FullMetal Alchemist : Conqueror of Shamballa

FullMetal Alchemist : Conqueror of Shamballa en DVD.

Comment conclure en moins de 2 heures une série de 51 épisodes? En faisant un joli film avec pas mal d'action, offrant une conclusion qui se veut épique. Oui, mais est ce que sur le grand écran ça passe? N'aurait-il pas mieux valu faire un double épisode plutôt que de tenter la folie cinématographique? Et donc, comment sortir une conclusion qui ravira les fans de la série, mais aussi ceux qui découvriront cette œuvre avec ce film? Autant de question que le studio Bones tente d'éluder, voyons la bande annonce, qui marque le troisième article de cette semaine consacrée à l'œuvre originale d'ARAKAWA Hiromu.

Générique de début, vidéo de javadan123.

Bon, déjà je possède une version pas dégueulasse du tout, DVD collector, avec le film, des DVD bonus (au nombre de 2) et un petit livret de croquis, d'entrevue et d'explication.

Extérieurement la box présente très bien. Intérieurement, c'est pauvre, mais bon, on s'en fout un peu en fait. Le livret est sympa, mais loin d'une qualité parfaite, 60 pages tenues par 2 pauvres agrafes.

Venons en au fait, suite directe à l'animé, premier du nom, pour mieux conclure ces 51 épisodes.

On retrouve, euh, attention, ça spoil quand même, on retrouve donc Al dans notre monde moderne, il a retrouvé Hoenie, et merde, j'arrive pas à l'écrire, son père, et pas mal de sosie du monde d'Amestris. Dans une Allemagne en proie à la crise économique des années 20, avec la montée du nationalisme et du parti d'un certain Adolf Hitler. Il est bizarre de voir notre monde connu animé, avec des noms connus. Et le parallèle entre le massacre d'Ishbal et le futur génocide se fait d'autant plus grand, plus présent. N'oublions pas que dans le manga original, cette trame n'est pas celle du rapprochement de nos deux mondes, ce fût un choix du studio d'animation de trouver sa voie.

Animation de qualité, pas mal d'action, utilisation de modèle 3D, ce film cherche à impressionner, peut être trop, délaissant parfois un scénario que je juge maladroit, mais tout de même intéressant. Il y sera de façon assez lourde, de racisme envers les Tziganes, ça insiste un peu trop fort sur le personnage de Noah, mais on aime tout de même retrouver les frères Elric, séparés par la porte de la vérité et mettant tout en œuvre pour se retrouver.

Bon, cette chronique ne va pas traîner en longueur, en gros, je pense que la fin de l'animé s'auto suffit, je ne sais pas comment ça s'écrit pardon ^^, mais cette idée des 2 frères faisant le même geste alors qu'ils sont dans des mondes différents, bah c'est assez explicite, on sait qu'ils vont se retrouver quoiqu'il arrive. Du coup ce film intervient et casse cette aspect "belle fin" (selon moi hein?), en nous offrant une autre conclusion, que je juge assez mauvaise en fait, a quoi bon tout mettre en œuvre pour se retrouver, se faire aider par ses amis d'Amestris (mention grave spéciale pour Mustang, absolument sublime dans le film), pour laisser tout le monde derrière soi, enfin bon, je spoil un minimum, mais ce n'est pas une fin triste ni heureuse, donc une fin conne j'estime.

Je résume, une fin que j'encaisse moins bien que l'animé (qui était plus ouverte), une action prenant le pas sur le scénario un peu bizarre avec cette volonté affichée de faire le lien entre le monde réel et Amestris, et donc on obtient un film sympa à voir en stand alone, mais étant décevant pour le fan que je suis, pas mauvais, mais juste inutile.

@+

FullMetal Alchemist la complète niveau galette.