Weeds saison 8

Weeds saison 8 en DVD.

Un truc me fait un peu déliré, c'est qu'il est rare que les séries que j'aime dépassent les 8 saisons, regardons, Buffy, 7 saisons (officielles), 24 8 saisons, enfin plutôt 8.5 saisons vu qu'il y a une s9 de 12 épisodes, Dr House, 8 saisons, Dexter, je sais plus, 7 ou 8, LOST (chère à Jean Miche Miche) 6 saisons, je ne cause même pas des saisons n'ayant pas dépassées les 2 ou 3 saisons (Lie to me, Dead like me, Shark, Life). Donc ce chiffre 8 semble un chiffre condamnant les séries que j'aime, bon, je pourrai vous parler de NCIS, qui a dépassé ces 8 saisons depuis un bail, mais comme je n'ai adoré que les 2 premières saisons, et que je ne possède pas cette série en DVD, je passerai mon chemin. Il est donc logique de voir Weeds, excellente ou très bonne série, s'achever après cette huitième saison, petit trailer.

Petit trailer, vidéo de Bandeannonces2000.

Comme prévu, le cliffangher de la saison 7 (qui aurait tout aussi bien achever la série), fait pschitt, au bout de 2 épisodes voilà Nancy remise sur pieds, mais quelque chose à changer, voulant rentrer dans le rang à tout prix, elle fera tout pour s'en sortir sans toucher à la beuh. Sans en vendre du moins.

Bon, je ne vais pas résumer quoique ce soit, juste vous donner mon impression, cette saison est nettement plus sentimentale que les autres, on rit moins et les personnages trouvent leurs voies, je trouve le personnage de Doug inutile à souhait, et me rend compte qu'en fait, dans la série, c'est un boulet inutile, pourtant il lui arrive des trucs drôles, mais je m'aperçois que maintenant que c'est un personnage parasite, là sans savoir pourquoi. La famille Botwin s'en sort bien, et c'est drôle de voir qu'un coup Silas est heureux dans son job alors que Shane se retrouve rebut, et que la situation s'inverse pour se ré-inverser, oui, je spoil mais c'est ainsi. L'idée de faire 11 épisodes classiques, montrant éventuellement des personnages oubliés depuis un bail (Conrad, Guillermo et même Lupita), on regrettera l'absence de Célia mais bon, ça passe malgré tout.

En fait après une saison 7 basée sur New York, et la ré intégration des prisonniers dans la société, avec le début à Copenhague pour les hommes, il y avait un bon rythme et l'humeur était à la comédie, là, nous sommes plus dans la comédie dramatique, ou du moins à la limite. Oki, on se moque encore des religions, et même des flics avec des clichés assez violent (flics ripoux, alcooliques, malheureux). Mais il nous arrive de rire. En fait, je pense que c'est la saison de la maturité comme on aime bien dire, fini les conneries si vous préférez. On rentre dans le rang en s'intégrant dans la société. Ceci dure 11 épisodes, le 12ème étant double, et nous offrant une conclusion surprenante sans être violente, l'image finale, malgré les disparités et la distance qu'ont pu prendre les personnages entre eux, voir les 4 hommes encadrant Nancy prend tout un sens, ils seront toujours là. Oh, mais je m'aperçois qu'en fait cette chronique sera très courte.

Passionnante et bien ficelée quoique moins drôle que précédemment, je pense que la conclusion de la série est correcte, pas excellente mais sympathique, bon, ça reste un happy end (ouch le spoil) mais c'est sympa. 2 fois que j'emploie ce mot. Cependant que reste-t-il de l'état d'esprit de la série? Pas grand chose, l'humour n'ayant pas disparu mais étant atténué, il fallait nous offrir une fin, on l'a eue, mais nous ne sommes pas devant une fin exceptionnelle. Pourtant la série, malgré ses défauts de lourdeur par moment, vaut le coup d'être vue je pense, les personnages étant très attachants, et la saison 8 abandonnant le côté what the fuck et too much de ce que nous avions vu auparavant. Une très belle saison 8 offrant une toute aussi belle conclusion à une série sympathique (et de 3), une saison 8 à voir tout comme le reste de la série, mais vous dire que c'est indispensable de la voir en intégralité, je ne sais pas, j'ai bien aimé, et les personnages ne semblent pas changer du tout au tout d'un coup, une série et une saison à voir donc.

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