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Cultivons la curiosité

Les Affranchis

Les Affranchis en DVD.

Les Affranchis en DVD.

Réalisé par Martin Scorsese en 1990, avec un bien joli cast, Robert De Niro, Ray Liotta et Joe Pesci, il y a pire quand même, Les Affranchis (Goodfellas en VO qui veut dire, euh, selon les sous titres les potes... j'ai un doute quand même) suit donc une bonne trentaine d'années de la vie de Henry, de son enfance en 1955 jusqu'en 1985. Fils d'immigré dont le père est ilrandais, et la mère italienne (sicilienne pour plus de précision), il va vite sécher l'école pour aller bosser pour la mafia juste en face de chez lui, pensez y, pour un gosse se retrouver à garer les grosses Cadillac des gangsters, et découvrir ce monde de la pègre, a quelque chose d'amusant, et en plus bien payé. Sous la houlette de Paulie, le Parrain, il va découvrir et intégrer ce monde donc. Mais voyons voir la bande annonce.

Bande annonce VOST, vidéo de WingOrLeg.

Oui, je n'avais pas encore vu ce film, et tout d'abord, on va causer technique, mon DVD, l'édition Warner Home Vidéo France de 1999, soit quasiment les débuts du DVD quoi, et bien je me retrouve avec une chose rare, un disque double face... pas double couche hein, avec 2 faces, comme les disques vinyles, je me souviens avoir découvert le procédé avec M. Nice Guy (Mister Cool il me semble en VF) avec Jackie Chan. Les Affranchis durant 2h19, au bout de 1h09, il nous faut changer de côté donc, le système auto reverse n'existant pas encore en 1999, euh, il n'existe toujours pas pour les DVD vu que c'est la double couche qui a pris le relais. Bon, mais là n'est pas le problème, le premier soucis, c'est le film se lançant sans menus, du coup, pour choisir la VOST (mon lecteur est réglé pour se lancer en VF), il faut aller chercher le menu, mais, une fois de plus, là n'est pas le gros souci, le gros souci c'est l'image, en 16/9ème, mais pas en plein écran, j'ignore pourquoi, heureusement que ma télé possède une option zoom d'image, permettant de faire un vrai plein écran, bizarre quoi. Passé cette déception technique, venons en au film.

Moins violent qu'un Scarface (que j'ai aussi découvert tardivement), l'histoire est intéressante car nous montre l'évolution d'Henry (Ray Liotta) à travers les décennies, très bien retranscrite, on passe de 1955, 1963, 1970, 1980 et 1985, ainsi que d'autres années entre, mais je ne me souviens plus lesquelles. De petit gamin garant les voitures, on le voit vite en homme de main, avec son ami Tommy (Joe Pesci), qui lui est plus nerveux, il sera à l'origine de bien des soucis d'ailleurs, mais aussi lui présentera Karen, sa future femme. Le tout assisté par Jimmy (Robert De Niro), homme de main particulièrement respecté et impressionnant. Les 3 forment donc une sorte d'équipe, et deviendront amis (d'où je suppose le Goodfellas?), soudés dans l'adversité, merde, je dis du caca là, soudés quoiqu'il arrive, même quand Tommy pète un câble et assassine un caïd, pourtant intouchable. Mais je vous laisse découvrir la suite.

C'est donc une plongée brillamment mise en scène dans la mafia, avec tout ce que ça comporte, les pots de vin, le silence d'or si on se fait choper, ce qui est plutôt rare vu que les autorités sont dans le coup, bref, en résumé, ces paroles de Henry, « pourquoi vivre normalement ? Si on voulait quelque chose, on le prenait », avec pas mal la voix de Ray Liotta en narrateur, fortement présente, parfois c'est Lorraine Bracco qui se confiera. Un procédé ultra efficace, qui nous happe complètement, ce film n'est pas ultra rythmé, et pourtant il n'est pas mou non plus, les interprètes y sont excellents, et la mise en scène superbe. Les 2h19 passent très vite, le film n'est pas ultra violent, mais possède quelques scènes sanglantes, ne justifiant pas le « humour très noir et hémoglobine... » du dos de la jaquette.

Donc concluons, oui, déjà, voilà un excellent film sur la mafia, ayant pour originalité de suivre les personnages sur 30 ans, prenant du début à la fin, on s'attache aux personnages, même le très énervant Tommy, pur jeune mafieux est attachant, l'acteur aura d'ailleurs un Oscar (Academy Award) pour ce rôle. Donc, oui, un film à voir une fois, mais pas à revoir comme un Scarface, mais il reste arquant malgré tout, je ne sais pas si il passe souvent ou pas à la télé, mais vous devriez trouver un moyen facile et peu onéreux de le voir, ce serait dommage de passer au travers. Maintenant, prochaine étape pour moi, voir les film Le Parrain, que je n'ai honteusement toujours pas vu.

@+

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