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Cultivons la curiosité

20th Century Boys Édition Deluxe tome 6

La BD.

La BD.

URASAWA Naoki continue son histoire de cahier de prédiction et surtout d'un monde à la limite de l'apocalypse dans ce tome 6 en édition Deluxe, avec un grand format joli, mettant bien en valeur les dessins du mangaka (et de ses assistants), sauf qu'une fois de plus, je trouve que le nombre de pages important (pas loin de 440), le rend difficile à lire, moins portable qu'un GameBoy de Nintendo. Ceci est pour l'aspect technique, et la remarque que je fais à chaque chronique, cette taille à double tranchant. Maintenant venons en à l'aspect historique qui est le plus intéressant.

Bon, je mets 10 plombes entre 2 tomes, du coup le petit résumé du début est sympa, mais parle un peu dans le vide (j'ai pas dit que mon cerveau était vide hein? Si? Merde!), oui je me souviens de Kanna causant aux différentes Mafias dans une église, la scène était ultra marquante, mais en fait mon problème intervient quand on me dit des noms de personnages comme si c'était une révélation de ouf. La dernière page, je spoil, est censée révéler le visage et nom d'Ami, ce dictateur qui veut dominer le monde par la peur. La dernière page donne un nom, et moi devant cette révélation : C'est qui? Putain la honte.

Mais avant d'en arriver là, on retrouve Kyôko, la lycéenne qui voit sa vie menacée par le parti d'Ami, elle a survécu à AmiLand, faux parc d'attraction servant plus à laver le cerveau qu'autre chose. Kanna est aussi au centre de l'histoire, la nièce de Kenji a fait une découverte importante lors du dernier tome, Ami serait son géniteur. Du coup après une scène d'action et de poursuite pas mal du tout, pas mal de monde va se retrouver sur le toit d'une maison de retraite (ou hôpital je ne me rappelle plus), pour mieux rejoindre la nouvelle base secrète. Avant cela il y a ce passage assez effrayant où Kanna perd le goût de se battre, elle doutera sur la banquette arrière de jeunes hommes qui aiment bien la musique qui fait boum boum. Oui, on devine presque qu'elle va se faire violer (ou du moins pas loin), sauf qu'elle retrouve ses esprits et décide de continuer la lutte.

Si dans les tout premiers tomes nous naviguions entre différentes époques, ici c'est juste à travers quelques flashbacks bien répartis que l'on changera d'époque, flashbacks courts, mais ayant une pertinence dans le présent (fin 2014). On découvrira d'où sort le nouveau cahier de prédiction, et que l'épidémie qui avait frappée le Japon lors du "nouvel an sanglant" en 2000, pourrait se transformer en pandémie en 2015.

Kanna partira sur les traces de sa maman, et là, une fois de plus, à travers un chapitre faisant référence à Gojira, une autre révélation intervient, celle ci va encore plus marquer la jeune fille. C'est clair qu'elle prend cher entre le dernier tome et celui ci. Vous verrez pourquoi. Heureusement dans cette tension dramatique, Kyôko détend un peu l'atmosphère, personnage ne comprenant pas ce qu'il fait ici, elle détonne, ayant mit le doigt dans un engrenage en train de la happer.

Plus loin il y a un rapport directe avec le terrorisme, alors que l'on ne pige pas bien qui est ce chanteur hyper populaire, on remarque que son manager est un ami de Kenji, prêt à faire exploser le manoir dans lequel Ami reçoit le chanteur, avant de se désister, se rappelant les paroles de Kenji lors du 31 décembre 2000, de ne pas faire de dommage collatéral et de préférer la fuite. Le chapitre est brillant, avec une grosse tension, que je viens de vous gâcher maintenant que vous savez la fin. Oui, je suis un peu con des fois.

Dans la dernière partie, pas mal de personnages connus vont se retrouver dans l'ancienne école primaire de Kenji, révélant l'identité d'Ami? En fait je ne sais pas trop, l'auteur pouvant nous sortir un tour de passe passe au dernier moment, en tout cas la dernière page nous donne le nom et le visage d'Ami. Là aussi à travers une découpe impeccable, passionnante, qui fait que l'on tourne les pages avec avidité, débuter un tome de 20th century boys, c'est l'assurance d'avoir du mal à décrocher.

Donc le dessin reste à un haut niveau, l'histoire est passionnante, avec une meilleure maîtrise des flashbacks notamment. Personnellement je regrette l'abondance de personnage, me perdant un peu (mais ça c'est parce que j'ai le cerveau vide ^^), et cette idée que par moment, l'auteur tâtonne et ne sait pas où il va, un peu comme pour la série Lost si vous connaissez. Certaines scènes semblent un peu longues, et alors qu'on va nous révéler un truc ouf, bim, on change de lieu, comme pour gagner du temps. Alors oui, ça peut passer pour de la maîtrise d'écriture, car l'auteur retombe sur ses pattes, mais moi ça me laisse un petit goût amer quand même. Bon, au final on se dit que URASAWA Naoki gère bien, j'avoue. Donc un manga indispensable, beau, avec une histoire trop fournie en personnage mais passionnante. Seul la taille énorme du bouquin est un peu gênante. J'adore.

@+

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