pourtant une belle année cinématographique, en espérant que l'année prochaine ne soit pas hachée comme le furent 2020 et 2021.

Pas la peine de dire à celles et ceux qui aiment le MCU et/ou Spider-Man d'aller voir ce film. C'est même certainement déjà fait afin d'éviter les spoilers. Pour les autres personnes, si vous détestez les films de super héros et super héroïnes, vous éviterez. Enfin, les indécises et indécis, allez-y, les 2h30 passent rapidement, on ne s'ennuie pas, malgré des passages plus posés. Après, vous n'aurez peut-être pas toutes les références, mais je ne les avais pas non plus et j'ai adoré. Un film popcorn à voir pour se divertir, et qui n'est pas si stupide que cela, offrant de belles scènes d'action et des gros moments d'émotion. Le duo Zendaya/Tom Holland resplendit à l'écran d'ailleurs (j'avais oublié de le préciser). À voir je pense, j'ai adoré.

@+

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