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Cultivons la curiosité

Dragon Ball perfect edition - Tomes 25 & 26

Dragon Ball perfect edition - Tomes 25 & 26

Alors que doucement, mais sereinement, on s'achemine vers la fin de la série, nous voilà donc dans la partie « Cell », un adversaire assez redoutable pour anéantir Freezer et son pôpa d'un coup. Ah, non, je confonds avec Trunks. C'est tout de même bien agréable de découvrir ce manga qui existe depuis plus de 30 ans. TORIYAMA Akira possède un trait que les fans de Dragon Quest ont pu apprécier, et je reconnais que j'aime bien son chara-design, que j'ai découvert à travers l'anime « Dragon Ball » puis « Dragon Ball Z ». C'est surtout sur « Chrono Trigger » que j'ai vraiment aimé son dessin. Sachant que les anime cités ci dessus n'étaient pas trop ma came. J'avais quoi aussi, 10 piges. Alors que pour le jeu de Squaresoft j'étais plus âgé.

 

Enfin bon, comme d'habitude je dis que l'anime (surtout DBZ) c'était pas top, que je ne comprenais pas l'engouement pour cette série. J'aurais pourtant des Pogs, Pogz, je ne sais plus, enfin le truc qui est apparu et disparut aussi vite que la tektonik... je ne sais même pas comment écrire tectonik, passons. Tout ça pour vous dire que si les Scooter, Kaiyoken (que je ne sais pas écrire) et autre Final Flash (que j'ai découvert dans le tome 26, ici donc) étaient autant de noms inconnus au bataillons, je connaissais pourtant les tronches des personnages. Trunks, C-16, C-18 ou Cell.

 

Ayant même possédé un jeu Super Nintendo, dont j'ignore le nom, je savais que Cell avait trois formes. C'est marrant, mais pour Freezer j'avais zappé ça. Enfin bon. L'histoire de ces deux tomes de la Perfect Edition de chez Glénat, est centrée sur Cell, son évolution, sa volonté d'absorber C-17 et C-18, mais aussi sur Vegeta, Goku, Trunks et Gohan qui cherchent à s'améliorer, à dépasser le premier stade de guerrier Super Saiyen.

 

Oui, oki, ma foi. La bonne nouvelle de ce tome double est l'absence, pure et simple, de Scooter et de comptabilisation de puissance. Pas de « waouh, il fait 10 000 », ou de « oh, ce n'est pas vrai, il vient d'un coup de dépasser les 20 000 », j'ai pris des chiffres au pif. TORIYAMA sera enfin plus intelligent, avec un ressenti des personnages. Krilin sentira aussi que Trunks cache des choses à son père, mais là est une autre histoire. Une fois évacué ce côté qui était risible, il reste cette recherche de la toute puissance.

 

C'est d'ailleurs pour cela que Piccolo et le Tout-Puissant fusionnent dès le début du tome 25. Ce n'est pas un spoiler vu que c'était indiqué en fin de tome précédent. Ceci donne donc un être supérieur, qui pense pouvoir rétamer Cell phase 1. On croirait le nom d'une voiture, désolé. Et contrairement à Freezer, il y aura un peu plus de temps qui s'écoulera en Cell phase 2. Freezer avait zappé cette phase, on ignore toujours pour quelle raison.

 

Pendant ce temps, on devine que C-16 cache son jeu, que Vegeta va ressortir plus fort de la salle dont j'ai paumé le nom. Et là, arrive le truc le plus ridicule de ces deux tomes. Pardon pour le spoiler, mais Vegeta arrive à franchir l'étape suivante du Super Saiyen, pour se transformer en … Super Vegeta. Putain, c'est à l'époque de la Super Famicom que le manga est édité ou quoi... oh, attendez... ah ben ouais en fait. Non mais le nom m'a fait hurler de rire tant il est risible. Cependant, la transformation de Vegeta n'est pas si risible.

 

Bon, son arrogance et sa volonté d'affronter un adversaire plus fort fait qu'il se met en danger inutilement, mais ça vous le lirez. De toute façon Vegeta est ce personnage méchant qui n'est pas gentil mais qui se bat avec les gentils quand même sans être gentil. Disons que je n'aime pas Vegeta, mais il a l'avantage de ne pas être un personnage manichéen, il se bat pour lui et c'est tout. Mine de rien ça le rend intéressant, tout en ne le rendant pas sympathique.

 

Le tout se termine par un Cell qui est aussi débile que Vegeta. Le monstre (dont on connaît l'origine assez tôt mais que je ne révèle pas ici) va organiser un Cell Game. C'est comme Intervilles, mais en plus dangereux. Son but est d'être le meilleur guerrier de la galaxie, de l'univers, je crois que l'univers est plus grand qu'une galaxie, donc de l'univers. Et pour cela, il débute par vouloir buter toute forme de vie sur Terre. Logique. Il va se baser sur le Budokai Tenkachi, dont on avait presque oublié l'existence, et voilà. Le tome 26 s'achève ainsi. Avec Cell qui laisse 10 jours avant son tournoi. Bon, il reste moins de 9 jours quand il fait l'annonce à la télé, mais en gros, il reste peu de temps.

 

Si le dessin reste sublime, les pages en couleur de cette Perfect Edition sont sublimes, le scénario est, comment dire, simple, mais moins lourd que précédemment. Comme si il y avait une certaine maturité chez le mangaka. Ou chez ses lectrices et lecteurs. Oui, les deux, car ce n'est pas parce que c'est un shônen que c'est réservé aux garçons voyons (l'inverse est aussi efficace pour les shôjô). Et c'est très plaisant. Les chapitres sont raccourcis depuis le tome 23 ou 24, et du coup, certains se lisent beaucoup trop rapidement. Surtout quand il n'y a que de l'action et peu de dialogue.

 

Mais quelle action, on sent les coups portés, le Final Flash de Super Vegeta est impressionnant. En fait je crois qu'il l'avait déjà utilisé, vu ce que dit Krilin, mais je ne m'en souvenais déjà plus. Après, la façon dont Cell s'en sort, je l'avais deviné avant même que Super Vegeta ne lance son attaque, mais peu importe. Car au final, on en prend plein la gueule, les combats sont variés et ne durent pas dix plombes. Parfois c'est entrecoupé par l'entraînement de Goku et Gohan, ou alors par Piccolo, et plus rarement par Kame Sensei (plus présent dans le tome 25). Bref, c'est superbement découpé et on se régale à tourner les pages malgré des passages un peu plus ridicules, mais qui sont plus rares tout de même.

 

Toujours absolument rien à redire, on pardonnera même le côté toujours plus fort des personnages (c'est le principe du nekketsu) et certains noms risibles comme Super Vegeta. Pour se concentrer sur l'action offerte, d'une clarté limpide, un régal à suivre. Même si le côté « je veux être le plus fort donc j'attends que toi tu deviennes plus fort pour qu'on se battent d'égal à égal » est extrêmement débile, je reconnais être impatient de voir le Cell Game (nom à la con). « Dragon Ball » est un manga, qui, plus de 30 ans après sa première parution, reste un indispensable. Je me demande même comment j'ai fait pour passer à côté, la faute à l'anime que je détestais. TORIYAMA a clairement amélioré ce que TEZUKA avait créé, nous tenons là deux génies qui auront marqué à jamais l'industrie du manga, mais aussi la pop culture. À posséder et à lire dans sa Perfect Edition, un peu plus chère, mais tellement magnifique. J'adore.

 

@+

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