Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cultivons la curiosité

Predator

Predator

Alors là, attention, gros film des années 80, "Predator" est sorti en 1987, dirigé par John McTiernan, avec en haut de l'affiche la star de ces années là, Arnold Schwarzenegger. Mais ce film possède une différence majeure de ces films d'action de cette période. Le côté horreur avec un boogeyman venu d'ailleurs. En fait, le film que nous allons voir aujourd'hui mélange tellement de genre cinématographique, que je suis certain d'en oublier.

"Predator" marquera tellement son époque, qu'aujourd'hui encore les studios de cinéma tentent de relancer une franchise morte dès sa première suite en 1990. Il faut dire que le duo McTiernan / Schwarzenegger ne rempilera jamais plus sur cette saga. Enfin, quand je dis que les suites seront toutes mauvaises, elles apporteront des réponses aux questions que la téléspectatrice et le téléspectateur peuvent se poser après les 107 minutes de ce premier film. On fait souvent le lien entre les sagas Alien et Predator, pas seulement car le cinéma adaptera une idée dingue d'un jeu vidéo de croiser les deux monstres, mais aussi par un univers ne se dévoilant quasiment pas lors du premier film.

Vidéo de Films YouTube

Mais avant toute chose, nous débutons dans l'espace, un vaisseau largue une capsule sur notre belle planète. Puis on se retrouve au Guatemala. On découvre Dutch, joué par Arnold Schwarzenegger, qui est engagé avec son équipe de mercenaires pour retrouver un ministre dont l'hélicoptère se serait crashé en pleine jungle.

Dutch retrouve une vieille connaissance en la personne de Dillon (Carl Weathers), dans une scène qui vous donnera des frissons tant elle transpire la testostérone. Argh, impossible de rester insensible à cette poignée de main se transformant en bras de fer, que l'on soit une femme ou un homme. Cela donne le ton du film. Il faudra du muscle pour aller sauver ce ministre.

Alors que l'on découvre l'équipe dans une scène rappelant les films de guerre (dont "Apocalypse Now" que nous avons déjà vu dans ce mois spécial cinéma culte sur Ashou), c'est l'arrivée dans la jungle. Puis la découverte de l'hélicoptère, ainsi que trois cadavres écorchés. Là, on constate que le gore ne sera pas évité.

Finalement, l'équipe trouve un village, seulement, il semble que Dillon ait menti à son ancien ami. Pas de ministre à sauver, juste des rebelles à stopper avant qu'ils ne passent la frontière. Là, grosse scène d'action, ça mitraille, ça explose, Schwarzy sort les muscles. On est dans le pur film d'action.

Ils récupèrent une jeune femme, Anna, que Dillon veut rapatrier. Sauf qu'après avoir abattu tout le monde, l'équipe va se rendre compte qu'un prédateur les suit. Ils ignorent qui ou quoi, mais une présence se fait ressentir. Une présence puissante qui n'hésite pas à tuer les hommes les uns après les autres, tel un chasseur.

La fine équipe va y passer au fur et à mesure, dans un passage horrifique, parfois très sanglant, et grisant aussi devant la testostérone déployée par touts ces mâles alors que la jeune femme est presque en catatonie. Au final, il ne reste que Anna, Dutch, et ce monstre venu d'ailleurs. Et c'est en se séparant de ses armes puissantes, en revenant à l'arc et au piège classique, que Dutch arrivera à se débarrasser du fameux Predator du titre.

Alors en plus de se payer le luxe de piocher dans les films d'horreur, les films de guerre, d'action, la science-fiction est aussi citée. Ainsi, on se retrouve devant un "Rambo", qui affronte un "Alien" sur Terre. McTiernan jouera du côté camouflage de son monstre. Le Predator ne montrera son vrai visage que sur la fin du film. Kevin Peter Hall prête son physique au monstre de l'espace, qui possède une technologie dépassant les humains sans soucis. Et comme Steven Spielberg sur "Les dents de la mer", le monstre ne se révèle que doucement. On voit à travers sa vision thermique, et le son légèrement modifié qu'il entend, ce qui donne un affrontement final un peu bizarre.

Et encore, les films cités sont tellement nombreux, "Rambo", "Alien", "Commando", et j'en passe, que "Predator" est sans aucun problème un film plus que culte. Il faut cependant aimer l'action débile, et sanglante, pour arriver à être diverti.e par ce film. J'ai particulièrement apprécié le principe du retour en arrière pour affronter le Predator. Ce dernier possède une technologie de pointe, qu'un homme couvert de boue avec un arc artisanal arrivera à battre. Par contre, il est délicat de tout comprendre. D'où vient-il ? De l'espace, oui, mais pourquoi est-il là, seul, à chasser des humains ? On ne l'apprendra que dans la première suite. Un peu comme pour le film "Alien, le huitième passager", ou certains films d'horreur, on offre peu d'explication.

Au final, c'est un film que j'adore. Il faut dire qu'il y a tout ce qui fait un bon film divertissant pour moi. De l'action, du muscle, du sang, de l'angoisse, des explosions. Tout est mis en boîte de façon parfaite par McTiernan. Oui, les actrices et acteurs ne gagneront pas de prix d'interprétations, mais ils sont dans leurs rôles, des personnages parfois un peu délirants, mais auxquels on s'attache en vérité. Du coup, bah c'est un excellent film, qui se paye le luxe de mélanger science-fiction, action et horreur, tout en étant cohérent. Pas réaliste hein, cohérent. Un film à voir que l'on déconseillera aux âmes sensibles cependant. J'ai adoré.

@+

Predator
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article