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Cultivons la curiosité

Police Academy

Police Academy

Voilà un long moment déjà, en 1984 pour tout vous dire, naissait une saga de film humoristique qui marquera votre serviteur dans sa jeunesse. Sept films seront produits entre 1984 et 1994, avec un long métrage par an pour les six premiers. J'ai pu obtenir le coffret DVD regroupant tout cela lors d'une belle promotion (le coffret à -50%), mais je ne me rappelle du prix. Peu importe, car aujourd'hui sur Ashou, en parallèle de la découverte des James Bond (saga nettement plus prolifique), nous allons voir ce que donne les films plus de trente années après.

Réalisé par Hugh Wilson, ce premier film est aussi scénarisé par ce dernier, accompagné de Neal Israel et Pat Proft. Il dure 1h32, et sera vu en version française car j'ai eu peur du syndrome "Wayne's World", dont la VF était plus sympathique et ancrée en moi, ce qui la rendait appréciable. Petit extrait en VF ci dessous et on plonge dans cette école un peu spéciale.

Vidéo de Mais Encore

La Maire de New-York décide que pour intégrer les forces de l'ordre, il n'y avait plus besoin d'être un mâle caucasien en pleine forme. Désormais l'académie de police se doit d'intégrer différents profils. D'ailleurs, le réalisateur en profite pour nous offrir la classique scène de présentation des personnages. Dont on ne retiendra que Mahoney (Steve Guttenberg), la très jolie Thompson (Kim Cattrall), Harris (G. W. Bailey) l'instructeur antipathique et qui gueule tout le temps, et Jones (Michael Winslow) qui aura la capacité de faire des bruitages avec sa bouche. C'est lui qui marque le plus en vérité, mais paradoxalement, je n'ai pas retenu son nom.

Il y a aussi le directeur de l'académie, Lassard (George Gaynes) qui est complétement à côté de la plaque. L'ancien joueur de football américain Bubba Smith, joue le rôle d'un grand gaillard avec un cœur en or, qui en a marre d'être un simple fleuriste. Dans cette introduction, nous verrons aussi Martin (Andrew Rubin), un playboy séducteur à l'accent hispanique, Tackleberry (David Graf), un dingue des armes et de l'armée, qui rêve de porter l'uniforme et dont la condition de vigile semble lui déplaire. Nous verrons aussi la frêle Hooks (Marion Ramsey), le maladroit Fackler (Bruce Mahler), mais l'introduction la plus marquante reste celle de Barbara (Donovan Scott), qui est très timide car couvé par sa mère.

Alors, comme vous avez pu le voir, il y a trop de monde. C'est simple, je vous sors les noms des personnages, mais à part Mahoney, je n'en ai retenu aucun. Il faut dire que Steve Guttenberg incarne celui qui sera le anti héros par excellence. Un homme qui déteste se faire marcher sur les pieds, et qui est un peu un rebelle. Il a un ami dans la police qui essaye de ne pas l'envoyer en prison, par respect pour son père je pense, et du coup, Mahoney doit intégrer le nouveau programme de la Maire.

Il y va dans le but de se faire rapidement virer, et va donc faire les pires conneries du monde. Le film va tourner autour de cet aspect "bras cassés" qui doivent réussir. C'est intéressant de les voir évoluer le long du film. Harris sera le méchant à abattre, en se moquant de lui. D'ailleurs, l'instructeur peu aimable prendra deux rednecks en les personnes de Copeland (Scott Thompson) et Blankes (Brant von Hoffman) comme bras droits. Ils sont racistes, misogynes, et n'auront de cesse de se faire manipuler par Mahoney.

En fait, le film se contente de nous montrer la formation de ces recrues pas comme les autres. Nous sommes ici dans une comédie des années 80, donc on y parle racisme (bien que ce soit rapidement cassé par la carrure de Bubba Smith), il y a du sexisme, mais rien de trop méchant. Par contre, on se prend des plans nichons et culs (de femmes bien entendu, sinon cela ne serait pas les années 80) absolument gratuits mais pas non plus trop glauques. C'est juste que je n'en comprends pas l'intérêt, mais que voulez-vous, c'était ainsi à l'époque.

Il y sera même question de prostitution, et là, j'avoue que le coup du pupitre avec Mahoney qui en sort le premier, est assez hilarant. D'ailleurs, ce sont des petits moments rigolos qui nous sont montrés, mais le sommet est atteint avec l'humiliation de Harris et l'arrière train d'un cheval... rien n'est montré, mais c'est très drôle.

Pourtant, le film prend une tournure plus dramatique dans son climax final. Quand les cadets et cadettes se retrouvent en ville afin d'aider les forces de Police à contenir une manifestation provoquée par... Fackler. C'est fou de se dire que tout ceci part d'une pomme jetée. On aura donc la prise en otage de Harris, qui permettra de mettre chacune des recrues en valeurs, montrant ainsi leurs diverses qualités. Le sommet étant atteint par la timide Hooks qui va copieusement injurier le preneur d'otage encore armé.

Comme toute bonne comédie, cela se termine sur une grande fête avec décoration en grande pompe des héros de la prise d'otage. On retrouve le gag du pupitre une ultime fois. Et le film s'achève ainsi. Un petit mot rapide sur la VF. Bah, il n'y a rien à redire, Hervé Bellon, Micky Sébastien, Marc de Georgi (marquant en Harris et son "plus vite plus vite"), Tola Koukoui, Marc François, Georges Aminel et on trouve même Lambert Wilson (en frappadingue Tackleberry), enfin bon, le cast francophone est impeccable, et l'adaptation efficace.

Je ne m'attarde pas trop sur ce film car il est juste bon. Pas exceptionnel. J'avoue avoir passé un moment sympa, mais pas dingue non plus. On rigolera à certains gags, mais il n'y a que Michael Winslow qui est très drôle. Le reste est une accumulation de cliché qui peut énerver en 2020. Pourtant, je pense que c'est un peu soft, et les passages racistes sont désamorcés par les réactions de peureux desdits racistes. Je n'arrive pas bien à l'expliquer, mais c'est bien fait en vérité. Le film n'est donc pas très bon, mais pas mauvais non plus. En fait, il s'oublie assez rapidement. J'ai pourtant bien aimé le voir, ou revoir, je n'avais pas trop de souvenir de celui-ci, mais ça va. Par contre on sent bien les 90 minutes, il est limite un peu long. À découvrir si vous ne connaissez pas, mais si vous ne voulez pas le regarder, vous ne ratez pas non plus le film du siècle. Sympa, sans plus.

@+

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