Dragon Ball Perfect édition tomes 03 & 04

Les tomes 3 et 4.

Ces tomes 4 et 3 vont surtout se concentrer sur Goku, Krilin et Tortue Géniale.... hein? Maître Muten Roshi. Oui, oki, c'est ainsi qu'est nommée dans la version jap' notre Tortue Géniale adorée... si ça c'est pas une phrase d'accroche qui en jette, bah j'y comprends plus rien. Oui, j'y comprends plus rien.

Au tout début du tome 3, nous suivons l'entraînement de dingues qui doit être suivi par Son Goku et Krilin, avec un véritable parcours du combattant, en livrant du lait, à faire chaque matin, et ce n'est que le début. Si ça pourrait emmerdé le lecteur, l'humour de TORIYAMA parfaitement dosé rend la chose agréable à lire, de plus l'ellipse de 8 mois va nous emmener vers un tournoi de classe mondiale. En plus ils ont droit a un handicap supplémentaire, qui sera doublé au bout de 7 mois car Muten Roshi est surpris par le fait que ses élèves évoluent aussi facilement.

Tout ceci pour arriver au Tenkaichi Budokai, qui va prendre la quasi totalité des chapitres du tome 3 et une grosse partie du tome 4, du coup mon découpage de faire 2 tomes à chaque fois est malin comme le lynx, ou comme le singe, ce qui serait plus logique avec Son, mais comme je foire même les blagues les plus faciles, c'est une fois de plus loupé.

Nous allons retrouver Bulma, Yamcha, le cochon j'ai plus son nom, Puerh. Premier truc que Muten Roshi dit à Bulma "on pourra faire paf paf", forcément, le côté méga pervers, limite pire qu'un fan d'idols jap'.... ouch, comment je m'auto casse, c'est pas cool. Si, à la surprise générale, les deux enfants passent les qualif' facilement, les choses sérieuses arrivent avec les quarts de final. Un vieux pervers rappelant un peu une certaine tortue, volant le nom de Jackie Chan, renommé Jackie Chun, double hommage à Jackie Chan et Chun Li? Sauf que, erreur de ma part, Chun Li et Street Fighter n'existaient pas encore.... surtout quand on sait que dans les années 90, Jackie Chan va jouer dans l'adaptation pauvre mais hilarante de City Hunter (Niky Larson en VF, avec la faute à Nicky), il portera la tenue de Chun Li durant un court instant, mais là, j'extrapole, mais c'est pas fini. Si je jouais au con, je dirai que TORIYAMA a volé Chun Li et Niky Larson, mais aussi Matrix, quand, à la fin du tome 4, Goku évite les balles façon Néo dans le premier film de la trilogie des frères/sœurs Watchowski. L'auteur est un copieur en fait, sauf qu'il copie avant que ça n'existe, le mec est juste fort ou il possède une DeLorean??? Aparté à la con finie, revenons à nos moutons.

On constate pendant le tournoi que Krilin et Goku sont vachement balèzes pour des gamins quand même, faisant même douter Jackie Chun qui en fait est Muten Roshi, Yamcha avait donc raison, et le lecteur s'en doutait de doute façon, donc ce n'est pas un spoil. L'explication de sa présence vient du fait qu'il ne veut pas que ses protégés gagnent le tournoi et chopent la grosse tête. Seulement, même si il a failli se faire avoir par le côté fan service de son premier combat, Muten Roshi galère un peu contre Krilin quand même, et pire en finale contre Son Goku (qui a retrouvé sa queue au passage). Mais avant, on se pissera dessus de rire quand l'animateur/arbitre arrêtera le match Krilin/Chun, car ça va trop vite, Inod, grand fan de Davy Mourier me dira "comme dans Nerds, ça va trop vite ça va trop vite", oui, voyez un peu le genre. Du coup, les 2 adversaires joueront la scène au ralenti à l'aide de l'arbitre (pour les bonds au ralenti), absolument hilarant, ce chapitre est très bien conçu, et détend bien j'avoue. Un chapitre qui marque.

Le dessin est toujours aussi propre, les traits quand il y a de l'action reflètent bien cette dernière, les personnages sont expressifs et on s'attachent a ces petits êtres de papier. C'est con ce que je dis. Je sais. Certains chapitres, ou plutôt des passages de chapitre, ont droit à une magnifique couleur, nous savourons ces instants avec délectation, ah mais non, je redis de la merde, c'est dingue ça, ça le fait pas quand j'essaie de faire le pseudo intello, nope, ça ne fonctionne pas. En gros on kiffe notre mémé à lire ces passages, encore plus beaux et lisibles que le reste. C'est trop bien. Là, voilà, là ça va mieux.

Le combat entre Nam et Goku est vite expédié en fait, surtout que Dhalsim, euh Nam, putain Street Fighter n'existe pas encore j'vous dis, dingue ça, est là pour gagner les soussous et les mettre dans la popoche pour acheter de l'eau pour son village, Muten Roshi l'aidera d'ailleurs, la tête de Nam quand on lui dit que l'eau est gratuite. Ou comment faire passer un message habilement aux petites têtes blondes (brunes, chauves ou même rousses hein?) sur le fait que l'eau potable n'est pas accessible aussi facilement par tous les habitants de cette planète. Brillamment intégré donc.

La tome 4 débute par la finale, avec ce passage, mais où j'ai exploser de rire, mais vraiment quoi, genre j'ai vraiment hurlé de rire, en effet, la pleine faisant son apparition, il y avait de forte chance que Goku se transforme en singe géant qui péterait la gueule de Godzilla, oui, sorte de King Kong mais encore plus vénère, je vous rappelle que Son a retrouvé sa queue... hhhhééééé, sortez vous ça de la tête, gros dégueulasses que vous êtes... et là, Jackie Chun balance un hyper balèze Kamé Hamé Ha, il pulvérise Son, ah non, il a juste explosé.... je vous laisse découvrir quoi, j'ai halluciné, truc de ouf, absolument hilarant.

Enfin bon, après un tournoi très intensif, blindé de truc what the fuck comme disent les jeunes anglophones, tout le monde va manger, Son va finir toutes les réserves du restaurant, au regret de Muten Roshi qui verra la majeure partie de sa prime de victoire y passer. Dès lors tout le monde se sépare à nouveau, et l'on va suivre Son dans son voyage pour retrouver la Dragon Ball de son papy. Il va devoir affronter l'armée du ruban rouge, mais aussi un nouveau truc, la neige. Bon, là on va voir d'où vient l'inspiration des Wachowski pour la scène culte de Matrix quand Néo évite les balles. Il y a aussi cette façon de dessiné les pieds quand Son court, très drôle, presque cartoonesque, sans parler de l'affrontement contre le Sergent Metallic, pompé sur Schwarzy et Terminator (là pour le coup c'est TORIYAMA qui pompe ou rend hommage au film et à l'acteur). Bref, que de surprise et toujours aussi agréable à lire quoi, laissant présager de grand truc.

Avec son style qui est connu de tous, via Dragon Quest, ou même l'animé, certains passages font penser à Chrono Trigger (les parties avec Robot notamment), et l'on se régale à lire cette histoire, un dessin super joli, des cases bien découpées, de l'humour, un brin de coquinerie, oh, il existe ce mot? Mince, pas grave, bon, les plus chiants diront fan service, mais ils ont tort, il y en a nettement moins que dans les premiers tomes, pas mal d'action, bref, je l'ai déjà dit, c'est juste excellent, à lire et même à avoir, je suis plus que conquis j'avoue.

@+

Le tome 3 et le tome 4.