Godzilla PS3

Le jeu.

Profitant de la sortie du film de Gareth Edwards un peu plus tôt en 2014, Natsume à l'aide de Namco Bandai, sort donc un jeu sobrement intitulé Gojira (sous titré Godzilla chez nous), bon, je n'avais pas de PS4, du coup j'avais pris la version PS3 en boîte, avec une couverture magnifique. C'est déjà la dernière chronique jeu vidéo de ce calendrier de l'Avent un peu spécial, vu qu'on attend papa noël (Santa Claus à l'étranger) avec Gojira et ses amis, et là, il en a des amis qui veulent lui faire des poutous, comment c'est gentil et mignon tout ça. Disponible souvent pour 5€ sur le SEN sur la dernière née de Sony, je me demande si, tôt ou tard, je ne vais pas craquer pour le reprendre. Car si j'ai triché pour parler de jeu vidéo et Godzilla (surtout pour King of the monsters), allant même prendre une version Wii d'un jeu existant sur PS2, et bien nous sommes ici en face de l'ultime produit dérivé que tous les fans du Kaiju se doivent de posséder. Oui, je spoil, mais si les 3 jeux vus n'étaient pas super super, là, malgré des failles (du moins sur PS3), ce jeu est excellent. J'y reviens après un trailer, qui se base surtout sur la version PS4 je pense.

Vidéo de PlayStation.

Au début, presque tout est bloqué, rageant. Ah, si, la jolie introduction est marrante, montre que c'est pour célébrer les 60 ans du monstre (nous sommes en 2014 quand ce jeu sort je vous rappelle), et le titre principal d'Ifukube Akira résonne, putain, c'est trop génial, le cri de Gogo est l'original aussi, putain, c'est le pied. Mais on s'en moque un peu de l'intro en fait. Donc plusieurs modes de jeu existent, mais au début nous sommes contraint de jouer une fois au Dieu de la destruction. Le côté histoire si vous préférez. Gogo débarque en ville, c'est la panique, on assiste à une conversation entre une opératrice de la Force G faisant méchamment penser à Mei de Metal Gear Solid, mais oublions, car Madame la premier ministre du Japon va tout faire pour protéger ses concitoyens mais aussi les réacteurs de machin G, qui remplace l'énergie nucléaire si j'ai bien compris.

Vous êtes Gojira. Vous devez tout péter, et surtout les générateurs, sortent de bonbon pour votre monstre. Plus vous détruisez, plus vous grandissez, des hélicos, des tanks, des bâtiments. En plus, si vous vous démerdez bien, vous allez enchaîner, parfois atteindre un combo 50, truc de fou. Grosso modo, vous ne pouvez pas faire grand chose au début, déclencher une super attaque se chargeant lentement, le souffle atomique, bouffant la même barre que la super attaque. Balancer des coups de pattes inférieures, si vous faites un combo, ça se termine par un coup de queue. Idem pour les pattes avant, euh, non, elles ne servent qu'à saisir les bâtiments et éventuellement les adversaires. On peut aussi faire une charge en avant. Puis voilà. Ce n'est pas énorme, il n'y a pas de subtilité comme dans un jeu de combat, mais ce côté accessible permet de s'amuser tout de suite.

Comme je l'ai dit, vous allez forcément faire le mode Dieu de la destruction au début, et il vous faudra collecter des données, à des points précis de l'aire de jeu, ceci permettra de débloquer le vrai mode histoire, à partir de 50% de données obtenues je crois. Il y a un taux de destruction aussi, qui débloquera des arènes ou des figurines pour le mode Diorama. Donc le premier niveau est une mise en patte, très petite, on fait vite le tour de l'arène, et on apprend que les réacteurs ont un système de défense se mettant en marche en présence d'agression, que l'on esquivera avec le bon timing grâce à l'attaque spéciale. Donc pas de grandes difficultés ici.

Puis on se retrouve à faire un choix, prendre la voix difficile, conservant la premier ministre, ou plus facile, changeant de dirigeant, ainsi ils seront 3, facile, moyen et difficile. Mais que changent-ils ? La façon de monter en niveau d'alerte, plus lente en facile, résultat les humains seront moins belliqueux, idéal pour apprendre les mécanismes du jeu. On devine aussi qu'il faudra revenir plusieurs fois sur ce mode de jeu pour tout débloquer. J'ai terminé à 69% de donnée, en n'ayant pas vu 7 des 25 zones. Oui, car la première fois, vous vous arrêtez au niveau 7 (zone 20 si vous choisissez le chemin le plus difficile, je crois, pas sûr, ptet 21... enfin bon), avec un "à suivre" vous poussant à collecter les données. Avec un niveau bonus (zone 25), magnifique, assez jouissif, mais vous verrez pourquoi.

Parfois, dans ces zones, vous vous retrouverez face à un autre Kaiju, pouvant être de 50, 60, 80, 90 voire 100 mètres. C'est de façon aléatoire, et si vous n'avez atteint que les 70-80 mètres, la lutte face à un Kaiju de 100 mètres est délicate, voire impossible. Heureusement, si l'on recommence, le monstre reviendra mais plus petit. On affrontera même les Super X, Super X 2 et Super X III, l'univers de Gogo est là, et si les aires de jeu sont très (trop) petites, on arrive à s'amuser. Je regrette surtout les forts ralentissements sur PS3 quand on détruit trop de trucs à l'écran, croyant même que ma console avait plantée par moment. La délimitations des aires aussi est décevante, un gros bandeau orange et noir au sol, voilà. On voit d'autres bâtiments, mais on ne peut rien leur faire. Si dans le port on peut comprendre la délimitation avec l'océan, en ville ça le fait moins. Enfin, on peut comprendre la limite de l'océan, sauf que Gogo aime bien se baigner donc même ça, ça ne fonctionne pas, pas grave.

L'introduction et le Gogo de 1954.

Parlons des autres modes, désormais débloqués après avoir faussement fini le mode Dieu de la destruction (le "à suivre" indiquant qu'il faut revenir), le mode Roi des Kaijus nous fait affronter d'autres monstres, on enchaîne les combats, et ce le plus vite possible, assez marrant, votre Gogo aura la taille que vous avez atteint dans le mode Histoire, voire plus, je ne sais plus. Disons que c'est sympa, surtout pour collecter les matériaux en battant les monstres, matériaux pratiques pour faire évoluer votre monstre dans le Mode.... évolution. On peut acheter une autre barre pour le souffle atomique, de nouveaux coups, il faudra en affronter des streums pour avoir un Gogo complet, mais ça relance l'intérêt pour le jeu du coup.

Le Mode Diorama permet de mettre en place une scène, sur les aires que l'on débloque, avec des figurines que l'on débloque, et de faire une photo. Très complet, on peut placer où l'on veut tout ce petit monde, il est inutile au début, car on a trop peu de chose pour faire joujou. Mais c'est toujours sympa.

Non mais le mode le plus intéressant du jeu, le plus documenté, et restant en français, c'est le bestiaire. Idem, on débloque au fur et à mesure, mais c'est une sorte d'encyclopédie des monstres et autres créations de l'univers de Gojira. Formidablement documentée, on ne regrettera juste que cette section n'ait pas de vidéo, cela aurait été parfait.

Sur PS4 (donc pas vu, pas testé), il y a une autre façon de faire le mode histoire, où l'on peut choisir de tout détruire, avec un méchant monstre, ou au contraire protéger. Un sous mode qui peut être marrant à jouer. Tout comme l'affrontement en ligne, uniquement disponible sur PS4, donc bon, je spécule, mais au vue de la faible gamme de coups, ça ne doit pas être foufou je pense.

L'initiation, avec le Gojira de 1954 et de jolis effets noir & blanc.

Rien que pour son mode Bestiaire, ce jeu est un bijou. Sa réalisation sur PS3 est jolie, sa jouabilité pas mauvaise, même si R1 et L1 pour pivoter n'est pas très pratique (le stick droit gérant la caméra). J'y ai vu des ralentissements violents par moment, et des bugs de collision, ceci dit rien de gênant. Disons que mon côté assez fan du monstre me fait chipoter sur la présence de voix en anglais, sauf si les voix japonaises sont à débloquer ou cachées ? Et aussi l'absence de vidéos, même très courtes, pour alimenter le bestiaire. Je me suis souvent retrouver à faire une cession d'une heure, sans m'en rendre compte. Bon, devant les faiblesses du jeu, c'est sûr qu'il faut être fan de Gojira et son univers pour s'amuser dessus, et pourtant, je l'ai souvent vu en promo à 5€ pour PS4 sur le SEN, donc pour une poignée d'euros, vous aurez un jeu divertissant, pouvant vous initier à l'univers des films de la Toho, même si il vaut le connaître un peu pour en savourer tout, notamment sur Kiryu, le Gotengo et les Super X. Grosse surprise pour moi, j'adore et c'est un jeu sur lequel je reviendrai, plus tranquillement pour déloquer le bestiaire. Sauf si je le prends sur PS4, pour une future chronique replay, qui sait ?

@+

La G-Force n'offre pas une grosse opposition, et on affrontera d'autres Kaiju, tel MechaGojira.

Comments

[Joana Cardoso]

Jogo Shin Gojira para PS3