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Cultivons la curiosité

Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde

Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde

Concluant la trilogie, "Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde" promettait un final épique, tout en nous menant vers des recoins inimaginables. Gore Verbinski rempile, ainsi que le cast précédent, afin d'apporter une digne conclusion à la partie que nous nommerons "Liz & Will". Bien qu'un événement nous fasse dire que le couple pourrait avoir un lien étonnant avec le film que nous verrons demain. Un événement indirect qui concerne les scènes introductive et post-générique.

Dans cette semaine spéciale Pirates des Caraïbes, nous voyons aujourd'hui le film le plus long. 2h41. Et il faut reconnaître qu'il sera long, très long, mais tout ceci est pour mieux nous mener vers une scène finale complétement dingue. Une bataille navale qui part dans tous les sens, et qui fait que ce film est déjà supérieur au précédent.

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Avant tout, nous débutons par une mise à mort d'une quantité astronomique de personne. L'Empire Britannique décide de réprimander quiconque aide, de plus ou moins loin, les pirates. Résultat, la queue pour la potence est immense. C'est alors qu'apparaît un jeune garçon, la dizaine d'année, celui-ci commence à entonner un chant, qui sera vite reprit par les futurs condamnés. Un chant qui lance un appel aux 9 seigneurs des pirates. On ne comprend pas bien cette scène au début, et encore moins après la scène post-générique, mais il faut reconnaître que le chant claque méchamment et donne une chair de poule qui pourtant redescendra bien vite.

L'équipe de Barbossa, Will et Elizabeth opèrent une manœuvre dangereuse chez Sao Feng (Chow Yun-Fat). Ceci sent le traquenard, et ce n'est pas faux. C'est un risque à prendre vu que la Compagnie Britannique des Indes Orientales a pris le contrôle de Davy Jones et son terrible vaisseau, le Hollandais Volant. La firme fait régner la terreur sur les océans, voilà pourquoi il faut réunir les 9 seigneurs pirates. Or, nous avons vu que Jack Sparrow est indéniablement manquant. Voilà pourquoi Barbossa a besoin de l'aide de Sao Feng, afin d'obtenir un bateau pour aller chercher Jack, prisonnier de l'Antre de Davy Jones (autant dire mort).

Une lutte à trois intervient quand la Compagnie vient s'immiscer dans ce passage un peu tendu qui offrira un petit peu d'action. Et alors que tout se pose, on retrouve Jack Sparrow, dont la santé mentale est fortement dégradée. Rester seul dans cette Antre qui ressemble à une île déserte fait que le capitaine du Black Pearl s'est inventé des amis imaginaires à son image. Le vaisseau de Jack est présent dans cette Antre, échoué sur la plage. Mais des petits crabes vont permettre à celui-ci de voguer à nouveau, sur le sable par contre.

C'est après une chute dans une cascade que l'on devine infinie que l'équipage de Barbossa, avec Liz et Will, arrivera dans l'Antre de Davy Jones, pile au moment où Jack vogue sur la plage avec le Black Pearl. Suite à bien des péripéties, on se retrouve avec Elizabeth capitaine, mais aussi membre des 9 seigneurs des pirates, et le conseil arrive à se réunir, pour tenter de délivrer Calypso. Cette Déesse fût pourtant emprisonnée par ce même conseil. Barbossa pense qu'en la libérant, la lutte contre le Hollandais Volant sera plus facile, sachant qu'il y a un lien étroit entre Calypso et Davy Jones.

Je vais vite en terme d'histoire, car en vérité nombre de scènes sont soit inutiles, soit trop longue. Honnêtement, à quoi sert Teague, le personnage joué par Keith Richards, guitariste du groupe The Rolling Stones ? On perd un temps monstrueux avec lui, du moins il paraît long ce passage, surtout qu'il ne sert à rien. Enfin oui, bon, Teague a une importance pour un des personnage du groupe, nous vous laisseront le découvrir.

Ainsi, la scène du conseil est pénible, lente, et aurait pu être expédiée en 5 minutes chronos. D'accord, ça pose l'univers, la salle est brillamment décorée. Mais ça m'a fait penser à la prélogie Star Wars et ses passages politiques ennuyeux, pour ne pas dire chiants. Le pire est que le film dure 2h40, mais on a l'impression d'être en présence d'une version longue. Je dirais, à vue de nez, qu'il y a une grosse demi-heure en trop. Du coup, quand on passe enfin les 2 heures, la scène finale débute et offre, au final, du spectacle, mais pas celui que nous attendions.

Quel chemin parcourut pour en arriver à ce face-à-face entre une Marine Britannique et les 9 Seigneurs des Pirates. Cependant, pardon du spoiler, ne vous attendez pas à voir tous ces bateaux se mettre sur la tronche. Non, la baston de 30 minutes qui arrive sera exclusivement un duel Hollandais Volant/Davy Jones contre Black Pearl/Les Gentils. Quand on analyse cela, après avoir fini le film, on se retrouve un peu déçu.e. Un peu seulement, car le duel est tellement dingue, avec un maelström hallucinant. Pfiou. Il y a juste un passage qui vient gâcher cela, mais est ici pour ajouter un brin d'humour dans cette violence, attention spoiler bis, le mariage entre deux personnages en pleine bataille. Totalement débile et inutile, ça sort un peu de la lutte menée par les personnages.

Comme d'habitude avec la saga, les effets spéciaux sont impeccables. Sauf quand il y a plusieurs Jack à l'écran, mais peu importe, dans le film on ne le remarque pas. Il y a quelques scènes d'action bien fichues, mais elles sont trop peu nombreuses pour réellement rendre le film vif et très divertissant. En fait, on se focalise sur un Jack Sparrow un peu fou, avec un Johnny Depp qui surjoue volontairement, pour rendre son personnage comique. On retrouve encore des gags dignes du dessin animé, mais c'est moins gênant que lors du film précédent.

Si l'idée pour faire sortir le Black Pearl de l'Antre de Davy Jones est bien trouvée, marrante à voir en œuvre, ou que la bataille finale est épique, moins que chez un Peter Jackson adaptant J.R.R. Tolkien, mais tout de même impressionnante, le film est cependant nettement trop lent pour vraiment être très plaisant. C'est un peu le même défaut que "Bohemian Rhapsody" en fait. À savoir un film sympa, dont on suit bien l'histoire, mais pas non plus dingue, qui se sauve grâce à sa fin. Celle-ci provoquant une amnésie chez les téléspectatrices et téléspectateurs que nous sommes. La dernière demi-heure nous fait oublier l'ennui jusque là constaté. Bon, le film de Gore Verbinski est mieux réalisé que celui de Bryan Singer, mais c'est l'impression qui ressort selon moi.

Par contre, la musique est un cran au dessus de ce que nous avions entendu précédemment dans la saga. Elle est cette fois-ci créditée à Hans Zimmer, qui avait déjà composé le thème bien connu et bien sympa de la trilogie.

En fait, je me suis attardé sur le côté lent du film, et la bataille finale, car le reste ne m'a pas trop intéressé. Pourtant, l'univers est fouillé, et rendre des batailles en vieux bateaux du XVIIIè siècle aussi épiques est un exploit. Les sensations sont garanties. Pourtant, les escarmouches me paraissent un cran en dessous de ce que nous avions pu voir dans le premier film. "Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde" reste un bon divertissement, à voir une fois, et une fois seulement, car il possède beaucoup trop de passages qui ne manqueront pas de vous ennuyer lors d'un autre visionnage. C'est sympa, et j'ai aimé uniquement car la bataille finale est exceptionnelle, même 12 ans après. Ce film reste meilleur que le Secret du coffre maudit, mais me paraît pourtant indissociable de celui-ci. Sympa, mais sans plus. Dire que les 2 prochains (que je n'ai jamais vu) sont mauvais... nous verrons cela à partir de demain.

@+

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