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Cultivons la curiosité

Steve Jobs

Image de www.allocine.fr.

Image de www.allocine.fr.

Alors, c'était bien Gamera non? Oh, oui, vous avez cru à un treizième film caché, il y a cette bande annonce qui semble être un fake qui circule sur un prochain Gamera, ce qui ne me déplairait pas, mais bon, aujourd'hui on va voir un film de Danny Boyle, le dernier ne date je ne suis pas sûr de la qualité. Premier point, pourquoi ne pas avoir vu Suicide Squad, qui m'intrigue au plus haut point, bah en fait parce que je pense que j'ai des films plus intéressant à voir avant, tout simplement. Ensuite, ce film a beau être de Danny Boyle, on sait que ça ne partira pas en sucette en plein milieu comme la plupart des films du réalisateur britannique. Pire, un film sur le co fondateur de Pomme, hein? Apple, bah oui c'est ce que je dis, donc un autre film existe, nommé JOBS, je l'ai vu et l'ai trouvé bof. Donc c'est avec une légère appréhension que j'aborde les 2 heures à venir sur la vie de feu Steve Jobs. Bande annonce.

Vidéo de Universal Pictures France.

Le côté malin de ce film est de s'attarder sur 3 dates majeures dans la vie de Jobs, toujours juste avant une grosse présentation, le MacIntosh en 1984, Next en 1988 et le iMac en 1998. Le film est en quasi temps réel, et ça c'est bluffant, il y a des passages rapides entre ces 3 pré-conférences, qui permette de situer le truc, de voir en peu de temps ce qu'il s'est passé. Durant les pré-conférences, on a le droit à des flashbacks brillamment montés, je repense au dialogue entre Sculley et Jobs, qui trouve une résonance dans le passé, putain, Boyle est juste un génie quoi. Si l'on arrive à cerner les personnages, Joanna, Andy Hertzfeld, l'autre Andy aussi, et l'autre Steve, Wozniak, qui a co-créé Apple avec Jobs, il est la partie "hardware" des machines d'Apple. Mais le point principal est l'évolution de la relation père qui n'assume pas/fille, ainsi nous verrons Lisa et sa mère à chacune des pré-conférences, avec les soucis d'argent de cette famille que le personnage principal n'assume pas, ne reconnaissant pas la paternité de Lisa, avant une révélation détonante arrivant en toute fin de film.

En fait, le film captive par ses dialogues brillants, son découpage tout aussi fort, et surtout le jeu des acteurs d'une force qui garde le téléspectateur attentif. Les personnages se révèlent au fur et à mesure, on voit leur évolution, l'évolution de leurs liens plutôt, et l'on nous révèle plusieurs choses à travers des flashbacks peu nombreux mais efficace, ainsi nous verrons le fameux garage où tout à débuter, l'embauche de l'ancien patron de Pepsi, Sculley, dans un restaurant (avec une grosse révélation sur Jobs), mais aussi la fameuse réunion qui verra Steve Jobs se faire virer de sa propre boîte, pour mieux revenir plus tard.

J'avoue un truc, mais c'est peut-être parce que je suis con, j'ai rien pigé à la stratégie de Jobs avec Next, sortant un truc pas fini, qui se fait racheter par Apple, mais la boîte coule en même temps, c'est un peu trop complexe pour mon petit cerveau là, ou alors il faut avoir une connaissance en la firme de la pomme entamée que je n'ai pas. On notera aussi la volonté de Jobs, dès 1984, à vendre un produit cher et avec une architecture fermée, ce que ne veut pas Wozniack. L'échange virulent durant le troisième acte entre les deux hommes est d'une force, impressionnante, en fait le film est marqué par les échanges virulents, on repense à Lisa qui presque l'insulte sur la fin, avant de regretter. Ah oui, j'ai pas pigé pourquoi Andy avait payé l'école de Lisa, et en quoi ça emmerde Jobs, mais bon, je doit être con je pense.

Merde, me voilà contraint de conclure, car je risque de trop en dire (en vérité je ne sais plus quoi dire ^^), Steve Jobs n'est pas le meilleur film de Dany Boyle, pourtant les acteurs, Michael Fassbender, Kate Winslet et Seth Rogen, pour ne citer qu'eux, rendent le film captivant. ajoutez à cela une réalisation intelligente, avec un rythme qui n'ennuie jamais le téléspectateur, une dilapidation des informations intelligentes, un rapport avec le passé brillamment géré, on se retrouve face à un film qui parle beaucoup mais reste captivant, un tour de force, et un bel hommage à un homme qui n'était pas parfait, mais qui, il faut le reconnaître, a révolutionné l'idée que l'on se fait de l'informatique, puis du baladeur, puis du téléphone. Même si l'on aime pas la firme à la pomme (comme moi), ce film est plaisant, bluffant, un très bon divertissement qui pourtant m'a perdu par moment. J'ai bien aimé, pas indispensable à voir, mais intéressant.

@+

PS : Bon, comme un abruti j'ai oublié de cliquer sur "Publier", résultat au lieu du 24, l'article débarque le 25 sur ASHOU, d'où un petit problème temporelle avec l'enchaînement de Gamera ^^.

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