Flash Gordon

Flash Gordon en BluRay.

Film sorti dans les années 80, euh 1980 en fait, je n'étais même pas né, comme le poisson, je l'ai découvert dans ma jeunesse, quand il n'y avait que 6 chaînes encore, j'ai pas l'année précise, mais bon, j'étais fan de Flash, vous savez le super héros qui va hyper vite, je regardais la série TV et j'avais même les K7 vidéo des films, enfin plutôt téléfilms de cette série. Oui, ceci ne nous rajeunit pas, ah, il y avait aussi un série live (car pour Flash je cause bien de la série avec des acteurs dedans, pas des dessins animés), série sur Batman aussi, moins pauvre que celle des années 60, mais pas excellente non plus, et j'avais aussi les K7 vidéos des téléfilms de cette série, c'était ma période super héros quoi si vous préférez. Donc à la télé, un après midi il me semble, donc un jour férié, on tombe sur cette chose en croyant voir Flash le mec hyper rapide (je vous assure que c'est vrai), je me rappelle encore qu'avec mes parents, nous nous sommes dit "ouah, il n'est pas encore hyper rapide le mec, on voit le début en fait), bah non, fatale erreur, ou erreur fatale. C'est bien l'adaptation du comic book d'Alex Raymond dont il s'agit, œuvre que je ne connais toujours pas.

En plus il y avait la super chanson de Queen, Flash. Super, moui, en fait elle est bien pourrie, mais je l'aime pourtant toujours autant, le côté nostalgie je pense. D'ailleurs le groupe de Freddie Mercury signera la bande son, mélangeant les piou piou électro avec un son rock, au final, ce n'est pas terrible je trouve, mais le score possède un côté inquiétant, proche des films d'horreur de ces années là, un côté John Carpenter je trouve, voir carrément l'intro du Day of the living dead de Georges A. Romero, le poum poum poum du début, maintenant que je connais l'œuvre zombiesque, j'entends presque le "heellllooooooo, is anybody here ou there, ou un truc du genre", ça me donne cette impression.

Voilà donc l'explication du pourquoi ce film est dans une semaine spéciale films cultes, car oui, vous ne penserez pas forcément du bien de ce film, mais regardons la bande annonce avant.

Bande annonce VO, vidéo de STUDIOCANAL Australia.

Nope, je ne vais pas faire l'inventaire du cast, sachez que ce film est réalisé par Mike Hodges, et voilà. L'histoire? Euh, Flash est un célèbre sportif, il prend l'avion pour aller chais pas où, je ne m'en rappelle plus, il a avec lui Dale Arden, une journaliste, et donc manque de bol leur avion se crash. Mais au début on voit une inquiètante présence visant la Terre, avec un puissant méchant maléfique qui n'est pas gentil qui fait mumuse avec l'humanité provoquant cataclysme avec des Ouragans (Stéphaniiiiiiie de Monaaaacoooo) et autres tremblements de terre. Pas cool le mec. Surtout que c'est ce jeu malsain qui va provoquer l'accident d'avion. De comme par magie ils se crashent là où le professeur Zarkov s'apprête à lancer un fusée pour aller défoncer la gueule des connards d'extra terrestres, il prendra en otage Dale et Flash. Ainsi au bout de 15 minutes, voilà nos 3 personnages débarquant chez ces Aliens, qui ressemblent à des humains, sauf qu'ils sont habillés de façon rigolote et flashy. Ils deviendront ainsi le dernier rempart à la survie de l'humanité et déclencheront une rébellion parmi tous les peuples opprimés par le méchant pas gentil qui est vilain tout plein Ming.

Voilà, oui, le scénario est pourri, carrément, les effets spéciaux prêtent à sourire, et nous sommes ici en face d'une série B, il n'y a pas photo. Mais pas de nanard, les acteurs sans jouer pour gagner l'Oscar se démerdent bien malgré le contexte, et en fait, on plonge tête la première dedans. Pire, si l'on connaît Star Wars, on voit plein de pompage sur la saga de Lucas, alors qu'en fait c'est l'inverse, Lucas s'étant inspiré méchamment de l'univers du comic book Flash Gordon. Je suppute une tentative de faire du pognon à la suite du carton d'Un nouvel espoir. Mais avec une pauvreté assez désolante. Nous avons beau avoir Timothy Dalton (un des James Bond) et Ornella Muti (euh, elle est connue mais d'où?), bah le cast ne fait pas rêver, tout juste la bande son de Queen peut elle attirer le chaland, mais comme précisé en début de chronique, bah ce n'est pas terrible.

Depuis tout à l'heure, je vous parle d'un film pas terrible mais attachant, sans que ce soit un nanard, est ce que je mens? Bah en fait on ne peut pas le considérer comme un nanard car il ne prête pas trop à rire, bon les costumes sont rigolos oki, mais c'est tout, le reste est sympa (voir super sympa), rien de risible, du moins à mes yeux, c'est plutôt propre je trouve. On voyage un peu à travers ce monde bizarre, dans lequel le ciel est d'une couleur bizarre, et bon, oki, les hommes oiseaux sont à chier, mais on dirait que ce côté kitch, voilà le mot juste, kitch, ce côté est assumé, on voit du clinquant, ça brille, quand Gordon pique une scooter des... airs et fait mine d'éviter les tirs adverses, bah on est dedans, alors que la scène est d'un ridicule, aaaaah, j'avais dit que ce n'était pas ridicule. En fait j'ai beaucoup de mal à m'exprimer sur ce film, car oui, quand Zarkof explique que les Beatles l'ont aidé à éviter le lavement de cerveau (merde j'ai spoilé), la fin avec une mort ridicule, proche de celle de Cotillard dans The dark knight rises, un Flash qui ne sait toujours pas piloter quoi, enfin bon, au lieu d'enchaîner les moment de bravoure et les scènes cultes, c'est un enchaînement de truc bizarre, mais comment dire, avec un charme que l'on ne peut renier. Oki, il vaut mieux que je passe à la conclusion car je tourne en boucle.

Flash Gordon n'a rien à voir avec l'éclair de chez DC comics, paye ton début de conclusion quand même, la musique de Queen loin d'être parfaite, les costumes ridicules et clinquants qui vous feront porter des lunettes de soleil, un scénar' bidon, bah rien de tout cela n'empêche que l'on passe un excellent moment, oui, le film nous diverti, et son côté kitsch, ah ça s'écrit comme ça en fait kitsch, ce côté là le rend plus qu'attachant, il le rend passionnant, au début on se demande ce que c'est que cette merde, pour finalement être content de voir la Terre sauvée (oh le spoil!!), je vous conseille de le voir au moins une fois, malgré ses nombreux défauts c'est l'assurance de passer un bon moment. Perso c'est le côté nostalgique qui parle plus qu'autre chose, j'avoue ne pas être objectif là dessus, mais c'est pour cela que je ne suis pas journaliste, et c'est aussi à cela que sert ce blog, vous faire découvrir ou voir des films pas terrible valant pourtant le détour. J'adore.

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