Cultivons la curiosité
Nous voici déjà au tome 7 des nouvelles aventures bizarres des JoJo nommées "Les croisés des poussières d'étoiles". Pas les croisés du genoux, parfois nommés ligaments hein ? Enfin bref, bien qu'un personnage Français répondant au doux nom de Polnareff soit présent ici, vous aurez deviné qu'introduire avec une localisation dans la langue de Molière de ce récit est délicat. Pourtant, notons que la sortie française, bien que tardive (en août 2013 pour ce tome, disponible depuis décembre 1990 au Japon), chez les Éditions Tonkam, est de très bonne facture. Dommage d'être incapable de citer les personnes physiques ayant participé à la traduction, adaptation, lettrage et maquette. C'est indiqué que tout ceci est effectué par... "Éditions Tonkam". OK.
Si le niveau de manque de respect pour les personnes œuvrant sur l'édition française s'avère au top de la putasserie, il en va de même pour le Stand Death 13 et son Porteur. Piéger Jotaro et ses amis dans leurs songes, à l'aide d'un manieur bébé, c'est gonflé. On pense à Freddy qui agit dans les cauchemars essentiellement des adolescents. Mais aussi au bébé bosseur de "Qui veut la peau de Roger Rabbit". Mais passons car voici Polnareff, Jotaro et son pépé prisonniers d'un rêve. Kakyoin ne semble pas être dans les parages, tandis que Death 13 montre sa supériorité. En effet, impossible d'invoquer ses Stands dans les rêves, il faut le faire avant de s'endormir. Détail qui aurait pu sauver nos héros.
On se doute, vu que ça doit se finir en 2 chapitres, que Kakyoin va arriver et sauver tout le monde. Vous découvrirez comment, et il se trouve que Polnareff l'assommant en fin de tome précédent était une bonne chose. Notons que Kakyoin va faire subir au bébé Manieur une chose bien dégueulasse, que l'on souhaite aux personnes responsables de l'ours final de ce livre (pensez à indiquer les noms par respect, sinon vous méritez de manger votre caca).
Ah, mais voilà la Mer Rouge, impeccable pour aller en Égypte, qui est la destination de notre petite équipe. D'ailleurs, dans ce tome nous ne verrons pas Dio, alors que c'est le grand méchant final. Et là, l'affrontement contre Judgement (et son Manieur ridiculisé à la fin) va être riche en émotions. On se retrouve un peu comme Polnareff, à avoir du mal à croire ce que l'on voit, mais pourtant, tout le monde était au courant. Je vous laisse le soin de découvrir ceci, qui serait une grosse révélation pour le coup, et passons au sous-marin et le début de High Priestess.
Il est pénible ce Stand, à 100 mètres des côtes égyptiennes il attaque, et peut se transformer en n'importe quoi. Genre un manomètre, une tasse de café. Et le bougre est puissant. L'image de fin est superbe, tout en étant terrifiante. Même si on sait que Jotaro et sa fine équipe s'en sortiront, ça fait son petit effet. Et donc on reste sur le classique c'est beau, c'est bien mis en scène, et on veut voir la suite. La force est d'arriver à créer une tension, et d'ajouter un peu d'humour. Même si ici il est très pipi caca...
Le périple, si il est loin d'arriver à son terme, nous mène enfin sur le contient Africain. Les combats sont renouvelés avec pas mal d'imagination. On regrettera peut-être quelques blagues pipi-caca, mais sinon, le reste est toujours plaisant à parcourir. Les personnages ont leurs moments, et ceci permet de s'attacher à tous. Un retour inattendu est à noter et ça fait grandement plaisir. On garde le principe d'un affrontement fini, un affrontement complet et un début d'affrontement par tome, ce qui donne une bonne dynamique je trouve. Dans la continuité de ce que ARAKI Hirohiko propose depuis longtemps. J'adore.
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