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Cultivons la curiosité

Mariés, deux enfants - Saison 09

Mariés, deux enfants - Saison 09

Alors ? Peg, Al, Bud, Kelly et Buck Bundy vous ont manqué ? Non ? Peu importe, car nous allons enfin parler de la saison 9 de "Mariés, deux enfants" ("Married with Children" en version originale, soit la façon dont j'ai regardé ce programme). Nous allons voir qu'un évènement particulier va intervenir ici, un chiffre assez incroyable sera atteint. Mais avant, sachez que depuis 1987 (soit 2 années avant "Les Simpson" si vous voyez où je veux en venir), la famille Bundy montre son existence difficile aux foyers étasuniens. Plus habitués aux fastes de "Dallas" ou que sais-je d'autres, cette série est assez révolutionnaire.

Si le mot est quelque peu galvaudé, il est vrai que voir une famille pauvre qui n'arrête pas de se lancer des vannes est inédit lors des débuts du show créé par Ron Leavitt et Michael G. Moye. Dans cette saison 9, nous sommes au milieu des années 90. Diffusée entre 1994 et 1995, on verra 28 épisodes en tout. En vérité, ce seront 26 épisodes classique, et une double célébration de l'épisode 200. En effet, le 27è épisode est une rétrospective, tandis que le 28è est une entrevue avec les acteurs et actrices principaux de la série. Ed O'Neil (Al), Katey Sagal (Peggy), Christina Applegate (Kelly), David Faustino (Bud), Ted McGinley (Jefferson D'Arcy) et Amanda Bearse (Marcy D'Arcy). Cette dernière réalisera plusieurs épisodes de cette saison d'ailleurs. mais révisons les commandements du MA'AM (d'une saison précédente) avant d'en voir plus sur cette antépénultième saison.

Vidéo de Al Bundy

Alors, je ne vais pas trop m'étendre en vérité, non pas que je n'aime pas, mais si dans les années 90, l'humour misogyne, homophobe et surtout grossophobe passait crème, heureusement ceci a bien changé. Alors, quand je parle de racisme et misogynie, j'y vais un peu fort, car il y a toujours une contrepartie quand Al se moque d'une cliente obèse. Ou qu'il insinue que sa femme (Peggy) est inutile et qu'il la déteste. Pour la misogynie, c'est le traitement des belles femmes qui me gêne plus. Kelly en premier lieu, même si elle s'en sort bien.

Elle passe pour l'image de la blonde, belle et sans cerveau. Alors que Bud est intelligent mais n'arrive pas à conclure. On voit en quelque sort les clichés s'accumuler, et ça peut déranger de nos jours. Mais j'avoue que c'est fait et joué sur un ton qui permet de ne pas casser sa télé. Il serait intéressant de savoir ce qu'en pense les jeunes pour voir si l'humour passe et n'est pas trop lourd.

On notera l'absence de Katey Sagal en début de saison, après ses gros soucis de grossesse précédents, les scénaristes ont décidé de ne pas l'intégrer à la série. Ce qui explique sa grande absence au début. Son retour se fera comme un boulet de canon d'ailleurs. Il y a cet épisode double, dans lequel les hommes sont dégoûtés par le fait que les femmes allaitent en public. Et ici, on sent une part de progressisme, avant que ce ne soit "cool". C'est ce qui me fait dire que la série pourrait très bien fonctionner maintenant.

On verra aussi Al lutter pour le retour de son feuilleton préféré "Psycho Dad", tandis que les enfants Bundy veulent organiser une grosse fête qui dégénérera sans que cela ne se voit à l'écran. Il y sera encore question du MA'AM, du Nuddy Bar, (Nibards Bar en version française) et même d'une croisière étonnante. À travers un épisode double assez marquant j'avoue. On aura aussi le choix cruciale de la prochaine bière officielle du MA'AM et de Kelly qui aura un admirateur richissime la couvrant de cadeau. Dans cet épisode (qui conclue normalement la saison avant les deux épisodes spéciaux pour la 200è), on verra que Bud aime bien Kelly finalement.

Après, nous sommes loin de la "gênance" instaurée aux débuts de la série. Ici, il n'est plus question de les voir mourir de faim (ce qui n'était pas drôle), juste d'avoir la poisse, avec une auto pourrie, un boulot pourri, bref, une vie loin d'être excitante mais pas non plus aussi horrible que lors de la saison 1. Heureusement, car si il est marrant de voir Al se faire attraper par sa femme alors qu'il essaie de partir en douce pour aller gueuler chez le Sénateur (concernant "Psycho Dad"), les voir dans une pauvreté extrême n'avait absolument rien de divertissant.

Ici, ils vivent, mais échappent plusieurs fois à de grosses sommes d'argent (souvent en million). Un peu la même excitation que lorsque l'on joue au loto et que l'on s'imagine ce que nous ferons avec nos gains. Le retour à la réalité est souvent méchant, mais ne tue pas. Enfin bon, je m'exprime mal, mais on passe un vrai bon moment où tout le monde en prend pour son grade. Les deux derniers épisodes sont plus dispensables, même si je reconnais que voir les acteurs et actrices en dehors de leurs rôles a quelque chose de sympa.

Une saison efficace, drôle si on a connu les années 90, et qui arrive à trouver un bon équilibre, sauf quand il s'agit de grossophobie. Là ça y va à cœur joie et ça a beaucoup de mal à passer je trouve. Sinon c'est vite vu, les personnages sont attachants et j'ai bien aimé cette saison. Après, la voir aujourd'hui est-ce une bonne idée ? Je ne sais pas. Bref, sympa, mais pas forcément indispensable.

@+

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