Garfield tome 64

Le tome 64.

Déjà, constatons le très bel effet de flou de la couverture, qui me trouble toujours, oui, c'est facile de me troubler, mais avouez que c'est bien fait. Ensuite, dans cette bande dessinée de Jim Davis, on retrouvera les gags habituels et toujours aussi drôle du gros chat orange paresseux. L'ennui, les araignées, Odie, la bouffe, le régime aussi, et même le couple Jon / Liz qui, si il m'avait fait peur au début, fonctionne parfaitement dans le côté atypique de Jon. Comme quand la vétérinaire remercie Jon de la faire rire, non pas par son sens de l'humour, mais avec ses costumes ridicules, qu'elle brûlera plus tard dans le tome d'ailleurs (nous montrant un Garfield heureux).

Le retour aussi des vannes sur l'âge avancé de Garfield, avec un rêve bizarre, un 45 tours se présente face au chat, qui lui dit se souvenir de lui et le disque de répondre "c'est bien pour ça (que c'est un cauchemar sur son âge)". Le coup des lunettes qui suit par contre est moins facile à comprendre. Tandis que le gâteau n'ayant qu'une bougie pour raison médicale fonctionne. Il y a aussi Garfield découvrant les magasins vendant en gros, ou le chien qui bluffe avec ses pancartes "tu n'étais pas censé t'avancer aussi loin".

On apprendra aussi que Jon ne sait pas tenir un ananas, ou se modernise avec un accordéon électrique, et peut aussi s'énerver en voiture, mais comme c'est Jon il tombe face à plus fort que lui.

Ce qui est étonnant avec Jim Davis, c'est qu'en prenant des gags connus, il arrive à étonner malgré tout, on se retrouve même à demander des blagues avec les souris, quand elles font de la natation synchronisée dans le bain de Jon et que Garfield râle parce que c'est toujours la faute du coach. Wooh, je feuillette là, et le coup de la litière portable, humiliant pour le chat. AH, le coup des gros yeux mignons qui ne fonctionne pas sur Liz aussi, puis ce gag énorme sur un chat envoyé dans l'espace n'ayant aucun intérêt scientifique, juste pour que ça fasse un chat de moins sur la planète, si ce gag peut être gore (expédions les chats hors de la planète, éradiquons les), c'est sur un ton drôle je trouve.

Jon essayant au moins une fois par semaine de donner un coup de téléphone avec la télécommande, quand une souris fait la fofolle dans les post it de Jon, et elle se croit en Bolivie, sur le maître de Garfield on apprend aussi qu'il n'aime pas les petits pois, ainsi un seul de ces légumes dans son assiette, et Jon refusera d'y toucher (donnant ainsi le repas à son chat), on dirait Inod parfois ^-^.

Garfield est une des rares BD arrivant à me faire rire à chaque fois, avec des thèmes similaires pourtant, l'imagination dont fait preuve Jim Davis pour se renouveler en conservant les gags que l'ont connait est impressionnante, et même si certains strips sont un peu faibles voire pas drôles du tout, sur la quantité proposée dans un tome, on rigole forcément, on sourit ou on éclate de rire. On reconnaîtra des animaux ou même des humains par moment, on s'y reconnaîtra même. Perso je suis fan, et chaque tome à découvrir est un plaisir, de 20 minutes seulement, mais très drôle et sympa à lire. Je ne peux pas être objectif sur cette bande dessinée, je crois que comme avec Kikkawa You, je suis un peu trop fan pour conserver un esprit critique, mais essayez de lire quelques strips, vous verrez que comme pour la chanteuse japonaise, c'est très sympa. J'adore.

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