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Cultivons la curiosité

Buffy contre les vampires - Saison 1

Première box.

Première box.

Comment introduire LA série qui marqua mon adolescence, on pourrait parler du film de série B de 1992, mais bon, on partirait mal en vérité, nope, on va dire que lors de sa première diffusion sur M6, me choc fût total, créée par Joss Whedon qui vit la Fox s'intéresser à ce projet, sentant le potentiel de la chose, pensez y, une blonde qui tatane des mec pas très beaux, sur le papier, c'est hilarant, mais en vérité ça cache un truc d'une profondeur incroyable, parlant des doutes des jeunes adultes, de la peur du lycée, mais aussi de la vie en général, cette série est juste une formidable assistante pour passer cet âge que l'on nomme souvent ingrat, les Robins des bois nommaient cet âge les Aldentes ou les Enfultes, c'était juste pour dire quoi. la série débuta en 1997 chez le pays de l'oncle Sam, presque 20 ans, et putain ça ne se voit pas sur le récit, mais par contre niveau technologie, on prend une mini baffe, les gros ordi, pas de téléphones portables, enfin bon, on sent les 20 ans, mais comme je vous l'ai dit, je pense que les problèmes traités restent d'actualité, disons qu'il faut voir dans cette lutte contre les forces du mal (principalement des vampires), une lutte contre les problèmes. Dans cette première saison, nous n'avons que 12 épisodes, et pourtant, tous vous marqueront, je vous le garantie, on regarde le générique (mythique pour ma part) et on revient.

Magnifique générique, vidéo de Benjamin L.

Je n'ai pas assez de talent oratoire, ou du moins écritoire, pour parler, ou écrire, comme il se doit de cette série, il y a tellement de choses à analyser, que je m'y perdrai, je vais essayer de vous en causer un peu quand même. Si vous voulez une analyse pas mal poussée, allez sur wikipédia, mine de rien c'est bien conçu.

Alors, Buffy Summers emménage à Sunnydale, une ville assez paisible, après s'être fait renvoyer de Los Angeles suite à l'incendie du gymnase de son lycée (donc suite directe au film, Buffy, tueuse de vampire). Manque de bol, Sunnydale est située sur la bouche de l'enfer, résultat, tous les phénomènes paranormaux s'y filent un rencard, à commencer par ces connards de vampires, adversaires principaux de la belle blonde. Une belle blonde admirablement interpétée par Sarah Michelle Gelllar, mais le cast en général est tout aussi brillant, aussi bien dans les rôles principaux que ceux secondaires.

Si le premier épisode, double en fait, introduit le personnage de Buffy et très vite créé "Le club" composé de Giles le "watcher", protecteur en VF je crois, Willow, Xander, puis plus tard dans la série Calendar et même petit spoil, Cordélia. Tout est déjà en place, les angles de caméra se la jouant (en légère contre plongée), la façon de réaliser issue des films d'horreur, en fait, nous verrons que nous sommes en présence d'un superbe mélange entre les films d'horreur des années 80, et des série comme X-Files et La quatrième dimension. Les maquillages des monstres et autres vampires sont loin d'être mauvais, et on s'implique euh non, on s'attache très vite à cet univers et tout son monde qui gravite à l'intérieur.

Une saison qui va parler du mal des lycéens, nous allons voir une lutte pour l'accès à l'équipe des PomPom girls, avec une historie de sorcière, on y verra aussi Buffy se faire encourager par son prof de Bio avant que celui ne décède de façon horrible, un épisode qui aborde indirectement, nope, directement même, le sexe durant l'adolescence. On y verra aussi un garçon particulièrement fan de la mort, Owen est son nom, et là on y constatera tout le danger qui guette ceux qui entoure la tueuse. Je pense qu'un des plus marquant et celui des Hyènes, avec cette phrase remarquable de Giles disant "quoi, il est méchant avec les autres et rigole pour un rien? Bah c'est un ado", bon, pas au mot près, mais ça nous montre un peu le fait que les adultes ne s'inquiètent pas plus que cela d'un changement de comportement. L'histoire du cochon, pourtant ne montrant rien, est gore. Dans cette épisode Nicholas Brendon change de registre, il passe du doux et gaffeur Xander au gars sûr de lui, ça fait bizarre et surprend.

On va se pencher un peu plus sur Angel, le beau brun ténébreux (qui a une voix bizarre en VO, je préfère sa VF, plus mature), avec une révélation dingue, que l'on a pas vu venir à l'époque, et il va devoir lutter contre une ancienne connaissance. Je regrette juste le quiproquo à la con, faisant croire que Angel a mordu Joyce alors que non, c'est chiant, mais se résout rapidement, donc on pardonne. Vient aussi cet épisode du monstre dans l'intranet du lycée, dans lequel il y est question de suicide, de peur des nouvelles technologies, il introduit le personnage de Jenny Calendar, la belle prof d'informatique. Le monstre final est impressionnant, et on peut aussi voir dans cet épisode une métaphore sur les danger du net, déjà, en 1997, oui, truc de fou quoi. Euh, du coup j'ai un doute pour l'intranet, je me demande si ce n'est pas plutôt l'internet qu'il habite, vu qu'il envoie un e-mail à Willow, je sais plus trop en fait. Et oui, encore un gros épisode quoi. Le coup de la marionnette, jouant à mort le film d'horreur, au final de la scène de théâtre ridicule, qui devance un épisode durant lequel tous les cauchemars se réalisent, comme se retrouver en sous vêtement en classe par exemple. On aura droit à l'épisode faisant penser à X-Files, à cause des gars du FBI, la femme invisible, ou comment une élève, à force d'être ignorée, même par ses profs, est devenue invisible, le final est à la fois hilarant et flippant en fait "cool".

Le dernier épisode est le climax de la saison, avec une lutte impressionnante, dans laquelle on constate la faiblesse de la tueuse, mais surtout, si on ignore encore les conséquences de ce qui se passe dans cet épisode, on constatera dans la saison 2 que rien n'était anodin. La peur de mourir de Buffy est hyper flippante, SMG excelle dans ce rôle et transmet ses émotions qui se répercutent sur le téléspectateur.

Pourquoi sommes nous en face d'une série culte? Déjà, chacun arrivera à s'identifier sans soucis à un des personnages, bon, oui, le loser qui se prend des vents qu'est Xander, racontant des vannes pas drôles, oui, c'est moi, clairement, ceci m'a grandement aidé à m'impliquer dans la série, comme lui, il est difficile de ne pas tomber amoureux de cette blonde pêchue qui sauve le monde, un personnage féminin aussi fort est, je pense, rare à l'époque à la télé, du coup, si je n'arrive pas à vous l'assurer, je pense que pas mal de filles ont pu s'identifier, ou du moins voir dans ce personnage, un exemple pour surmonter ce passage ingrat qu'est le lycée. Pire, même Cordelia, la pain pêche que l'on déteste aura son moment de gloire et arrivera aussi à émouvoir le téléspectateur dans l'avant dernier épisode. Alliant humour, action, émotion et thèmes graves à la perfection, c'est une série à voir, surtout que pendant les 43 minutes de chacun des 12 épisodes, bah on ne s'ennuie jamais, ça passe à une allure, dingue, nous n'avons qu'une envie, continuer, surtout que les secrets de Angel ne sont pas tous révélés, un personnage que je détestais étant jeune (bah oui, amoureux de SMG toussa), et qui est juste excellent en fait, pire, nous n'avons encore pas vu Spike et Drusilla, putain sans rire...

Une excellente entrée en matière donc, dont on a aucun mal à capter l'univers, avec des personnages attachants, qui malgré quelques trucs vieillots (question de technique surtout, pas de Facebook par exemple), reste parfaitement d'actualité et pourra parler à tous et toutes évidemment, une série à regarder, encore plus si vous ne connaissez pas, perso j'adore, et ce depuis sa première diffusion sur M6 en 1998, ceci ne nous rajeunit pas. Je parlerai juste d'une référence que je n'aurai pas eu en 1998, Redrum, issue soit du livre de Stephen King, soit du film de Stanley Kubrick, vu comment Xander le prononce, ça doit être le film, mais bon, tout ça pour vous dire que c'est blinder de réf au cinéma d'horreur (au fait Redrum c'est Shining). Une série à voir, revoir et rerevoir, je ne m'en lasse pas.

@+

Le gros coffret.Le gros coffret.

Le gros coffret.

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