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Cultivons la curiosité

Dr Who saison 3

Doctor Who saison 3 en DVD.

Doctor Who saison 3 en DVD.

Donc saison mettant en scène Le Docteur, comme prévu nous le retrouvons avec une invitée surprise, avec les What ? What ? Whaaaaat ? Qui ont permis d'atténuer le côté dramatique de la fin de saison 2. Woooh, mais attendez, cette saison contient, comme la précédente, 13 épisodes de 45 minutes, normaux donc, et un spécial de 1 heure, introductif, ou plutôt servant de lien entre les saisons 2 et 3. Je vais causer du packaging de France télévisions distribution, toujours aussi cheap quoi, le strict minimum est là, les couleurs sont un peu criardes, mais l'important est dans le contenu et non le contenant, ça fait beaucoup de con tout ça. C'est avec plaisir que l'on retrouve David Tennant dans le rôle du 10è Docteur, celui ci étant un personnage pouvant voyager à travers le temps et l'espace. Série de SF mélangeant habilement Science Fiction pure, voyage temporel à travers l'histoire de l'humanité, c'est un peu comme si, et là j'abuse un peu mais bon, Back to the future (Retour vers le futur, j'aime sortir les noms en VO pour me la péter comme une merde) rencontrait Star Wars et Star Trek, le truc que, si il est mal fait, peut s'avérer casse gueule. Or nous avons vu dans les 2 premières saisons de la nouvelle série (il existe une série originelle, dont celle ci est la continuité, de 26 saisons) que c'était parfaitement exécuter. Et alors que justement j'avais attaqué cette série pour David Tennant, Christopher Eccleston et ses « Faaaaantaastic » m'avait marqué, et la saison 2 avait réussi à me faire digérer la disparition trop rapide de cette excellent acteur. Je blablate, mais regardons une vidéo avant tout.

Trailer en anglais de la saison 3, vidéo de VERITASERUMUK.

Cette fois ci c'est donc de changement d'assistantes qu'il s'agit. Tout d'abord avec une mariée emplie de particules je sais plus quoi, qui permettra au Doctor de commencer à digérer son abandon de SON Amour, avec un grand A, Rose sera d'ailleurs présente tout du long de cette saison à travers certaines paroles du Doc, au grand damn de Martha Rose qui devient assistante officielle de cette saison 3. Donna Noble ne faisait que l'épisode spécial. Un épisode pas si marquant soit dit au passage, disons que je ne sais pas si c'est parce que je commence à connaître la série, mais pas d'immense surprise, mais toujours ce côté magique et cet humour excellent.

Ce qu'il faut savoir c'est que Martha Rose est interne en médecine, pour devenir docteur, et qu'elle rencontrera la Doctor suite à la téléportation de son hôpital sur... la lune. Avec des costumes rhino absolument bluffant, le pas si grand budget est ici exploité à la perfection, les rhinos se déplaçant avec des casques la plupart du temps. Je crois que ce sont surtout les épisodes suivant qui marquent, Le Code Shakespeare nous montrant le dramaturge sous un autre jour que celui qui lui est connu (c'est français ce que je raconte ou pas?), avec sa fausse histoire de sorcière (ce sont des aliens), l'épisode est captivant. L'épisode 3 nous propulse vers le futur, tiens, déjà le déroulement habituel des saisons est là, on va un coup dans le futur, un coup dans le passé, on fait un tour au présent, pour atterrir à la fin des temps, cette saison semble être presque du déjà vu, pas de grosse surprise, enfin si, mais ça sera pour la fin et je ne vous spoilerai pas. Le troisième épisode nous offre la vision Bessoniénne enfin bon, genre Luc Besson, dans le Cinquième élément, avec sa nouvelle New York et ses auto volantes, ou alors Futurama, je ne sais pas, mais bon, on sent l'influence malgré tout de ces 2 œuvres citées, enfin selon moi. Un épisode avec Face de Boe, comme à chaque saison, encore, sauf que là c'est spécial, vous verrez pourquoi. Un épisode anti pollution aussi, avec les gaz d'échappements nourrissant des monstres en forme de crabes.

C'est à partir de l'épisode double suivant que ça devient intéressant, je spoil, mais retour des Daleks avec cette expérience folle mais touchante de la part du chef des Daleks. Toujours le même soucis avec les épisodes doubles de Doctor Who, le cliffangher est trop vite ou facilement résolu dans l'épisode suivant, vous me direz que c'est le cas pour toutes les séries (Weeds en tête), mais bon, au moins faire un petit effort, prendre 5 minutes et non pas 30 secondes pour trouver une solution, car ça en devient presque ridicule. Le New York des années 30 nous montre la misère post crack boursier de 1929, et le principe de la Belle et la Bête y est ici exploité, vous verrez comment.

Je passe l'épisode Lazarus, très important pour la fin de la saison, et on passe à l'épisode spatial, façon Alien qui rencontre Sunshine, celui de la saison 2 nous avait offert un combat impressionnant contre le Mal, là, c'est juste un risque de cramer qui se passe, le coup de la capsule ré-attirée de justesse (merde j'ai spoilé) est grossier, mais dans l'ambiance de la série ça passe.

Bon, je le dis tout net, les épisodes 8 et 9, doubles, sont d'un intérêt relatif, tout juste sa fin, rendant un superbe hommage aux soldats ayant lutté durant la première guerre mondiale est excellente. Le reste, même si le récit est sympa à suivre, on s'emmerde en fait, voir le Doctor en humain est chiant, avec de la fausse émotion, très peu d'humour, bref j'ai pas aimé, pourtant l'attaque des épouvantails, l'idée de la montre, et voir Martha définitivement prendre de l'importance est bien, mais il y a ce truc qui fait que l'on s'ennuie malgré tout. La condition des personnes de couleurs dans les années 10 y est, je pense, très bien retranscrite. Mais bon, ce n'est pas nul, juste moyen, donc il est décevant de voir des épisodes doubles si faibles dans une saison aussi courte.

Heureusement l'épisode 10 est juste brillant, on ne voit quasiment pas Martha et le Doc, et pourtant, la réalisation, le coup des bonus DVD, de la conversation qui prend forme à la fin, truc de dingue, un excellent épisode.

Le dernier épisode est triple, avec toutes les révélations propices à la fin de saison, je ne dirai rien, mais tout ce que vous avez vu au cours de la saison, et même des saisons précédentes (la main) prend forme sous vos yeux, avec l'excellent John Simm en bad guy fou, je crois que le pire du pire, ce qui m'a vraiment perforé l'anus, c'est la révélation sur Jack Harness, oh putaing. Une fois de plsu la saison se clôt par un cliffangher, what ???

Alors cette saison m'a offert un vrai moment agréable, sauf pour les épisodes 8 et 9, qui sont vite oubliés au profit des derniers épisodes immenses, toujours blindée d'idées fraîches tout en ayant un fil conducteur vieux (toujours les Daleks, toujours l'épisode dans la vaisseau spatial, toujours un mélange entre on va dans le futur, puis on compense en allant dans le passé pour revenir au présent), il y a toujours cet humour excellent, faisant mouche, un peu d'action, beaucoup de SF, et Martha Jones arrive à nous faire oublié Rose Tyler, sauf au Doctor au grand désarroi de celle ci. Donc une très bonne saison, pour une série toujours aussi passionnante à suivre malgré des petites faiblesses, la révélation sur Jack est euh...trouante. À voir donc.

@+

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