Dead like me - Saison 1

Saison 1 en DVD.

Bon, j'avoue, je fais un petit blocage là, je ne me souviens plus où j'ai vu cette série pour la première fois, si c'était directement en DVD, ou à la télé, là c'est le trou noir. Tout ce que je sais c'est que ça fait un petit moment que j'ai les DVD, et que la série compte 2 saisons, la première de 14 épisodes, la seconde de 15, 1 film, enfin téléfilm plutôt, sortie directement en VOD, je ne sais même pas si il existe en DVD, il faudrait que je me renseigne tiens donc, je verrai ça plus tard. Créée par Bryan Fuller, cette série n'eut pas le succès qu'elle méritait. Mais bon, voyons un peu de quoi ça parle.

Geaorgia Lass vient d'abandonner la Fac, et est poussée par sa mère à trouver un job, afin qu'elle devienne indépendante. Elle passera un entretien d'embauche chez Happy Time, qui s'occupe de la saisie et autre classement, enfin bon, je pige pas trop ce qu'ils font. Le fait est que George (elle préfère se faire appeler ainsi) passe son entretien, en se mettant à dos sa chef Dolores Herbig (like Her big brown eye), et se retrouve à faire un truc chiant, chez les tarés du sous sol. Elle profitera de sa pause déjeuner d'une heure de 45 minutes (question de rentabilité ou autre merdouille), manque de bol, elle ne pourra savourer son hot dog, vu que la lunette des toilettes de la station Mir (nous sommes en 2003, et non, ce n'est pas la lessive Mir Laine je vous vois venir) décide d'atterrir sur notre malheureuse héroïne. Au lieu de mourir et d'aller on ne sais où, elle va devoir remplacer un Faucheur qui a atteint son quota d'âme à ramasser (inconnu à l'avance) et mademoiselle Lass va devenir une Entre-deux, devant capter les âmes des futurs morts. C'est son nouveau job. Elle découvrira Ruben, le chef qui distribue les missions sur des post it et a son QG dans un restau allemand. Seulement Peanut (Georgia) va lui donner du fil à retordre, refusant sa nouvelle vie, ayant du mal à accepter que son apparence d'entre deux n'ai rien à voir avec celle de la jeune fille de 18 ans qu'elle était. En effet, si nous téléspectateur, nous voyons Georgia, Rubben, Mason ou Roxane, dans leurs corps de vivant, les autres personnages les voit différemment. Bon, c'est mieux expliqué dans la série hein? On regarde une petite vidéo.

Vidéo en VO de wildpufff.

Le problème c'est que pour vivre dans ce monde, il faut gagner sa croûte en plus des missions de saisies d'âmes, du coup George va retourner à Happy Time, sachant comment opérer pour se mettre dans la poche Dolores. Cette boîte nous offre des personnalités déjantées, je pense à la standardiste taciturne et un peu effrayante, Millie (la nouvelle identité de Georgia) va même faire une petite guerre avec elle.

Le réflexe de notre nouvelle morte est de chercher à reprendre contact avec sa famille. D'ailleurs la série suivra la famille Lass en parallèle avec Reggie, la petite sœur, qui encaisse très mal le coup, allant jusqu'à voler toutes les cuvettes de toilettes qu'elle peut. Mais bon, venons en au pourquoi le série est si addictive.

Après un épisode pilote introduisant parfaitement les personnages, on découvre un humour très grinçant, avec ces salopiauds de Sépulcreux qui provoquent les morts, parce que c'est comme ça, quand la mort prend un rendez vous avec telle personne, il faut y être. Notre héroïne découvrira tout ce qu'il ne faut pas faire, mais aussi la cruauté dont la mort fait parfois usage avec cette petite fille. Georgia essaiera de se rebeller, de ne pas saisir les âmes, ou pire, d'influer sur un des rendez vous, elle constatera le désastre que cela provoque.

On peut y voir une très belle série parlant de la mort ouvertement, les regrets dont on peut faire preuve devant elle, d'ailleurs un épisode de classification, sur la fin de la saison, utilisant des images d'anciens épisodes, nous parlera de ces dernières pensées, assez émouvant, l'épisode énerve à cause de scènes déjà vues.

J'y ai vu aussi 2 clins d'œil fort sympa, un court extrait de Gamera, qui passe sur la télé de George, et aussi l'évocation de la parade de Thanksgiving avec le Snoopy géant s'écroulant et tuant pas mal de monde.

De plus, sur les personnages principaux du début, un part et est remplacée par Daisy, une starlette des années 30. Pourtant si la disparition de ce personnage pose pas mal de question, j'ai eu du mal à m'en émouvoir, je ne sais pas trop pourquoi.

Le côté comique est présent sur l'ironie de certaines morts, à la façon de Destination Finale, on se demande comment la personne va mourir, élaborant des combine improbable (la peau de banane du début), les personnages sont bien marqués, euh, je sais pas trop comment dire, on s'y attache, Mason ayant tenter une trépanation, pour planer, avec une perceuse, la mort de Roxy est encore plus stupide. On découvrira tout ça au fur et à mesure de ces 14 épisodes qui sont plutôt constant si l'on oublie l'épisode 12, avec le test, je me suis gourré, l'épisode des dernières pensées est le 13, donc vient juste après le test et ses scènes issues des précédents épisodes.

En fait j'ai du mal à parler de cette série, à la fois drôle et touchante, parlant avec un ton léger de la mort, sachant que je n'ai jamais vu Six feet under, je ne peux pas comparer. Plutôt bien conçue, cette série s'avère prenante grâce à ses personnages attachants, avec pas mal d'ironie (les Faucheurs doivent bosser pour survivre alors qu'ils sont déjà morts), avec des morts stupides. Pour le sujet évoqué, il n'est pas trop question de religion, bizarrement je dirai, cela aurait été facile de plonger dans ce thème, mais non. Pas de lourdeur non plus, un bon équilibre entre la famille Lass et leur fille décédée, entre ses missions de Faucheur et son boulot à Happy Time, bref, on ne s'ennuie pas, beaucoup de thèmes sont traités, la voyance notamment, dans un épisode très drôle, dans lequel Mason fait tout pour faire croire à la présence d'un esprit, enfin bon, une belle petite série, passée inaperçue, à découvrir j'estime, elle le vaut bien, peros j'adore, même 13 ans après. À voir au moins une fois j'estime.

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