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Cultivons la curiosité

Transformers 3 : La face cachée de la Lune

Le BluRay.

Le BluRay.

Et oui, il en sera ainsi tous les samedis de septembre, un petit film que je veux chroniquer, mais qui ne mérite pas spécialement une place d'honneur. Bon, non, ça ne veut rien dire je vous concède, je voulais faire les 4 premiers Transformers, et en sachant que la saga perd en qualité au fil des épisodes, bah j'ai eu envi d'en parler, mais vite fait, ou mal fait, enfin sans me prendre  la tête. Pour le 30 septembre ? Bah vous verrez bien. Marquant la fin de la trilogie Witwicky, ce film sous titré La fesse cachiée de la lune, est toujours sous la direction de Michael Bay, un réalisateur que j'aime bien malgré ses plans rapides, souvent illisibles, et pétaradants à tout va, j'aime bien ce cinéma décérébré, de temps en temps ça fait du bien. Pour la dernière fois nous verrons Shia LaBeouf en héros, ou du moins anti-héros, par contre exit Megan Fox, certes elle prenait plus la pose que ce qu'elle jouait bien, mais j'aimais bien son personnage de Mikaela moi, pas grave, ici une blonde tout aussi bonne la remplace. Comment ça je suis limite sexiste en disant ça ? Pardon, mais quand le boss de Carly parle des courbes parfaites d'une auto et que monsieur Bay film Rosie Huntington-Whitteley dans sa robe blanche moulante, excusez-moi hein, mais le sexiste ce n'est pas moi, je constate ce qu'on me montre. D'ailleurs un des défauts du film résidera dans ce personnage, mais j'y reviendrai. Ainsi on retrouve tout le monde, Lennox (Josh Duhamel), Simmons (John Turturo), même Epps (Tyrese Gibson), pour ce dernier j'ai pensé "c'est pas le mec de 2 fast 2 furious (Fast and Furious 2 chez nous) ? ", bah si. Son personnage nous offrira une scène à la Bad Boys, ou deux frères de peaux s'enguirlandent presque, façon Will Smith et Martin Lawrence. Petite bande annonce.

Vidéo de SuperBeri.

Car le réalisateur aime bien s'autosu....citer pardon, ainsi nous retrouverons carrément un plan d'autoroute de The Island, des plans de Bad Boys II, par d'Armageddon ici par contre, mais c'est toujours plaisant à voir, même si c'est vrai que c'est caca boudin. Donc, parlons du film, j'ai eu la connerie de croire que Steven Spielberg arrivait sur ce troisième épisode comme producteur (ce qui est faux, il est présent depuis le début) et que sa présence justifiait la volonté de scénariser l'histoire, ce qui est faux aussi. Pourquoi ai-je cru cela ? La faute au premier quart d'heure de merde, voulant à tout prix positionner l'histoire des Transformers dans notre histoire, ainsi si les étasuniens et russes se sont livrés une guerre à l'espace dans les années 60, c'est uniquement car un objet non identifié s'est écrasé sur la face cachée de la lune (d'où le titre du film), bon, ils mettront huit ans (et pas 5) pour arriver à alunir, et on nous servira un truc merdique comme quoi Aldrin et Armstrong étaient en mission hyper secrète tout ça, pffff, le pire interviendra quand Buzz Aldrin lui-même jouera son propre rôle. Pardon, mais si le clin d'œil est sympa, j'ai trouvé ça naze.

Mais si il y a cette volonté de scénariser de façon lourde, du moins plus lourde que les deux premiers films, le pire interviendra avec les personnages principaux. Déjà qu'il était difficile de s'attacher à Witwicky, de croire qu'il pouvait se taper la bombasse Mikaela, mais passons, car ici, avec le personnage de Carly, on atteint un putain de sommet sa mémé. Ah, j'ai oublié, le film cherche à bien être positionné dans notre ère, vu que l'on voit Kennedy, Nixon et Obama, soit 3 présidents, alors que nous n'en avions vu aucun auparavant, c'est peut-être ça aussi qui m'a gêné. Revenons à Witwicky, si il ne peut plus faire zizi panpan avec Mikaela (qui avait mauvais caractère comme un des minis Decepticons gentil le dit), on nous offre une autre bombe, la trop parfaite Carly. Qui a un job de rêve, encore dans l'automobile (Mikaela était balèze en mécanique), et aussi un corps de rêve, d'ailleurs elle dépasse Sam d'une bonne tête. Le couple ne fonctionne jamais et Carly est là pour être la princesse à sauver ou la scream queen dans les phases d'actions, voilà. Si ce personnage est décrit comme quelqu'un de patient, ayant un bon job, sachant tout faire, on regrettera la voir se faire trop facilement enlever telle une Peach ayant besoin de Mario pour s'extirper des griffes de Bowser (non, je n'ai pas envi de citer Zelda qui dans Ocarina of time arrivera à bien se débrouiller). Cette façon qu'a Bay de filmer son actrice est moche, on la découvre en culotte, ouais, cool, bravo quoi, puis avec des tenues moulantes. Putain, à la fin quand l'action est dingue, l'autre elle se promène en jean slim moulant là, j'ai plus le nom, le truc moche comme pas permis et avec des putains de talons, elle coure avec des talons. Quelle conne. Pfff, je m'attarde sur Carly, mais le méchant humain, joué par Patrick Dempsey, enfin joué, en présence de l'acteur on va dire, putain, à l'ouest complet, je ne comprends absolument pas l'intérêt de ce personnage dont on se branle royalement. Il fallait un adversaire à Sam pour savoir qui pourrait ken euh, être avec Carly.

Allez, oublions les personnages humains, non parce que sinon on n'en finira jamais, putain, si, le chinois, pardon, je fais mon français raciste là, le mec à lunettes d'origine asiatique, dans la boîte dirigée par John Malkovich (en roue libre totale, mais très plaisant), avec la scène des toilettes entre le perso à lunettes et Sam, limite homophobe je trouve, mais bon, difficile de trouver cela plaisant, de ne pas lever les yeux au ciel et de se dire "putain, c'est d'la merde". Non, allez, j'arrête. Car le principal reste l'action, les robots qui se tatanent la gueule, Optimus qui meure sans mourir (on n'a pas déjà vu ça dans le 2 ?!?), et surtout la présence de Sentinel Prime, c'est lui qui s'est écrasé sur la Lune. Mégafion est encore de la partie, oui, il avait fuit à la fin du précédent film, donc on le savait. Par contre Optimus lui défonce la gueule à la fin, et ceci ne l'empêchera pas de revenir. Mégafion ? Mégaétron si vous préférez, ou Mégatron, je ne sais plus.

Les scènes d'action sont toujours aussi spectaculaires, Bay sait y faire, même si il ne sait toujours pas comment rendre le tout propre et lisible, pas grave, on pige presque rien mais y'a des explosions, des fusillades, des courses poursuites et des transformations, donc ça va, on est content. Dans cette lutte l'humanité essaye d'aider les Autobots du mieux qu'elle peut, et même si c'est ridicule, elle y parvient un petit peu. On oubliera vite le coup de l'humanité qui dit aux Autobots "allez chier ailleurs, si Mégafion nous attaque c'est rien que votre faute donc dégagez de notre belle planète", et qui se retrouve avec un massacre apocalyptique à Chicago, là c'est impressionnant, une zone de guerre dans la capitale de l'Illinois, ouch. Bon, on oubliera vite le fait que des humains normaux aient survécus, et que Sam se jette dans la gueule du loup pour sauver son trou à sp.... sa meuf. Disons que la partie finale du film fait dans le sensationnel, le film virant de l'action, au post-apo, avec des scènes de guérilla, à la catastrophe, mais aussi SF façon Terminator. Un gros bordel. Surtout quand intervient LA scène me donnant envi de faire caca ou de vomir dans la bouche du film. Le coup de l'immeuble qui se coupe en deux. Non, là c'est trop, à trop chercher le spectaculaire, on en vient à faire du caca, et là c'est à la fois mal chié, ça veut rajouter de l'humour (pas drôle) avec Epps "le monstre moche m'a vu, putain, y'en a un encore plus moche qui arrive", et puis l'immeuble qui se coupe en deux et forme un pont.... non non nonnnnnnn. Là je décroche. Le combat final entre Optimus qui se fait défoncer par Sentinel, puis Carly qui va chauffer Mégafion lui disant qu'il n'est que la "pute" de Sentinel, résultat Mégaétron se vénère et vas buter Sentinel. Ce qui permettra à un Optimus mal en point de retrouver un second souffle (pour un robot c'est balèze) et ainsi avoir la force d'en finir avec son antagoniste de toujours.

Il y a un moment où Bay essaye de faire de l'émotion, quand le vieil Autobots se fait achever par un des Decepticons, et que c'est au tour de Bee, et je dois dire que ça marcherait presque, si on ne se doutait pas que les deux petits cons sont en train de faire se crasher un vaisseau offrant un salut à Bee (pour le coup les fameux Decepticons qui sont gentils en fait sont marrants j'avoue). Et puis je ne peux pas conclure avant de vous parler de la scène la plus hilarante du film, mais hilarante niveau ridicule, c'est le coup des hommes écureuils volants. Putain, c'est mal filmé, mal chié, ridicule, hilarant, incohérent, bref, y'a tous les défauts du monde. On verra que Gareth Edwards exploitera mieux le principe pour son Godzilla.

Film d'action complexé du kiki, ayant besoin de se justifier historiquement pour exister, il s'affranchira du kiki dans son final se voulant impressionnant mais en faisant trop. Pire, plus que jamais les personnages humains sont à chier. Sérieux, à chier. Tout juste Witwicky s'en sort il, le reste on le jette. Petite pensée pour Carly, uniquement là dans un but masturbatoire. Non, c'est un peu fort ce terme, mais putain, elle est inutile et arrive à faire regretter Mikaela, c'est dire le niveau de l'engin, oui, je la compare à un engin car elle ne mérite pas mieux. À quand un personnage féminin fort dans un Transformers ? Malgré une volonté de scénariser le truc, bah c'est tout pourri, on devine aisément ce qu'il va se passer, et seuls persistent quelques scènes d'action sympa. Putain j'ai oublié de causer de Tchernobyl. Pas grave. Donc vous l'aurez deviné, ce film est mauvais, encore pire que le deux, et je crois bien que j'ai dit une connerie en disant que le 5 était meilleur, non, je pense que plus la saga avance, plus elle fait de la merde. J'ai pourtant aimé certaines scènes d'action, dignes de Michael Bay, à savoir mal filmées mais impressionnantes, disons juste que le coup de l'immeuble qui se coupe ne deux, là c'est pas passé chez moi. Comme pour le 2, je ne peux pas vous le conseiller, en plus il dure 2h35, donc c'est long, et son premier quart d'heure est pénible. Rigolo, à voir une fois, en se disant que c'est un film débile que l'on va voir. J'aime pas sans détester, le pire étant que Sam va manquer.... mais rendez-vous la semaine prochaine pour parler de l'épisode 4.

@+

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