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Cultivons la curiosité

City Hunter - Épisodes 71 à 105 (Partie 3/4)

Box 3/4.

Box 3/4.

Alors que la boxe précédente faisait le lien entre les saisons 1 et 2, dans cette avant dernière box, nous ne verrons que City Hunter 2, il faut dire que la deuxième saison est riche en épisodes, 63, et on constatera que la plupart des intrigues s'écoulent sur deux épisodes. Donc nous allons voir le milieu de City Hunter 2, à travers 35 épisodes de 24 minutes, et nous y verrons aussi 2 opening et 2 ending, toujours nous offrant une bande son typique des années 80, avec sa J-Pop loin d'être dégueulasse je trouve, ça donne un charme supplémentaire à un animé qui aura marqué nombres de trentenaire je pense, le Club Dorothée avec la version Nicky Larson, au doublage français hilarant avec une violente censure. Déjà que l'une des grosse différence entre Manga et Animé était l'absence pure et simple d'image du "mokkori" de Ryo, alors que pas mal de choses lui arrivent à cause de cela dans le manga, dans l'animé version originale non censurée donc, on en entend parler, sans jamais rien voir, mini censure et bon, ça ne dérange pas non plus, au contraire, je dirai que si ça permet aux fans de l'animé d'aller voir le manga, en complément idéal. Petite vidéo et on revient pour une chronique qui sera vite emballée.

Compil' d'opening, vidéo de geradlecostaud.

Car, même si le studio Sunrise offre une très belle animation, avec des femmes toujours plus belles les unes que les autres, des armes très bien dessinées et pour vous mesdames et mesdemoiselles des beaux gosses.... typiques des années 80 par contre, donc le look peut paraître bizarre. Ainsi nous verrons des punks, des rockeurs, des golden boy façon Richard Gere de Pretty Woman. Autre défaut de l'animé par rapport au manga, si le dessin et l'animation ne sont pas moches, même loin d'être moches, ça n'a rien à voir avec le superbe coup de crayon de Hojo, aussi bien pour les personnages masculins que féminins. Une raison de plus d'aller lire l'œuvre originale.

Sinon, au delà d'ajouter de la couleur et de l'action animée, cet animé apporte surtout des voix magnifiques, les doubleurs originaux font un travail dingue Akira Kamiya retranscrit bien le côté double personnalité de Ryo, tantôt sérieux et classe, avec une voix assez grave, ou pervers avec une voix plus guillerette. Il en va de même pour la doubleuse de Kaori, Kazue Ikura, avec la rage que peut ressentir la jeune femme en constatant que Ryo est un pervers.

Sur la plupart des enquêtes, quasiment toutes en double épisode, on retiendra évidemment l'arrivée de Miki dans la vie d'Umibozu, permettant de rendre encore plus empathique le géant qui a peur des chats. On verra aussi du coup le Cat's Eyes, café qui rend hommage au manga du même nom de Hojo Tsukasa. Et on retrouvera le petit cul sexy dans un justaucorps de la voleuse dont j'ai paumé le nom, mais que l'on retrouve ici de façon hilarante par la manière employée pour que Ryo s'en rappelle.

Tout tournera autour du mokkori, une femme qui fait se dresser un kiki donc, avec parfois, des intrigues lourdingues, comme quand la voleuse demande de l'aide à Ryo et que son adversaire l'empêche de bander, ou qu'ils semblent faire un concours de qui à la plus grosse, c'est lourd, mais ça fait partie de l'univers. Ou quand Ryo pète une poutre avec son mokkori power..... vous voyez le genre d'humour quoi.

Mais le double épisode 100-101 lui jouera la carte de l'émotion, avec une Kaori hypnotisée qui va révéler son amour pour Ryo, et l'inverse aussi, enfin bon, une fois de plus nous regrettons qu'un vis de forme (genre de comme par hasard elle perd la mémoire) ne vienne relancer la machine habituelle qui est Kaori balance des massues de 100t sur Ryo. De plus si l'on enchaîne les épisodes, on voit la redite. Pire, on constate même que la pédophilie y est présente. Quand Kaori dit à Ryo que si il ne peut pas avoir une belle femme de 18 ans, il n'a qu'à en élever une, en parlant d'une cliente qui a 10 ans. Ceci reviendra souvent, avec genre "bon je n'ai que 10 ans à attendre" quand la cliente en a 8. Ceci dit la fille qui peut lire dans le cœur des personnes dont elle saisie la main est très attachante. Mieux, il y a cette fille handicapée et en fauteuil roulant. Bon, comme il ne faut pas trop abuser, elle remarchera, dommage, mais la présence de clientes atypiques apporte un petit brin de fraîcheur qui va bien, car des fois on regarde les épisodes avec une sensations de déjà vu très désagréable.

J'avais dit que ça irait vite. Si l'animation a un peu vieilli, elle reste de qualité, malheureusement les intrigues se ressemblant pour la plupart, peuvent lasser si on enchaîne plusieurs épisodes d'un coup. Seulement la qualité sonore (bruitage et voix et musique), ainsi que cet humour particulier emprunt de classe ultime font de City Hunter un animé à voir impérativement. On y trouve des fusillades, des explosions, des courses poursuites (souvent hilarantes car la Mini ou Fiat Uno de Ryo sont souvent toutes petites face aux BMW, Mercedes et autres Truck américain des méchants), certains épisodes vous happeront réellement, et pourront même vous émouvoir. Si le côté pervers et mokkori est drôle, il lasse aussi au bout d'un moment. Heureusement l'animé est capable de permuter rapidement entre détente et sérieux, ce qui surprend le téléspectateur. À voir, à posséder même, mais avec parcimonie et en VOST, car si j'ai bon souvenir de la VF (Maurice Sarfati était génial en méchants hilarants), en fait elle fait mal aux oreilles au bout d'un moment, d'ailleurs si on veut juger de la différence entre les deux, c'est simple, prenez n'importe lequel des ending ou opening originaux, écoutez, et après mettez le générique français. Voilà. On aime 5 minutes le côté franchouillard avant de vite retourner à la VO.

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