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Cultivons la curiosité

Pacific Rim : The Black - Saison 01

Pacific Rim : The Black - Saison 01

En 2013, Guillermo Del Toro réalisait un film qui permit à Legendary de lancer une mode. Cette mode de film de monstres gigantesques venant terroriser l'Humanité. Si "Pacific Rim" ne fait pas parti du "Monsterverse" de la boîte de production étasunienne, il en possède de nombreux codes. En 2014 ceci offre un terrain dégagé pour le "Godzilla" de Gareth Edwards. Le film de Guillermo Del Toro offre tout de même plusieurs alternatives, comme le fait que l'Humanité ne soit pas si désemparée par l'invasion de Kaiju, monstres immenses qui viennent de brèches terrestres.

L'impact de "Pacific Rim" et la réussite honorable du "Monsterverse" permirent une suite au film de 2013. Nommé "Pacific Rim : Uprising", la tâche fût trop lourde pour son réalisateur Steven S. DeKnight qui offre un film moyen, malgré la présence du très sympathique John Boyega. La franchise semblait enterrée, mais c'était sans compter sur Netflix qui produisit une série animée par ordinateur, "Pacific Rim : The Black". Dont la diffusion débuta en 2021 par une première saison de 7 épisodes variants entre 20 et 28 minutes. Mais regardons la bande annonce.

Vidéo de Netflix France

Avant de parler du sujet de la série, un point délicat est à aborder. Créée par Greg Johnson et Craig Kyle, la série est pourtant réalisée par Kim Jae-hong et HAYASHI Hiroyuki. La production est Américano-Japonaise, animée par le studio Japonais Polygon Pictures. Bon, jusque là, rien de délicat me direz-vous ? Sauf que j'ai débuté ma vision en version originale (sous titrée en français), indiquée comme étant l'anglais. Problème, ça ne fonctionne pas. L'animation est très belle, beaucoup plus réussie que sur "Ultraman" de 2019, avec des personnages dignes de l'animation japonaise classique, ultra expressifs. Mais l'impression d'avoir un anime japonais doublé par des Étasuniens et Étasuniennes dérange.

Résultat, j'ai vu le premier épisode en anglais, et ça ne fonctionne pas. Oui, la logique veut que comme l'histoire se déroule en Australie, tout le monde parle la langue de Sarah Àlainn, mais ça choque. Ce que l'on voit à l'écran n'a pas la touche étasunienne des films. On se croit vraiment devant un anime ou un jeu vidéo japonais. Du coup, à la fin du premier épisode, ce fut l'abandon pour ma part. Trouvant que les voix dites "originales" ne correspondaient pas au design des personnages.

Puis j'ai vu le premier film moyen "Godzilla : La planète des Monstres" et surtout les 2 premières saisons de Ultraman sur Netflix (oui, la saison 2 arrive plus tard sur Ashou). Et j'ai décidé de redonner une chance à cette série, mais en l'écoutant en japonais sous titré français. Et là, miracle. Tout me paraissait plus cohérent avec ce que je voyais à l'écran. Je suis peut-être débile, je ne sais pas, mais le japonais possède un douceur qui convient parfaitement à Taylor et Hayley. Malheureusement je ne puis citer les Seiyû. Mais même en terme de synchronisation labiale, il me semble que ça fonctionne mieux ainsi.

Une fois ceci dit, en notant que c'est peut-être moi qui suis "matrixé" par la Japon, je ne sais pas, parlons de l'histoire. Alors que l'Humanité lutte activement contre les invasions de Kaiju, monstres faisant la taille d'un immeuble, voire plus, on découvre Brina et Ford, un couple qui pilote un Jaeger, immense construction humaine métallique, qui permet de tataner du monstre. Se sortant de justesse de la ville, notre couple va arriver à mettre en sécurité une partie de leur communauté, incluant leurs enfants Hayley et Taylor. La première est la benjamine, tandis que le second est voué à être un futur pilote de Jaeger, malgré son jeune âge.

Ford et Brine doivent à tout prix aller chercher de l'aide, et donc se rendre à Sydney avec le Jaeger, qui n'ira pas jusqu'au bout, c'est certain. Ils promettent de revenir, et nous faisons un bond de 5 ans dans le temps. Le havre de paix dans lequel évolue notre petite famille les cache de l'horreur extérieur. Seulement Hayley n'en peut plus. Elle veut partir à la recherche de leurs parents, pour savoir ce qui leur est arrivé. On sent une petite tension entre le frère et la sœur, mais rien de grave.

Tandis qu'elle s'apprête à fuir ce petit paradis, Hayley tombe littéralement dans une structure métallique. Qui va renfermer un Jaeger d'entraînement, dont l'IA, Loa, va donner des cours accélérés à la jeune fille. Cette dernière va même beaucoup trop vite par lassitude, et veut de l'action. Problème, l'activation du monstre de métal va attirer un autre monstre. Taylor qui connaît déjà Loa et le Jaeger, va tout faire pour protéger ses amis, avec l'aide de sa sœur. Car, des fois que vous ne le sachiez pas, piloter un Jaeger nécessite 2 personnes qui vont se lier via un pont neuronale dangereux, afin de coordonner les mouvements de la construction humaine.

Dès lors, Taylor et Hayley se retrouvent seuls au monde, et décident de partir sur les traces de leurs parents. Ils feront quelques rencontres, aussi bien bénéfiques (Mei) que maléfique (Shane). Mais c'est surtout la découverte d'un petit garçon issu d'une expérience scientifique qui est la plus intrigante. Boy, comme le nomme Taylor, pourrait renfermer un pouvoir assez difficile à imaginer. Et je m'arrête là.

Déjà, dès le premier épisode, on peut dire que l'action est impressionnante. L'animation par ordinateur, je me répète après "Ultraman" je sais, est parfaite pour ça. Sauf qu'ici, contrairement à la série citée, les personnages sont très expressifs. Et c'est agréable à voir. De ne pas avoir l'impression d'avoir un visage qui change d'un coup d'expression, un peu comme dans les anciens jeux vidéo. La série va varier action et passages plus calmes. Pour mieux arriver à une fin de saison explosive je trouve. Qui présentera des personnages mystérieux.

En ce qui concerne l'univers Pacific Rim, pas la peine d'avoir vu les films. Tout nous est rapidement expliqué, et on s'attache rapidement à Taylor et Hayley. Donc on oublie le reste, même si les longs métrages sont un petit plus, pour le fonctionnement du pont neuronale notamment. Il y a assez peu de personnages ici, mais ils et elles sont marquant.e.s. L'effrayant Shane, la tourmentée Mei, le sympathique Joel, tout fonctionne bien. La réalisation est efficace, et on ne s'ennuie pas un instant devant cette première saison.

Après, que vous conseiller ? La voir en français, anglais ou japonais ? C'est en fonction de vos sensibilité. J'ignore pourquoi, mais il me semble que l'anglais ne marche pas. Les voix sont trop "dures" pour le héros et l'héroïne, et j'ai l'impression que ce n'est pas ainsi que l'animation fût pensée. Mais je peux me tromper. Ensuite, si vous avez aimé les films (oui, oui, même le deuxième), cette série, plus orientée sur un faible nombre de personnages, est à voir je pense. Les gens qui aiment l'animation en général apprécieront aussi.

Pour celles et ceux qui seraient allergiques au gros trucs qui font de la bagarre, à l'action, et bien vous y trouverez aussi votre compte. Même si vous aurez des poussées d'urticaire par moment, surtout à la fin, tant l'action s'avère importante. Bien calibrée, mais importante quand-même. Bref, heureusement que j'ai donné une seconde chance à cette série, en trouvant où était le problème pour moi (la bande son), car je serais passé à côté d'une production de qualité, qui en plus touche ma fibre de fan de Kaiju. J'ai adoré. Et on se retrouve un peu plus tard (dans l'année normalement) pour la saison 2.

@+

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